Californie – CPI
Mardi, de nombreuses organisations civiques américaines ont exprimé leur mécontentement et leur opposition à un projet de loi déposé en Californie appelant à « l’interdiction des manifestations pro-palestiniennes ».
Un communiqué publié par l’Union américaine des libertés civiles de Californie explique que le projet, présenté par le sénateur de l’État Steve Glazer en février dernier, pourrait créer « un dangereux précédent pour dissuader la liberté d’expression sur les campus universitaires de l’État ».
Le syndicat a ajouté dans sa déclaration : « Nous espérons que ce projet sera mis en œuvre d’une manière qui restreint de manière injustifiée la liberté d’expression », selon l’Agence Anadolu.
De son côté, Lina Sabbagh, représentante du Conseil pour les relations américano-islamiques (CAIR) dans l’État, a déclaré que la version originale du projet de loi visait à « clairement criminaliser les manifestations pro-palestiniennes ».
Sabbagh a décrit le projet de loi comme une tentative d’interdire le slogan « La Palestine sera libérée du fleuve à la mer », soulignant que l’objectif de ce projet est clairement visible.
Sabbagh a ajouté que le projet de loi donnerait aux universités « plus de capacités » pour punir les étudiants qui organisent des manifestations en soutien à la Palestine.
Il convient de noter que le sénateur Glazer a présenté le projet de loi en février, exigeant que les écoles de l’État adoptent et mettent en œuvre des règles contre le harcèlement, la discrimination et « les comportements qui créent un environnement hostile dans les écoles et les universités ».
Bien que le projet ait reçu une majorité de voix au Sénat en mai dernier, il doit être adopté par la Chambre des représentants de l’État, puis obtenir l’approbation du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, pour devenir une loi.