Gaza – Centre palestinien d’information
La fillette Rihaf Saad (4 ans) est assise, ne sachant pas ce qui se passe autour d’elle, si ce n’est qu’elle a perdu ses jambes à cause d’un raid sioniste perfide qui a visé sa maison dans l’ouest du camp de Nusseirat, au centre de la bande de Gaza.
La petite Rihaf, belle et innocente, n’a rien fait, ne comprend pas les événements de ce génocide ; elle ne sait que ses jambes ont disparu, une fois pour toutes.
Bombardement après l’annonce de la sécurité de la zone
Son père déclare au correspondant du centre palestinien d’information : « Les avions d’occupation ont bombardé la maison après l’évacuation de la zone, alors qu’elle avait été à nouveau classée comme sécurisée. Nous sommes rentrés chez nous, et l’occupation a de nouveau bombardé la maison sans aucun avertissement, ni justification. »
Il ajoute que Rihaf a perdu ses membres sur le coup et que son grand-père a été tué, sans aucune humanité de la part de l’occupation à mentionner.
Au moment du bombardement, il n’y avait que Rihaf, son grand-père martyr et son frère, qui a été blessé, tandis que l’occupation détruisait la maison sur eux avec arrogance et terreur.
Depuis l’incident, Rihaf souffre psychologiquement après la perte de ses membres inférieurs.
« Où sont mes jambes ? »
« Où sont mes jambes, papa ? Mes jambes sont détruites », répète Rihaf à son père, qui implore pour faciliter son voyage à l’étranger pour recevoir des soins, car son traitement n’est pas disponible dans la bande de Gaza.
Il poursuit : « Quand Rihaf voit des enfants marcher sur leurs jambes, elle entre dans une crise de larmes hystériques, dans un état psychologique difficile. »
Tout ce que son père rêve, c’est de pouvoir lui faire poser des prothèses en dehors de la bande de Gaza.
Des milliers d’amputés
Selon un rapport publié par l’Organisation mondiale de la santé, environ 4000 amputations ont été réalisées sur des enfants dans la bande de Gaza depuis le début de l’agression sioniste néonazie et sadique le 7 octobre dernier.
De son côté, l’organisation « Médecins Sans Frontières » a déclaré que les amputés à Gaza sont exposés à des complications mortelles en raison du manque de soins et de matériel médical approprié, dans un contexte de pénurie d’équipement dans la plupart des hôpitaux, en plus de la fermeture continue des frontières empêchant l’accès à des traitements nécessaires pour faire face aux défis physiques et psychologiques.
Le père de Rihaf pleure et se demande quel est le péché commis par sa petite fille pour qu’elle passe le reste de sa vie sans membres, dans un état de santé et psychologique choquant. Depuis le début du génocide, les enfants ont été une cible principale de la machine terroriste sioniste, avec la documentation de la mort et des blessures de dizaines de milliers d’entre eux.
