Beitlehem – spécial
La captive palestinienne Samar Atta Bader âgée de 18 ans a été récemment relâchée d’une prison sioniste. Cette captive raconte ce que les captives palestiniennes subissent dans les prisons de l’occupation sionistes.
Elle dit qu’il y a dix-sept mois les soldats de l’occupation sioniste l’ont arrêtée un matin dans sa route vers l’école pour faire ses examens. Et elle a été transférée vers la prison sioniste de Bitih Takfa où elle a été interrogée pour son intention d’effectuer une opération martyre contre les forces de l’occupation sionistes.
Dans un rapport publié par le club d’Al-Asir Al-Filistini du prisonnier palestinien Bader dit que les enquêteurs lui ont fait écouter un enregistrement d’une communication entre elle et un jeune homme. Dans cet enregistrement elle exprime sa volonté d’effectuer une opération martyre. Elle affirme que la dureté de l’enquête l’a obligé à donner des aveux. Pour cette raison elle a été enfermée pendant dix-sept mois dans les prisons sionistes.
Bader dit que le traitement des enquêteurs était très dur. Elle ajoute que les détenues sont l’objet d’agressions et de frappes de façon permanente. A cause de frappes perpétuelles elle a eu des fractures à la mâchoire. Elle ne peut plus mâcher de façon normale.
La captive ajoute qu’elle est tombée sur sa tête pendant l’enquête pour qu’il perde connaissance sans recevoir aucun soin. Elle dit que les enquêteurs pratiquent des pressions grandissantes sur les captives par les menaces d’agression sur les proches les plus chers. Elle a été menacée par l’arrestation de son père malade qui a eu un infarctus tout de suite après son arrestation ainsi que d’arrêter son frère Aymen. Mettre le cadavre d’un homme dans sa cellule était un autre moyen de l’apeurer et de faire de la pression sur elle pour qu’elle avoue et admette les accusations dirigées contre elle.
Bader dit que les conditions dans les prisons sionistes se dégradent de plus en plus. La nourriture est très mauvaise en qualité et en quantité et elle contient souvent des insectes.
Les cellules sont très mauvaises et les captives se couchent par terre. L’administration pénitentiaire interdit l’entrée des vêtements chauds pour affronter l’hiver.
Les captives sont souvent l’objet de punitions permanentes. Elles sont interdites par exemple de répondre à leur besoin naturel pour de longues heures.
Les captives mineures affrontent les conditions impossibles de la prison par la résistance devant la prison et le bourreau de l’occupation sioniste.
