Naplouse – CPI exclusif
Les dernières opérations d’agression sioniste en Cisjordanie menées par l’armée d’occupation à l’encontre du mouvement de résistance islamique « Hamas » et qui ont aboutie à l’arrestation de plus de 300 des plus importants activistes du Hamas en deux jours s’effectuent en phase avec une reprise des politiques d’agression directe de la part des forces occupantes ainsi que des attentats ciblés à l’encontre des activistes de la résistance palestinienne en bande de Gaza.
La campagne militaire sioniste menée par l’armée d’occupation les dimanche et lundi derniers (25-26/9) s’est déroulée en application à la décision émanant du conseil des ministres présidé par Ariel Sharon. Néanmoins son horaire et la nature des individus qui se sont fait arrêtés révèlent qu’elle ne constitue pas vraiment une opération militaire vu les objectifs stratégiques visés. Cette opération intervient en effet quelques jours après une recrudescence des agressions de l’occupant à l’encontre de la bande de Gaza et en réponse aux festivités organisées par les factions palestiniennes et notamment le mouvement de résistance islamique « Hamas » ; qui étaient organisées à l’occasion de la victoire et de l’expulsion de l’occupant de la bande.
Cette campagne d’arrestation qui s’est concentrée en matière d’effectif au sud et en matière d’ « innovation » au nord de la Cisjordanie vu l’arrestation des plus importants leaders politiques et médiatiques du mouvement Hamas tel que le Cheikh Hassan Youssef le Dr Mohammad Ghazal et le Cheikh Taïssyr Omrane. Cette campagne a également abouti à la détention d’un nombre d’hommes populaires et militaires et de nombreux d’orateurs qui occupent des places administratives et organisationnelles dans les rangs du Hamas.
Des activistes dans le domaine humanitaire et d’autres au sein des organisations de la société civile qui soutiennent le Hamas ont été arrêtés ainsi que différents activistes et étudiants de syndicats dépendants du Hamas des membres de conseils locaux élus lors des deux premières étapes des élections ainsi que les candidats de la troisième étape électorale. Tout ceci laisse la porte grande ouverte des spéculations pour ce qui est de cerner les objectifs à long terme de cette campagne ; surtout que le nom de l’opération « Première pluie» est une appellation très répandue dans la littérature du Hamas et dévoile donc un message important adressé d’abord à la société sioniste au mouvement Hamas aux autres factions de résistance et au peuple palestinien et enfin aux gouvernements et régimes dans les pays arabes.
Le début du mal
Les plus importantes mesures annoncées dans le cadre de ce vaste plan d’agression parrainé par le ministre de la sûreté sioniste Shaul Mofaz le matin du samedi 24/9 sont les suivantes : persister dans la politique des assassinats ciblés visant des activistes de la résistance palestinienne et attaquer leur bases sous prétexte de défendre la sécurité des sionistes. Ce plan appelé « Première pluie » prévoit aussi de nouvelles vagues d’arrestations dans les rangs de la résistance palestinienne l’attaque de ses bases et le lancement d’une série d’assassinats ciblés non délimités dans le temps. De plus ce plan perpétue le blocus complet autour de la bande de Gaza et de la Cisjordanie ce qui empêche les ouvriers palestiniens de pénétrer dans l’entité sioniste.
Néanmoins les analystes politiques considèrent qu’entraver la marche politique du Hamas et l’empêcher de pénétrer au sein du parlement palestinien sont les objectifs réels les plus importants de ce plan ainsi qu’interférer sur sa performance politique dans les élections locales qui entrent leur troisième phase. Ce plan caractérise aussi bien sur la nature des relations historiques qui existent entre l’occupation et le mouvement Hamas. Il tend à empêcher le Hamas d’exploiter sa victoire en bande de Gaza mais le plus important c’est que ce plan n’est qu’une tentative désespérée de Sharon d’exporter sa crise politique interne qui menace sa place de leader du parti du « Likoud » l’électorat extrémiste a en effet retiré sa confiance de Sharon après la fuite de son armée et la retraite de ses colons de la bande de Gaza.
