Ramallah – CPI
L’Autorité des Affaires des Prisonniers et le Club des Prisonniers Palestiniens ont pleuré le martyr et le prisonnier libéré Abdul Aziz Salha, assassiné par l’occupation israélienne à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, jeudi à l’aube.
L’Autorité des Prisonniers et le Club des Prisonniers ont souligné, dans une déclaration commune, que le martyr Salha (43 ans) de la ville de Deir Jarir, Ramallah, avait été arrêté en 2000 et que l’occupation l’avait alors condamné à la prison à vie, puis il a été libéré dans le cadre de l’accord « Fidélisation des libres » en 2011 et éloigné la bande de Gaza.
L’Autorité des Prisonniers et le Club des Prisonniers ont présenté leurs condoléances à la famille du martyr Salha et à ses deux frères, la prisonnière Fatima Farakhna et le prisonnier Majid Salha, qui sont détenus administrativement depuis mai de cette année.
La Commission et le Club ont indiqué que l’occupation n’a jamais cessé de cibler les prisonniers libérés, qu’il s’agisse de ceux qui ont été libérés dans le cadre d’accords d’échange ou de ceux qui ont passé des années et ont été libérés après la fin de leur peine à Gaza et en Cisjordanie.
Elle a ajouté que ce ciblage se traduit par des assassinats et des exécutions, ainsi que par des arrestations répétées, notant qu’un grand pourcentage des personnes ciblées lors des récentes campagnes d’arrestation étaient des prisonniers libérés qui ont passé des années dans les prisons de l’occupation.
Jeudi à l’aube, les forces d’occupation ont assassiné le prisonnier libéré, Salha, après que des avions militaires ont ciblé une tente pour personnes déplacées à l’intérieur d’une école à côté de la clinique gouvernementale à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.
Le Bureau d’information des prisonniers a déclaré que le prisonnier libéré, Salha, était devenu un martyr lors d’un raid à Deir al-Balah, soulignant qu’il était le propriétaire de la célèbre photo prise à Ramallah après le meurtre de deux soldats à l’intérieur du commissariat de police en 2000. .
