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La souffrance des détenus palestiniens et leurs familles pourra aboutir à une vraie solution à travers l’échange du sold

lundi 5-février-2007

Naplouse – CPI


Dans la ville de Naplouse l’enfant ‘Ahad Yasser Abou Baker n’a pu avoir un jouet qu’en travaillant malgré son tout petit âge quatre ans seulement !

Aussi petit il ne peut comprendre les tractations politiciennes ni comment la volonté mondiale a voulu couper toutes les ressources économiques du peuple palestinien ni comment sa mère pourtant fonctionnaire ne trouve pas la possibilité de lui acheter un simple jouet.

Il a su qu’il n’y avait qu’une solution : travailler. Il a alors proposé à un commerçant de l’engager. Sa mère l’a encouragé. « C’est une idée symbolique il a voulu être indépendant et faire face à cette vie si compliquée je l’ai encouragé » dit sa mère. Elle paye même son tout petit salaire de trois shekels. En retournant à la maison il demande à sa maman d’épargner son argent pour qu’elle ne dise plus qu’elle n’a pas d’argent lorsqu’il demande d’acheter un quelconque jouet.

La petite histoire de cet enfant reflète la souffrance dans laquelle vivent les familles palestiniennes dont le chef est dernière les barreaux. En effet le père de l’enfant ‘Ahad et détenu depuis le 10 avril 2004 pour trois fois la perpétuité plus quarante ans. Les Sionistes l’accusent d’avoir été un responsable des brigades des Martyrs d’Al-Aqsa branche militaire considérée sur le compte du Fatah.


Une famille sans chef

La femme du détenu la maman de ‘Ahad affirme que le salaire de son mari détenu étant fonctionnaire avant l’arrestation ainsi que son salaire ne sont pas arrivés depuis de longs mois depuis des lustres.

Elle n’a eu que trois cents dollars en tant qu’emprunt. Que peut-elle faire avec une pareille somme ? se demande-t-elle. De plus elle doit envoyer une partie de cette somme à son mari pour ses besoins achetés de la cantine de la prison sioniste. Ainsi les dettes s’accumulent avec les loyers impayés.


L’histoire de Chalabana


L’histoire de cet enfant n’est pas la seule. Elles sont nombreuses les histoires de la souffrance dans laquelle vivent les familles palestiniennes. Abou Hossam est un instituteur en retraite. Il a six garçons dont trois sont dans les prisons sionistes. La femme de l’un d’entre eux a perdu son enfant pendant sa sauvage arrestation lorsque les soldats de l’occupation israélienne ont envahi leur maison dans le camp de Nour Chams.

Abou Hossam montre son étonnement et son indignation du silence international face à la cause des captifs palestinien qui ont été enlevés de leurs maisons et jetés dans les prisons sionistes sous toute sorte de torture. Cependant ce même monde réagit violemment lorsqu’il s’agit d’un seul soldat sioniste.

La mère de l’enfant ‘Ahad Yasser est d’accord avec lui sur le fait que l’enlèvement du soldat sioniste a permis de jeter la lumière sur la souffrance des captifs palestiniens. Que fera-t-il ce monde si les captifs israéliens avaient été en nombre de dix mille comme c’est le cas des Palestiniens ? se demande-t-elle.


Les donations


Les familles palestiniennes constatent que la souffrance de leurs enfants dans les prisons sionistes n’attire l’attention des médias internationaux régionaux et arabes et même locaux que lorsqu’il y a un évènement spécial.

Mohammed Bacharat vice-directeur de l’association d’Ansar Al-Sajin qui s’intéresse aux captifs croit que chaque moment de la vie d’un détenu représente un évènement humain social national et politique digne d’être médiatiquement couvert. L’accumulation de ces évènements désignera une meilleure image de la réalité des prisons sionistes et de la souffrance des captifs et de leurs familles.


Une mère de quatre détenus


Quatre garçons d’Om Baker sont derrière les barreaux des prisons sionistes. Elle croit que l’enlèvement du soldat sioniste par les factions de la résistance palestinienne pourra constituer une chance pour leurs familles de rencontrer leurs enfants. Comme toute mère palestinienne elle lance un appel pour ne montrer aucune indulgence dans l’affaire du soldat enlevé.

Om Baker affirme qu’après de nombreuses mauvaises expériences son état psychologique ne lui permet plus aucun choc. Elle sait que la crise du soldat enlevé ne ramènera aucun de ses enfants.

L’histoire des captifs palestiniens dans les prisons de l’occupation est en réalité l’histoire de leurs sacrifices et l’histoire de la souffrance de leurs familles. Toutes les histoires affirment enfin que toutes les solutions données jusqu’alors ne sont que partielles. Elles n’ont montré aucune utilité.

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