Yasser al Za’atera.
C’est dans la prison israélienne de « Majdo » que le ministre des finances Dr Omar Abdel Razeq croupi depuis plus de 8 mois. il est détenu avec un certains nombre de ses confrères ministres et parlementaires enlevés par les autorités d’occupation suite à l’opération « ». Mais ce qui caractérise le cas du Dr Omar c’est qu’il partage sa cellule avec son fils arrêté juste après son père.
Saïd est un étudiant en 2ème année d’ingénierie à l’université al Najah. Ila été transféré avec son père de prison en prison en attendant le verdict du tribunal sur leurs cas.
Nous nous souvenons du ministre des finances détenu ainsi que bon nombre de ministres et parlementaires qui ont servi leur peuple avec confiance sans chercher de gains matériels.
Beaucoup font partie des familles de martyrs comme c’est le cas du ministre de la santé Bassem Naïm dont le fils Naïm est tombé en martyre.
La question des prisonniers et de leurs fils nous amènent forcément à parler de l’un des leaders connus du mouvement Hamas : le cheikh Jamal Abou al Haïja qui n’a pas bénéficié du même traitement que le Dr Omar Abdel Razeq.
Incarcérer dans la section d’isolement de la prison d’Asqalane Cheikh Jamal demande encore que ses deux fils soient avec lui ; mais les autorités des prisons lui refusent ce droit alors qu’ils savent qu’il a besoin d’aide. Al Haïja a perdu sa main et son pied lorsqu’il commandait la résistance dans le camp de Jénine.
L’épouse du Dr Abou al Haïja était en prison également et a été libérée depuis peu. Elle souffre d’un cancer et a dû beaucoup souffrir de l’arrestation de son 2ème fils : Assim après le père et le premier frère Abd Essalam. Assim est en détention administrative alors qu’Abdel Salam purge une peine d’emprisonnement de 78 mois. Quant au père il fut condamné à 9 perpétuités et 20 ans supplémentaires.
C’est ainsi que les pères et les fils passent la fleur de leurs âges en prison alors que les tueurs s’amusent en parquant les meilleurs fils du peuple palestinien dans les cachots.
Quant à ce monde injuste il ne parle que de cet unique soldat qui doit par tous les moyens revenir sain et sauf chez sa famille. En effet tout responsable européen ou américain en visite dans les territoires occupés fera une triste apparition aux cotés des parents du soldat qu’il déclare soutenir tout en appelant à sa libération rapide.
D’autre part les services de renseignements des Etat entiers traquent les palestiniens pour retrouver la trace de ce soldat afin d’empêcher toute opération d’échange de prisonniers qui ouvrirait cette possibilité dans le futur.
Quelle folie ! Et quel prix doit payer le peuple palestinien pour se défendre et reprendre sa liberté! Mais le plus important c’est cette œuvre qui se dessine dans le combat et le don de ces héros dont les actes d’héroïsme seront inscrits en lettres de lumières dans l’Histoire de cette Nation.
Ces actes doivent être enseignés aux enfants afin qu’ils apprennent combien cet ennemi est odieux et combien sont rayonnantes les pages de l’Histoire de ces héros prisonniers. Une Histoire écrite par les martyrs et les leaders que le monde libre a aimé et connu et à leur tête Ahmed Yacine.
Le dossier des prisonniers mérite un intérêt continuel. Ces héros méritent que l’on ne les oublie pas qu’on se les remémore sans arrêt et que l’on vienne en aide à leurs familles.
Les tueurs condamnent nos détenus à des peines de perpétuités mais ils ne savent pas que les jours de leur Entité sont comptés et qu’il ne durera pas plus d’une de leur perpétuité.
Le voyage du déclin a commencé et la disparition arrivera dans une décennie ou deux. Ceci n’est pas uniquement une prophétie mais c’est une analyse basée sur de nombreux faits. Un salut au Dr Omar à son fils et à ses frères détenus ; un salut également au cheikh Jamal et ses deux fils ainsi qu’à tous les héros dans les cachots de l’ennemi.
Le quotidien jordanien « Destour » 23/2/2007.