Entraver la participation aux élections
Le Dr Abdelrahman Qassem professeur des sciences politiques à l’université nationale de Najah considère qu’entraver la marche du Hamas vers le parlement est la première des priorités de Sharon dans cette campagne. Il affirme : « les individus arrêtés sont de ceux qui sont capables de mobiliser l’opinion et de la rassembler en masse autour du Hamas voila pourquoi je pense qu’une coïncidence entre l’horaire de cette vague d’arrestation et l’approche des élections législatives n’est pas due à un hasard. »
En outre d’autres analystes politiques et écrivains voient en cette campagne une mise en application des nombreuses menaces proliférés par le commandement sioniste durant la dernière période lorsqu’il a assuré sa volonté d’empêcher Hamas d’atteindre le parlement quelque soit le prix à payer. Cette campagne se voit dotée d’une dimension internationale lorsque Condoleza Rice ministre des affaires étrangères américaines considère qu’il est du droit d’ « Israël » de faire ce que bon lui semble pour empêcher la participation de Hamas aux élections. Le Dr Qassem minimise néanmoins la portée de la position américaine et affirme : « l’occupation n’a pas besoin d’un feu vert clair de la part des Etats-Unis d’Amérique puisqu’elle possède une permission continuelle de la part de Washington de faire ce que bon lui semble.
Viser le Hamas pour l’empêcher de participer aux élections demeure encore chez les médias le titre prédominant d’une quelconque analyse de la crise. D’avantage encore les médias se sont tellement disputés cette version d’analyse que cela a poussé le site d’une des agences de presse a affirmé d’après sa description comme étant des sources proches du Hamas que sept des détenus à Naplouse sont des candidats probables aux élections législatives; alors que le Hamas n’a annoncé qu’aujourd’hui les noms de ses candidats sans jamais le faire avant ni clairement ni même implicitement. »
Les élections locales dans leur troisième phase vont se dérouler jeudi prochain ont apparemment trouvé une place elles aussi dans l’agenda politique sioniste malgré leur caractère humanitaire. En effet Ghanem Sawalmeh coordinateur au haut comité des élections locales du mouvement islamique Hamas dans la région de Naplouse affirme que la dernière grande vague d’arrestations diffère des précédentes car elle ne s’est pas appuyée sur des informations des services de renseignements généraux qui rendent compte du danger des détenus sur la sécurité israélienne. La dernière campagne en effet a atteint des personnalités actives à l’échelle sociale et qui possèdent une influence logistique sur l’opinion palestinienne grâce aux manifestations culturelles et médiatiques organisées. Il affirme : « il est clair que ce qui est recherché c’est affaiblir la position du Hamas lors de ces élections en éloignant ces personnalités même temporairement jusqu’à la fin des élections. »
En effet le grand nombre de détenus candidats aux différents conseils surtout les candidats à la présidentielle dans les listes de « la réforme et du changement » et du mouvement islamique dans la région de Ramallah confirme bien la théorie de Sawalmeh.
Celui-ci prévoit aussi l’échec attendu de la politique sioniste : « plus l’occupant arrête un individu et plus sa popularité augmente parmi les foules qui restent habituées à accorder plus de valeur à ses leaders en fonction de leur prouesses au combat national et de leur ténacité face à l’occupant. » nous dit-il. Le Dr Qassem partage l’opinion du Dr Sawalmeh concernant les élections législatives il affirme : « je crois que la campagne sioniste va augmenter les chances du Hamas pour gagner ces élections législatives car le mouvement va gagner la sympathie des foules en tant qu’organisation qui fait face à l’occupant et qui subit ses répressions. »
Raafat Nassif membre de la direction politique du Hamas et détenu en plein désert dans la prison de Naqab appuie également cette analyse et rappel le caractère institutionnel de son mouvement la légitimité de ce mouvement est basée sur la résistance contre l’occupation et sur son entêtement professionnel face aux mesures répressives de l’occupant.
