Urgent

Wed 25-September-2024

A Hébron les montagnes sont interdites d’accès aux randonneurs palestiniens

mardi 9-avril-2013

Au sud de la Cisjordanie la nature et le temps sont beaux les brousses et les arbres attirants le printemps et le soleil séduisants. C’est l’éclat ; c’est l’espoir ; c’est la vie. En revanche les occupants sionistes ne laissent guère aux habitants palestiniens qui sont de la région en profiter. Soit ils les déclarent zones protégées soit zones militaires fermées selon leur humeur.

Sécurité étouffante

Il s’agit d’Al-Khalil riche en montagnes en vignes en brousses en arbres en oliviers. Cependant la région est malade à cause de ces champignons toxiques qui poussent partout : les colonies et les points militaires de l’occupation sioniste.

Abdou Al-Hadi Hantech expert en colonisation dit au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) que plus de 65% des terrains du département d’Al-Khalil se trouvent sous la dominance sioniste. Entre casernes militaires terrains d’entraînement colonies et zones protégées le Palestinien ne se sent plus en sécurité. Il vit en prison.

Des brousses entières ont été confisquées pour le compte du mur de séparation discriminatoire. Les brousses restantes les colons y ont libre accès et les Palestiniens n’ont rien se plaint Abou Mohammed Amro du village de Dir Razeh à notre Centre Palestinien d’Information (CPI). Les occupants sionistes font tout pour isoler le village et réduisent par conséquent le plus possible les excursions printanières familiales.

Danger de mort

Al-Alamiyya d’Al-Saabia Wadi Al-Qaf Beit Kahel Al-Fawar Hidjra Al-Samou font partie des belles brousses de la région sans parler de ces larges brousses de l’ouest de Dir Al-Assal Beit Awwa et des villages avoisinants dévorés par le mur de séparation discriminatoire.

« Avant la construction du mur de séparation discriminatoire toujours nous allions les jours de printemps et d’été nous promener dans les brousses du côté ouest de nos terrains. Des lieux de détente en dépit des jours interdits. Mais après le mur le soldat (de l’occupation sioniste) nous menace de tirer si nous nous approchons du lieu » dit Ahmed Al-Chawarima de l’ouest de la ville d’Al-Khalil.

Les brousses étaient des lieux de détente qui se sont transformées en sources d’inquiétude en devenant des terrains d’entraînement militaire dit Al-Chawarima.

Dans les brousses d’Al-Fawar et Dora les gens n’ont même pas le droit de s’arrêter sur les côtés de la rue ni les voitures de tomber en panne !

Non seulement les familles n’ont pas le droit d’aller en excursion printanière dans cette belle nature palestinienne mais elles ne sont pas non plus autorisées à s’arrêter sur la route principale pour ne pas gêner les habitants de la colonie sioniste de Beit Hadjay installée sur les territoires palestiniens.

Les occupants sionistes mettent la main sur les brousses mais aussi sur les sources d’eau sur tout le patrimoine sur toutes les montagnes. Le Palestinien n’a même pas le droit d’y faire une excursion. Les occupants sionistes le poussent à obtenir une autorisation de voyage à l’intérieur des territoires occupés en 1948 dans le but d’y dépenser son argent. Quelles idées abjectes ont ces occupants !

Lien court:

Copied