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Les indices indiquent le criminel… Massacre sioniste à Majdal Shams

jeudi 1-août-2024

Des écrivains et des analystes politiques cités par le Centre palestinien de l’information ont confirme que les importants efforts arabes et internationaux pour tenir l’occupation responsable et la juger pour ces massacres, y compris les massacres qu’elle commet dans la bande de Gaza, qui ciblent les familles, les enfants, les femmes et les civils, et frappent les camps de réfugiés sans aucune sanction.

Ils ont souligné que « la situation actuelle exige de nous de prendre des décisions décisives et fortes, et de se tenir face à l’occupation par tous les moyens disponibles ».

Une vérité stratégique confirmée par Majdal Shams

Pour sa part, l’écrivain et analyste politique Hazem Ayyad a affirmé que ce qui inquiète l’entité sioniste, c’est la réaction du Hezbollah et de la résistance libanaise à toute attaque sioniste contre le Liban, sous le titre de vengeance pour l’incident présumé de Majdal Shams. Cette inquiétude a confirmé que le Hezbollah conserve l’initiative malgré les annonces répétées de l’occupation selon lesquelles elle répondrait avec force. L’inquiétude et les préoccupations sionistes ont affaibli et restreint la réponse israélienne et en ont réduit la valeur et l’importance militaires et politiques.

Ayyad a déclaré dans un article cite par le Centre palestinien d’information que l’occupation semblait les mains liées face au Hezbollah et embarrassée devant les habitants de Majdal Shams, qui ont été touchés par une frappe de missile due à un échec évident du Dôme de Fer. L’occupation a prétendu qu’il n’avait pas répondu à l’attaque, alors que des témoignages confirmés et des vidéos montraient qu’il était responsable des dommages dans la ville syrienne occupée depuis la guerre de juin 1967.

Il a noté que les craintes de l’armée d’occupation concernant la réaction du Hezbollah reposent sur une faiblesse latente de l’armée d’occupation épuisée dans la bande de Gaza. Elle ne peut se déplacer que depuis l’intérieur des blindés et des sites fortement fortifiés, en plus des avions dont les pilotes souffrent de longues heures de vol et qui ont besoin de maintenance après plus de neuf mois de combats.

Ayyad a conclu en disant : « Majdal Shams a révélé que la question du lendemain de la guerre se transforme progressivement en une question du lendemain de l’échec de l’accord des prisonniers et du cessez-le-feu. Où cela conduira-t-il l’occupation ? Vers une incapacité accrue de l’occupation et une usure dans la bande de Gaza, et une escalade en Cisjordanie et sur les fronts du Liban et du Yémen ? Ou vers une guerre régionale au Liban, en Irak, en Syrie et au Yémen ? Ou vers la chute du gouvernement de Netanyahou ? Ou vers une méfiance accrue, une fragmentation et une division au sein de la société de colonisation dans les territoires occupés, devenant ainsi le huitième front impossible à traiter par des bombardements de civils ? »

Objectifs multiples

Le professeur d’éthique politique, Dr. Mohamed Mokhtar Al-Shanqiti, estime que l’armée d’occupation sioniste vise plusieurs objectifs avec cette opération.

Il a souligné dans une publication sur la plateforme X, surveillée par le Centre palestinien d’information, que si l’attaque de Majdal Shams n’était pas due au Hezbollah libanais, il s’agissait d’une opération sioniste complexe visant à atteindre plusieurs objectifs, notamment : prétendre devant le monde que les sionistes ne sont pas les seuls tueurs d’enfants.

Il a affirmé que l’occupation cherche par cette opération à attirer davantage les Druzes dans le giron sioniste.

Un autre objectif mentionné par Al-Shanqiti est de préparer une agression militaire ou une grande opération d’envergure au Liban.

Répercussions limitées sur Gaza

Quant à l’écrivain et analyste politique Yasser Al-Zaaterah, il affirme que le parti n’a certainement pas mené l’attaque (si c’était une attaque) intentionnellement, il agit dans des lignes connues qui ne conduisent pas à l’expansion de la guerre, et une telle opération rouvrira la porte à toutes les possibilités.

Al-Zaaterah a noté dans une publication suivie par le Centre palestinien d’information que l’opération aurait pu être accidentelle de l’un des deux côtés (un missile du Dôme de Fer dans le cas sioniste ou un obus ou un missile erroné du côté du Hezbollah). Ici, se pose la question de l’absence d’interception du missile par « l’entité », et l’identité des victimes devient naturellement importante, étant donné qu’elles sont Druzes et non juives.

Il a ajouté que la réaction de l’occupation montre qu’elle attendait un incident de cette ampleur (11 morts et environ 30 blessés) pour y répondre à sa manière, et ce sera une question de négociation ici, non seulement avec le parti et derrière lui l’Iran, mais aussi avec Washington de manière plus importante, surtout que son souci d’éviter l’expansion de la guerre atteint le niveau de l’hystérie, en raison de son refus de s’impliquer à nouveau dans le bourbier de la région, préférant se concentrer sur le défi stratégique chinois, puis russe.

Al-Zaaterah a noté que la réponse pourrait rester limitée aux attaques aériennes et aux assassinats, ce qui est probable étant donné l’état épuisé de l’armée d’occupation, mais elle pourrait évoluer vers une guerre plus large.

Il a conclu en disant : « Si la deuxième hypothèse n’est pas vraie, les effets sur la guerre de Gaza resteront limités. »

Les sionistes échouent de profiter de la situation

Il est à noter que les habitants de Majdal Shams ont expulsé des ministres du gouvernement de lde l’occupation et des membres du Knesset de la ville venus assister aux funérailles des victimes de la chute de la roquette sur le village hier soir.

Selon les médias locaux, plusieurs habitants de Majdal Shams ont attaqué le ministre des Finances sioniste d’extrême droite, Bezalel Smotrich, et ont crié : « Pars d’ici, criminel, nous ne voulons pas de toi dans le Golan ».

Les habitants ont demandé aux ministres de l’occupation de ne pas exploiter la catastrophe de Majdal Shams à des fins politiques et à des agendas sionistes.

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