Il ajoute : « notre bataille avec l’occupant a prouvé que leurs mesures répressives envers le Hamas accorde au mouvement la confiance des foules et augmente de sa force les périodes historiques qui connurent le plus de soutien au mouvement sont celles qui ont témoigné une recrudescence de la guerre sioniste contre le mouvement ce qui est notre cas aujourd’hui. »
Le vol d’une victoire
Outre la volonté d’entraver la candidature du Hamas lors des élections locales et législatives un certains nombres de chercheurs et d’analystes politiques pensent que des causes personnelles dans la personnalité de Sharon sont derrière le lancement de cette campagne . Sharon est effet connu pour sa volonté de mélanger ses désirs politiques et personnels car tout le monde se souvient du maintient du président Yasser Arafat sous le blocus qui était due à sa haine personnelle à son égard.
Les festivités de la victoire et les grands défilés militaires des factions de résistance palestinienne à Gaza notamment le grand défilé du Hamas où les brigades d’Alqassam sont apparues telle qu’une armée qui a expulsé Sharon de la bande ont augmenté la haine de Sharon envers ce mouvement son ennemi stratégique. Il a alors voulu rappelé le Hamas que les les territoires palestiniens sont toujours sous sa domination et son contrôle et qu’il reste capable de frapper le mouvement même s’il s’est retiré de cette région.
Le transfèrement des défilés et des grandes festivités vers la Cisjordanie et l’apparition d’un grand nombre de militants armés du Hamas notamment dans la région de Ramallah dans la même tenue et de la même manière dans lesquelles ils apparaissaient à Gaza ; tout cela effraye Sharon qui commence à craindre que la Cisjordanie suit l’exemple de la bande de Gaza sur le chemin de la libération. Sharon craint que le rapprochement dépasse les défilés militaires et les festivités pour atteindre une application effective du combat sur le terrain.
Toutes ces images qui troublaient les rêves de cet homme l’ont poussé à prendre la décision de déclarer une guerre ouverte contre le mouvement présent en Cisjordanie avant qu’il ne soit contraint de déclarer une guerre beaucoup plus difficile a mené s’il est contraint à s’enfuir. Le leader Nassif en parle et dit : « évidemment Sharon est en colère du fait des manifestations de victoire elles l’ont effectivement révélé sous une image qu’il ne peut supporter une image commentée par les journalistes sionistes qui ont décrit un Sharon couard qui s’enfuit face aux missiles aux bombes et aux opérations d’assaut et de tunnels minés ; alors que Sharon veut justement cacher cette image à son Etat et au reste du monde. Voila pourquoi sa dernière campagne militaire prend un aspect de vengeance contre les palestiniens et le mouvement Hamas. »
Nassif indique par ailleurs que de nombreuses mesures ont été prises par Sharon pour priver les palestiniens de la joie de la victoire il annonce en effet la mise en place d’une zone de « no man’s land » au nord de la bande de Gaza afin de montrer la volonté sioniste de troubler la clarté de la victoire palestinienne.
Ainsi l’expérience sioniste au sud Liban avec le Hezbollah et le silence sioniste face aux festivités libanaises a affaibli leur position en ce qui concerne de nombreuses affaires et les a pousser à avouer que ce qui s’est passé au sud Liban constitue une défaite cuisante à leur puissance militaire. Les sionistes ne veulent pas que cette situation se reproduise à la bande de Gaza c’est pourquoi leur aviation a bombardé l’escorte des brigades de Ezz Edine Al Qassam lors de la manifestation et du défilé de Jabalia bombardement qui a entraîné la mort de 20 palestiniens et qui en a blessé 80 autres outre de nombreuses campagnes d’arrestation dans les rangs du Hamas en Cisjordanie.
La nature du comportement
Les analystes politiques ne se fatiguent pas pour trouver les causes de la dernière campagne militaire sioniste lancée contre le Hamas compte tenu qu’elle ne rompte pas avec le mode de comportement entre le mouvement et l’occupation. De plus certains écrivains et journalistes sionistes voient en cette campagne un résultat inévitable de la nature idéologique du conflit israélo/palestinien.
