Pourquoi ne pleure t-elle pas en voyant les frères de combat se mettre en accord à
Elle a pleuré mais cette fois ci ceux sont des larmes de joie car la libération de ses trois fils s’approche une nouvelle tant attendue pour pouvoir étreindre à nouveau ses trois fils.
L’arrestation fut vécue difficilement avec beaucoup de peine par Oum Bilal et Abou Bilal qui virent pour la première fois les forces armées faire irruption dans leur maison détruire sans raison et de manière sauvage leurs biens pour enfin enlever leur fils devant leurs yeux sans la moindre justification.
Pendant deux mois il fut soumit à un interrogatoire continuel et criminel sans miséricorde ni pitié.
Accusé d’avoir fourni de l’aide au héro poursuivi et martyr Samir al-Dawahqah : le « traqueur » des forces spéciales sionistes Abdel Rahim fut condamné alors à 5 ans et demi de prison que notre prisonnier passera en se faisant transféré de centre de détention à un autre.
L’occupation reprend ses campagne d’arrestations : et après un an et demi plus tard l’occupant arrête le deuxième frère de la même manière : en faisant irruption dans la maison détruisant les biens terrorisant les trois sœurs et arrêtant l’étudiant de l’université d’Al Quds de Selfit : Abdel Rahim (18 ans) qui subira alors un mois de torture dans les geôles de l’occupant barbare.
Dans la mesure où l’occupant ne pouvait accorder à la famille d’Oum Bilal le moindre moment de tranquillité en procèdant à l’arrestation du grand frère Bilal après 4 mois de l’arrestation d’Abdel Rahmane et deux ans après celle d’Abdel Rahim .
Les forces spéciales sionistes accompagnées par les patrouilles de l’armée forcent la maison et emmènent le dernier fils de cette famille.
L’occupant laissa ainsi Oum Bilal pleurant sa séparation momentanée de ses fils en priant pour ses fils ainsi que pour tous les prisonniers en leur espérant une libération rapide.
Bien que des années se sont écoulées et que la séparation est longue Oum Bilal sait que la prison ne garde pas ses détenus pour toujours et que ses enfants vont sortir un jour.
Elle sait surtout que la liberté requiert de grands sacrifices et ses souffrances sont dues seulement à la séparation avec ses bien-aimés et d’une maison vide de ses jeunes dans leurs plus beaux âges.
L’arrestation de ses trois fils n’intimida pas Oum Bilal bien au contraire elle lève haut la tête fière de son sacrifice pour