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Le prisonnier blessé Qasem Ayad attend depuis un an une intervention chirurgicale

jeudi 8-février-2007

 

par Ali Samoudi Jénine
Un an déjà et le prisonnier blessé Qasem Ghalib Iyad (21 ans) attend la mise en application de la décision des médecins de la direction des prisons israéliennes concernant une intervention chirurgicale pouvant alléger ses souffrances depuis son arrestation le 4 mars 2004 lors d’une opération spéciale des forces de l’occupation dans la ville de Jénine. Il avait à l’époque échappé à la mort par miracle. Il avait été blessé de 8 balles.
La mère du prisonnier qui habite à Sila al-Harthieh à l’ouest de Jénine affirme : l’état de santé de mon fils est très mauvais il a perdu plus de 10 kgs de son poidfs et la direction de prison néglige de le soigner. Il souffre des suites de ses blessures les balles tirées ayant touché sa main sa jambe droite et son ventre. Il ne peut plus marcher sans utiliser des cannes.
La mère du prisonnier fait porter à la direction la responsabilité de la vie de son fils disant : ils négligent intentionnellement sa santé bien qu’il soit gravement touché la direction de la prison n’a rien fait et au lieu de l’emmener à l’hôpital elle l’a emmené aux caves des interrogatoires dans la prison de Jalame. Au lieu de le soigner ils ont utilisé toutes sortes de pressions et de tortures pour arracher ses aveux. Bien que la Croix Rouge soit intervenue ainsi que plusieurs associations juridiques et humanitaires la direction de la prison refuse de le libérer. Elle l’a au contraire laissé dans le centre d’interrogatoire jusqu’à ce que le tribunal de Salem le condamne à 6 ans de prison accusé de faire partie des Saraya al-Quds la branche armée du Jihad Islamique et de mener des actions contre l’occupation. Au tribunal le juge a refusé d’alléger la condamnation à cause de son état de santé et de la nécessité des soins ».
Concernant les conditions de son arrestation Umm Qasem dit : après la bataille du camp de Jénine et le martyre de deux de ses compagnons Samer Shawahne et Rami Jaradat les forces de l’occupation ont investi notre maison pour arrêter Qasem qui était étudiant à l’université ouverte d’al-Quds. Elles se sont mises à le poursuivre et notre maison à été plusieurs fois investie jusqu’à ce qu’il soit arrêté par une unité spéciale israélienne un commando vêtu en civil dans un centre d’internet à Jénine. Il a été encerclé et bien que le commando pouvait l’arrêter sans tirer ils ont tiré sur lui et l’ont arrêté dans un état épouvantable. Des témoins nous ont dit que les soldats ont tiré sur lui même après qu’il ait été blessé. Mais la volonté divine a voulu qu’il continue à vivre et à échapper à la mort. Malgré cela ils négligent son état de santé jusqu’à présent.
Qasem avait été transféré à l’hôpital de la prison de Ramleh lorsque sa santé s’est détériorée la direction a dû le transférer lorsque les prisonniers ont protesté. Les médecins ont alors fixé la date de l’intervention chirurgicale et le jour même la direction des prisons a refusé d’exécuter cette décision la date de l’intervention a été reportée d’une date à l’autre sans aucune raisdon. Il y a une semaine la date a encore été reportée de quatre mois ce qui met sa vie en danger encore une fois.
L’avocat de la famille qui l’a rencontré a affirmé que son état de santé ne supportait pas les reports c’est pourquoi il a demandé de faire l’intervention chirurgicale à l’intérieur de la prison avec une prise en charge par la famille même mais la direction a encore refusé.
Ce qui augmente la souffrance de la famille de Qasem comme l’affirme sa mère c’est que les autorités sionistes ont interdit sa visite. « Elles nous ont interdit de le rencontrer depuis son arrestation sous des prétextes sécuritaires. Quelle danger représente la visite de sa mère ou de son père à un fils handicapé et blessé ? Nous appelons l’ensemble des organisations humanitaires et internationales de nous aider rapidement de faire pression sur les autorités israéliennes pour permettre une intervention chirurgicale à Qasem le plus rapidement possible et pour garantir notre droit de visite. Car ce qui se passe est une violation flagrante de nos droits humains et constitue une punition injuste et plus dure que la prison même. »
 
Traduction S.R.

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