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Les barrages sionistes transforment la ville d’Al-Khalil en une prison à ciel ouvert

mardi 20-mars-2012

C’est devenu un rêve pour tout Palestinien d’aller d’un lieu à un autre d’un village à un autre d’une ville à une autre sans voir un portail ou une tour militaire. Dans le département d’Al-Khalil sortir est un cauchemar ; sortir signifie voir des barrages des barbelés des soldats et des colons. Ces derniers sont en revanche libres dans leurs déplacements dans leurs mouvements dans leurs provocations.

Une vingtaine de portails et de barrages

Dans le département d’Al-Khalil plus de vingt barrages et hauts portails d’acier se sont dressés partout comme des spectres. Il y a de plus des caméras installées partout surtout sur les rues principales. Cette prison à ciel ouvert est également contrôlée par des montgolfières une montgolfière au nord du département et une autre au sud. Ainsi les Palestiniens survivent dans des carrés ouverts et fermés selon la volonté des occupants sionistes.

Mohammed Hossein habite dans le camp d’Al-Fawar. Il dit au correspondent de notre Centre Palestinien d’Information que le déplacement des habitants du camp vers l’extérieur dépend de l’humeur des soldats de l’occupation installés sur le portail ; ce sont eux qui l’ouvrent ou le ferment.

Hossein souligne qu’en plus de ce portail leurs mouvements sont contrôlés par plusieurs caméras scannant toutes les rues menant aux camps.

Les occupants sionistes contrôlent Al-Khalil

En effet dès l’entrée dans le département on se heurte à un barrage militaire vers la colonie sioniste de Gosh Atsion installée sur les terrains palestiniens des villages de Beit Am et Beit Fojjar. Deux kilomètres plus loin on rencontre une tour de contrôle un portail en fer et des soldats à l’entrée du camp d’Al-Aroub. Un peu plus loin on tombe encore une fois sur un portail des soldats et des caméras.

Et dans la zone de Nabi Younes vers Halhoul un barrage militaire est installé avec son portail et ses caméras. En arrivant à l’entrée de la zone industrielle il y a un autre portail avant d’arriver sur la rue déviatrice qui avale des centaines de kilomètres de terrains palestiniens. Puis l’entrée sud est fermée par de gros cubes en ciment depuis plus de dix ans sans aucune raison valable.

A l’ouest du département les souffrances des Palestiniens ne sont pas moindres. Le village de Beit Awwa est séparé des villages d’Al-Majd de Dir Al-Assd de Beit Ar-Roch et d’autres encore par un barrage militaire une tour et un portail. Les barrages étouffent aussi les villages d’Al-Dahiriya Yatta Al-Somou et Dora.

Une véritable prison

Bachir Mustapha un habitant d’Al-Khalil dit que son département est une véritable prison. Une prison à ciel ouvert une prison sioniste avec des cellules des portails et des restrictions. Le portail installé sur son entrée l’enferme comme on ferme une prison mais une prison avec 700 mille âmes. Le département est soumis à des décisions militaires sionistes. A l’intérieur il y a une autorité palestinienne qui ne fait que poursuivre et arrêter les résistants.

La résistance de l’ancien bourg

On ne peut parler du département d’Al-Khalil sans parler de son ancien bourg et des souffrances de ses habitants. Ils souffrent quotidiennement des occupants sionistes de leurs agressions de leurs arrestations de leurs barrages de leurs inspections à nu de ces centaines de soldats qui parcourent le bourg comme dans une caserne militaire sans aucun égard pour les femmes les enfants et les personnes âgées.

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