Damas – CPI
La Libanaise Amiria 55 ans tenait sa petite-fille Sahar âgée de six ans dans ses bras dans la cour d’une école de Damas. Elles attendaient le repas du soir distribué aux réfugiés fuyant l’agression sioniste sauvage contre le Liban. L’agression qui vient d’entamer son deuxième mois.
Amiria est originaire du quartier d’Al-Ghabira dans la banlieue sud du Beyrouth sur la route de l’aéroport. Elle a fui le bombardement sioniste elle son fils et ses cinq enfants sa fille et ses six enfants pour échouer dans cette école qui a pu contenir 270 réfugiés libanais.
Un million de réfugiés
Le nombre de réfugiés libanais a atteint selon quelques estimations un million personnes dont environ deux cent milles sont partis vers la Syrie. D’autres sont devenus réfugiés dans leur pays le Liban. Peu de Libanais ont rejoint d’autres pays.
La Hadja Amiria précise qu’ils ont quitté leur maison trois jours après le début de la guerre et que les gens les ont aidés à traverser une zone après l’autre via la route de Tripoli.
Destruction totale
A côté de la chambre consacrée à Amiria se trouve celle du Libanais Atta Allah Dib. Avec sa femme et ses cinq enfants ils s’y sont réfugiés après que leur maison a été détruite totalement.
Leur quartier avait été bombardé ; ils se sont réfugiés vers l’hôpital le plus proche. A ce moment sa maison a été bombardée et totalement détruite. Ils sont donc partis vers la ville de Chahime et puis vers la Syrie.
Vers la maison
Atta Allah Dib à l’instar de tous les réfugiés libanais interviewés par le Centre Palestinien d’Information (CPI) est satisfait en Syrie néanmoins il veut retourner à sa maison dès que la guerre prendra fin.
Si l’Entité sioniste applique la décision du Conseil de sécurité des Nations Unies et arrête son agression Atta Allah Dib et ses enfants Amiria et les siens tous les réfugiés libanais retourneront aux ruines de leurs maisons. Des maisons civiles bombardées et détruites par Olmert et son gouvernement pour une « auto défense » !
