Gaza – CPI
La municipalité de Deir al-Balah, située au centre de la bande de Gaza, a averti que la décision récente de l’Occupation sioniste d’évacuer plusieurs quartiers de la ville de Deir al-Balah, ainsi que de demander l’évacuation de certaines zones au centre et au sud de la bande, entraîne de graves crises humanitaires.
Elle a expliqué que la réduction de la zone humanitaire dans le sud de 30 km à 20 km a conduit à une surpopulation et à une congestion extrême des habitants dans une étroite bande de terre, sous une chaleur intense, ce qui a provoqué des maladies et des épidémies.
La municipalité a également signalé une augmentation sans précédent du nombre de déplacés dans la ville de Deir al-Balah, atteignant près de 1 000 000 de personnes réparties dans environ 200 centres d’hébergement, faisant de Deir al-Balah, la région la plus accueillante pour les déplacés de l’histoire et au niveau mondial par rapport à sa superficie.
Elle a confirmé qu’il n’y a pas de lieux où les déplacés peuvent se réfugier, en raison de l’étroitesse de la zone humanitaire définie par l’ennemi occupant sioniste, les contraignant à errer dans les rues et les routes.
La municipalité a annoncé son incapacité à fournir les services nécessaires aux habitants, en raison de la mise hors service de plusieurs puits et réservoirs d’eau situés dans les zones que l’ennemi occupant a demandées à évacuer. Ces installations fournissaient 60 % de l’eau aux habitants, ce qui entraînera de grandes difficultés pour obtenir de l’eau, notamment dans ces conditions de chaleur extrême.
La municipalité de Deir al-Balah a également confirmé l’accumulation de déchets dans les rues, les routes et les centres d’hébergement, en raison de l’incapacité des véhicules municipaux à accéder à la décharge attribuée pendant la guerre, située dans la zone que l’Occupation terroriste sioniste a demandée à évacuer. Cela pourrait entraîner la propagation d’épidémies et de maladies, surtout après la découverte du premier cas de poliomyélite.