Certains écrivains sionistes ont tenté de profiter de la situation explosive pour ajouter un mot d’incitation à la liste préparé pour l’agression contre le Hamas ainsi Tesvi Beryl écrit dans le journal sioniste Haaretz que l’existence du Hamas est l’assurance de négociations inévitables et nécessaires avec l’autorité palestinienne dans un article intitulé : « que feront nous sans le Hamas ? » sans oublier bien sûr que l’un des bienfaits est de faire porter à l’autorité palestinienne une partie de la responsabilité de l’affrontement avec le mouvement dont il avoue la puissance. L’écrivain a essayé aussi de profiter de la situation pour attaquer l’unité nationale palestinienne en affirmant que l’autorité palestinienne et l’occupant font face ensemble au Hamas. »
De même Hamas de son coté ne perçoit pas dans cette affaire un changement de l’attitude sioniste à son égard. Nassif va même plus loin lorsqu’il dit : « nous n’attendons pas de l’ennemi qu’il adopte une politique autre que celle des agressions à notre égard. Hamas depuis sa création a choisi pour elle-même la voie de la résistance à l’occupation et son combat jusqu’à l’expulser des territoires palestiniens. Cette décision est irrévocable et ne sera jamais révisée quelques soient les changements de stratégies pris par le mouvement ; c’est pourquoi tombent dans l’erreur ceux qui pensent que les tentatives ennemies pour soumettre le Hamas vont s’arrêter si celui-ci annonce sa participation aux élections.
La logique des choses dit que le Hamas a acquit sa légitimité par la résistance à l’occupation une légitimité qui ne peut engendrer que la guerre de la part de l’occupant. Ainsi la guerre sioniste contre le Hamas ne s’arrêtera pas jusqu’à ce que le mouvement arrête la résistance chose qui n’arrivera jamais. La guerre est donc ouverte sa recrudescence peut évoluer mais elle reste malgré tout une guerre qui nécessite des échanges de coups jusqu’à ce qu’un des deux cotés s’affaisse et avec l’aide d’Allah ce sera l’occupant qui s’abaissera. »
La politique des prescriptions
Ce qu’évoque Nassif reste le plus valable après un rapide coup d’œil sur les déclarations sionistes suite à la débandade de Gaza. En effet des déclarations de sources sionistes hautes placées affirment qu’il est de la responsabilité de l’autorité palestinienne d’opprimer la résistance et qu’il est du devoir des pays arabes qui possèdent des relations secrètes avec Israël de les rendre ouvertes ainsi que d’autres déclarations qui révèlent la volonté sioniste de consolider leur politique de prescriptions sur autrui.
Les sionistes avaient dicté à l’OLP la modification de sa charte et à certains pays arabes le changement de leurs programmes scolaires. Ils ont dicté à l’Europe l’ordre de placer Hamas et les autres factions de la résistance sur la liste des organisations « terroristes » et maintenant ils dictent à l’autorité palestinienne leur volonté d’expulser le Hamas de la vie politique et aux arabes de reconnaître ouvertement leur entité.
Enfin Sharon regarde autour de lui et remarque que les seuls qui refusent de se plier à ses prescriptions sont les factions de la résistance palestinienne et à leur tête le Hamas ! Voila pourquoi il tente maintenant de dessiner une image sombre pour l’avenir du mouvement en usant de la force militaire dont il dispose et pour « dresser » les autres à obéir à ses volontés et dessiner le sombre scénario de l’avenir de ceux qui lui diront « non ». Sharon ne comprend pas en fait que le Hamas est parvenu à résister à ses prescriptions et à les refuser même après l’échec d’autres groupes bien plus puissants que lui.
Exporter la crise
Il n’est pas exclu que l’une des causes de la nouvelle campagne sioniste lancée par Sharon soit une raison interne. En effet le vieux terroriste suite à sa défaite à Gaza vit maintenant une situation difficile au sein de son parti qui menace d’anéantir son destin et sa vie politique et militaire après près de 60 ans d’une vie terroriste qu’il a vécu et noyé dans le sang jusqu’aux oreilles !
