Gaza – Centre d’information palestinien
Une promesse que nous la reconstruirons
Ces mots ont été écrits par un Palestinien sur les murs d’une maison détruite par les bombardements sionistes au nord de Gaza, envoyant un message de fermeté et de défi à l’occupation, qui tente depuis 28 jours de vider la zone de sa population.
Les dessins et les écrits sur les murs sont devenus un moyen d’exprimer la fermeté, le défi et la résistance à l’occupation dans le nord de la bande de Gaza, qui fait face à l’une des campagnes de nettoyage ethnique sionistes les plus violentes depuis le 5 octobre dernier.
Sur le mur d’une maison, un artiste palestinien a peint le tableau d’une femme palestinienne tenant son enfant autour d’une mare de sang, avec des maisons détruites en arrière-plan, avec l’écriture en anglais : Stop the war.
Nous resterons et nous ne partirons pas
Amer Khalil a déclaré au Centre d’information palestinien : L’occupation tente de nous tuer et de nous déplacer, et nous lui disons par tous les moyens, y compris par ces mots et ces dessins, que nous restons et ne partirons pas. Nous sommes les propriétaires des droits et la terre et nous reconstruirons nos maisons.
Sur les murs d’une autre maison, il a écrit : « Ma maison, même s’ils te démolirent, je ne partirai pas », pour exprimer l’engagement des Palestiniens à rester, malgré la guerre génocidaire et les massacres brutaux lancés par l’armée d’occupation sionise il y a quelques jours, dans le but de déplacer la population et de transformer le nord de la bande de Gaza en zone tampon.
Ordres de déplacement
Pendant environ un mois, les forces d’occupation ont émis cinq ordres de déplacement, dont le plus récent date de vendredi matin, à l’encontre des citoyens du nord de Gaza, et ont commis des dizaines de massacres dans des maisons et des centres d’hébergement, au cours desquels elles ont tué plus de 1 200 Palestiniens et blessé plus de 2 000 autres.
Les phrases ou dessins enregistrés sur les murs oscillaient entre le rejet des déplacements forcés et les appels à arrêter la guerre contre Gaza. L’une des phrases les plus marquantes est : « Arrêtez la guerre, liberté est pour la Palestine, et demain nous la reconstruirons. Même les oiseaux de Gaza ont deux ailes et ne migrent pas. Mon père est toujours sous les décombres, Je ne partirai pas, Nous resterons comme le thym et les olives.
Le 5 octobre, l’armée d’occupation a lancé des opérations de bombardement sans précédent sur le camp, la ville de Jabalia et de vastes zones du nord de la bande de Gaza, avant de l’envahir le lendemain, au milieu d’avertissements selon lesquels elle cherchait à mettre en œuvre le plan des généraux de vider le camp et tout le gouvernorat.
Depuis le 7 octobre 2023, l’entité, avec le soutien absolu des États-Unis, mène une guerre contre Gaza, qui a fait plus de 144 000 martyrs et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 personnes disparues, au milieu de destructions massives, et une famine qui a tué des dizaines d’enfants et de personnes âgées, dans l’une des pires catastrophes de l’humanité.
