Dans la bande de Gaza tous les domaines de la vie sont gravement touchés par le manque de carburant. Si cette crise continuait si l’Egypte arrêtait de fournir du carburant à la Bande la crise s’aggraverait.
Les voitures qui amènent les gens de leurs domiciles à leurs lieux de travail et à leurs lieux d’études sont en diminution remarquable faute de carburant. Une catastrophe réelle pourra paralyser toute la vie dans la bande de Gaza.
Le chauffeur Ahmed Al-Abd arrête sa voiture sur le côté de la route ; il cherche du carburant en vain : « Chaque fois que nous entendons qu’il y a du carburant dans une station nous courons ; mais là nous trouvons des queues de chauffeurs et de gens qui cherchent du carburant pour leurs générateurs électriques ».
Mme Amira Othman remarque que le mangue de carburant vient s’ajouter au manque d’électricité. Comment peut-on alors se chauffer dans cet hiver rude ?
Tous ces manques ont une influence négative sur le niveau de nos élèves dit-elle.
De son côté Dr. Mahmoud Al-Chawa président de l’association des entreprises du pétrole de la bande de Gaza indique que le problème n’est pas le prix mais son importation de l’Egypte qui souffre elle-même d’un manque surtout dans le Sinaï où le problème persiste encore. Peu de stations dans la bande de Gaza restent encore ouvertes faute de carburant.
Des promesses ont été données pour l’arrivée de carburant dit-il voulant se montrer rassurant.
Mohammed Al-Abadila porte-parole des distributeurs de pétrole dans la bande de Gaza dit de son côté que la crise vient de l’augmentation du prix voulue par les commerçants égyptiens prétextant l’insécurité régnant en Egypte.
Il affirme que le gouvernement palestinien de Gaza n’a imposé aucune restriction sur l’arrivée du pétrole égyptien dans la bande de Gaza. Ce gouvernement va tout faire pour en importer afin que Gaza continue à vivre.