Les sondages d’opinions au sein du Likoud assurent que son adversaire le terroriste Benyamin Netanyahou est en tête. Les terroristes sionistes l’ont donc abandonné ils l’ont accusé d’avoir transformer le Likoud en un parti de gauche du fait de sa retraite de la bande de Gaza. C’est pourquoi cela le pousse aujourd’hui à exporter sa crise interne vers la scène palestinienne.
Il cherche en effet par cette recrudescence des combats à gagner les voix les plus extrémistes à l’intérieur du Likoud. Il a ainsi lancé sa campagne militaire deux jours seulement avant que le comité central du parti ne demande à Netanyahou la tenue d’un vote interne le lundi prochain concernant sa future présidence. Cette campagne militaire a d’ailleurs été intitulée « Première pluie » de manière à rendre implicite le caractère croissant de son intensité dans le but de convaincre le Likoud qu’il se prépare plus pour sa guerre contre le Hamas.
En outre Sharon n’est ni aveugle ni incapable de lire l’Histoire il comprend bien que plus il répand le sang palestinien plus il sera respecté par la société sioniste et plus il se rapprochera des extrémistes sanguinaires de son parti.
Ainsi il a trouvé que la seule campagne susceptible de sauver son avenir politique c’est de lancer ses forces contre le Hamas. Surtout que l’homme commence à perdre sérieusement patience en essayant d’équilibrer entre ses réussites extérieures dues à son retrait de la bande de Gaza tel que l’aide financière américaine et les relations « normalisées » avec les pays arabes et islamiques ses pertes intérieureset son échec partisan.
Or le vieillard ne supporte pas de voir ses ennemis du camp Netanyahou profiter de ses propres réussites extérieures ! Il a alors décidé de noyer les palestiniens dans le sang ce qui lui permettrait de nager dans l’argent qui va s’écouler à flot de l’extérieur et de profiter de la nouvelle amitié arabe.
L’échec : seul allié de Sharon dans sa guerre contre le Hamas
Si Sharon pense que sa dernière campagne contre le Hamas va parvenir à l’anéantir comme l’a annoncé Mofaz la majorité des observateurs considèrent que cette campagne ne pourra dans le meilleur des cas que convaincre certains partisans de droite qu’il est toujours capable jusqu’à maintenant de diriger le Likoud. Mais ce vieillard ne gagnera à travers cette campagne plus qu’un « bravo » de la part de quelques naïfs de sa société ; mais en ce qui concerne le Hamas tout le monde est d’accord que le mouvement dépassera cette campagne comme ses précédentes et c’est ce que dit le Dr Qassem : « je crois que le Hamas va dépasser cette campagne car le mouvement à déjà vécu ces expériences. N’oublions pas l’expérience de Marj Ezzouhour qui a poussé le Hamas vers l’avant au lieu de l’anéantir comme prévoyaient les plans de l’occupant à cette époque. »
Le Dr Qassem n’envisage pas que cette campagne laisse des effets sur la situation organisationnelle du Hamas et sur sa structure du fait que c’est un mouvement d’institutions qui est capable de remplacer rapidement les cadres qu’il perd. »
Quand au membre de la direction politique du Hamas Nassif il affirme : « le mouvement depuis sa création n’a jamais agit dans un climat de liberté. Il s’est habitué à s’accommoder avec ce genre de campagne militaire. Et je ne veux pas uniquement dire par là qu’en final le mouvement sera le seul bénéficiaire tout en rappelant tous ceux qui ont connu Hamas qu’il a toujours innové pour dépasser les épreuves et les coups qui sont devenus son environnement naturel.
Ce genre d’arrestations peut provoquer des troubles sporadiques à court terme pour coordonner les actions mais le Hamas et sans aucun doute est préparé quotidiennement à ce genre d’arrestations et prend donc tout ceci en compte et se prémunit. Les protections et les préventions de ses cadres ne permettent pas à l’occupation de porter un coup au mouvement par les arrestations. »
