Gaza – CPI
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a annoncé que 40 000 cas d’hépatite ont été enregistrés dans la bande assiégée, avertissant que la détérioration des conditions sanitaires facilite la propagation des maladies.
L’agence a déclaré mardi dans un rapport : « Les centres de santé et les refuges de l’UNRWA dans tout Gaza signalent entre 800 et 1 000 nouveaux cas d’hépatite par semaine, soit environ 40 000 » depuis le début de la guerre d’anéantissement israélienne contre Gaza en octobre 2023.
Dans les lieux de déplacement surpeuplés, plusieurs maladies se sont propagées, notamment des maladies de peau, en raison du manque d’hygiène, du manque d’eau et de la propagation des eaux usées et des déchets, ce qui a exacerbé la situation sanitaire en raison de la guerre.
Les institutions et les municipalités de la bande de Gaza réaffirment que l’armée israélienne détruit délibérément les réseaux d’eau, les puits et les usines de dessalement, provoquant une grave crise en termes de disponibilité d’eau potable pour les citoyens, et empêchant également l’entrée du carburant, ce qui empêche l’approvisionnement en eau potable des citoyens.
Environ deux millions de citoyens de la bande de Gaza ont été forcés à plusieurs reprises de quitter leurs foyers sous les attaques des bombes et des missiles israéliens. Ils résidaient dans les écoles de l’UNRWA et ont installé des tentes dans des zones ouvertes et dans les rues, dans des conditions humanitaires difficiles, sans eau ni nourriture en plus de la propagation des maladies, selon le bureau des médias du gouvernement à Gaza.
Les citoyens vivent dans une amère réalité environnementale en raison de la propagation des déchets dans les communautés déplacées, du débordement des eaux usées suite à un dysfonctionnement de leurs systèmes ou de l’interdiction par l’occupation du carburant d’entrer dans la bande de Gaza.
Médecins sans frontières craint l’émergence d’autres maladies cutanées, comme la leishmaniose, qui peuvent être mortelles dans sa forme la plus mortelle, selon Abou Mughaysib, soulignant que le système immunitaire des enfants gazaouis est dans son pire état en raison de la malnutrition, ce qui les rend plus vulnérables aux maladies.
Les données publiées début juillet par le ministère de la Santé de Gaza estiment qu’environ 150 000 Palestiniens souffrent d’infections cutanées allant de la gale à la varicelle, en passant par les poux, l’herpès et d’autres maladies cutanées débilitantes.
Depuis le 7 octobre 2023, l’occupation israélienne mène une guerre d’extermination contre Gaza, qui a fait plus de 39 000 martyrs, plus de 90 000 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et 10 000 personnes disparues, sur fond de destruction massive du système de santé et des infrastructures éducatives et une famine qui a coûté la vie à des dizaines d’enfants, selon les données des Nations Unies.
