Gaza – CPI
L’Autorité des Affaires des Prisonniers et des Ex-Prisonniers et le Club des Prisonniers ont confirmé le martyre du prisonnier Islam al-Sarsawi, qui a été arrêté par l’occupation israélienne dans le quartier de Shuja’iya, dans la bande de Gaza, après avoir été soumis à des violences et torture à l’intérieur du camp de Sde Teman.
« Affaires des Prisonniers » et « Le Club » ont déclaré aujourd’hui jeudi dans un communiqué commun, dont une copie a été reçue par l’agence de presse Sanad, que « le prisonnier Islam Al-Sarsawi (42 ans) a été arrêté pendant la récente prise d’assaut du complexe médical d’Al-Shifa par l’armée d’occupation israélienne.
Le communiqué ajoute : » Le prisonnier Al-Sarsawi a été martyrisé après avoir été soumis à la torture dans le camp de Sde Teman. Il fait partie des dizaines de personnes qui sont mortes dans les prisons et les camps de l’occupation, et l’occupation continue de cacher leur identité. »
« Affaires des Prisonniers » et « Le Club » ont déclaré que « selon les données confirmées, Al-Sarsawi a été martyrisé il y a 4 mois, jusqu’à ce que les établissements de prisonniers obtiennent aujourd’hui des informations confirmées sur son sort ».
L’autorité et le club ont expliqué dans une déclaration commune que le martyr captif Al-Sersawi travaille comme officier dans les forces de police et qu’il a été arrêté avec des dizaines d’autres personnes au sein du complexe médical d’Al-Shifa, et que leur sort ou leurs lieux de détention ont été déterminés non révélés à l’époque, suite à une disparition forcée.
Le communiqué indique qu’avec l’ascension du martyr captif Sarsawi, le nombre de martyrs du mouvement captif depuis 1967 est passé à 257, dont 20 ont augmenté depuis le début de la guerre de génocide contre Gaza le 1er octobre, et ils font partie des ceux dont l’identité a été annoncée, ainsi que des dizaines de détenus de Gaza. Ils ont été martyrisés et l’occupation continue de cacher leur identité.
L’Autorité et le Club ont appelé les institutions de la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour mettre fin « au crime de disparition forcée et à l’escalade sans précédent des crimes de torture dans les prisons et les camps de l’occupation, et à ne pas laisser les hommes et les femmes détenues être la proie de l’administration pénitentiaire de l’occupation et de sa politique systématique.
Le communiqué indique : « Aujourd’hui, l’administration pénitentiaire d’occupation bénéficie d’un soutien plus grand que jamais, et avec une décision politique du gouvernement d’occupation, de tuer les prisonniers, alors que les prisonniers sont confrontés aux étapes les plus dures et les plus graves en raison des crimes de torture.
Ils ont appelé à « accélérer la formation d’une commission d’enquête internationale dotée d’un mandat global, pour enquêter sur tous les crimes commis par l’occupation contre les prisonniers hommes et femmes, et à ce que le système des droits de l’homme émerge de son état d’incapacité à mettre fin à la guerre de génocide et d’agression des prisonniers, qui en constitue une autre facette.
Il convient de noter que le nombre de prisonniers dans les prisons d’occupation a atteint plus de 9 900, et ce chiffre n’inclut pas tous les détenus de Gaza.