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Dans la ville d’Al-Khalil : entraînements militaires sionistes inquiétants

vendredi 27-juillet-2012

Les occupants sionistes poursuivent leur politique discriminatoire contre les Palestiniens. A l’ouest de la ville d’Al-Khalil ils ont édifié leur mur de séparation discriminatoire qui a avalé des dizaines d’hectares des terrains palestiniens. Et maintenant les forces sionistes d’occupation font fi des civils qui habitent dans des villages de cette région. Ces forces pratiquent leurs entraînements militaires avec leur munition leurs armes et leurs balles réelles de toutes sortes jour et nuit. Les habitants vivent un état de guerre permanent.

Des civils sous blocus

Le Palestinien Issa Abou Aliyyan habite dans un de ces villages de l’ouest d’Al-Khalil le village de Dir Al-Asal. Il dit au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) que les occupants sionistes ont déployé depuis la construction du mur de séparation discriminatoire leurs forces de manière permanente vers le mur afin d’empêcher les villageois d’atteindre leur terre agricole.

Ainsi les ressources de dizaines de familles ont été coupées des familles qui travaillaient leurs terres ou cherchaient des herbes sauvages. En fait les soldats de l’occupation sioniste ouvrent directement le feu sur quiconque veut dépasser le mur et atteindre sa terre.

Abou Aliyyan ajoute que de nombreux engins militaires géants s’installent vers le mur. On dirait des casernes militaires. Les soldats sionistes mènent une guerre perpétuelle contre les Palestiniens hommes femmes et enfants. La terre qu’ils travaillaient auparavant est devenue un terrain pour des canons des engins militaires des soldats la terreur.

Sous différents prétextes de vastes terrains palestiniens ont été confisqués depuis la construction du mur de séparation discriminatoire dans la région. Plus tard on a découvert que ces terrains sont devenus une scène d’entraînements militaires. Les plantes palestiniennes se sont détériorées car leurs propriétaires ne peuvent aller travailler souligne Abou Aliyyan.

De cette façon en confisquant des terrains les occupants sionistes consolident leur mainmise sur les terrains de la Cisjordanie. Après l’entraînement les forces sionistes d’occupation laissent derrière eux des vestiges dangereux qui explosent dès que quelqu’un les touche.

Jour et nuit

Les forces sionistes d’occupation pratiquent leurs entraînements de façon quasi-quotidienne sur les terrains palestiniens confisqués avec toutes sortes d’armes sans aucun égard pour les civils sans aucun égard pour les enfants sans aucun égard pour la vie humaine terrorisée par leurs agissements.

La Palestinienne Iman Chwamra habite dans la zone de Mirah Al-Baqar à l’ouest de la ville d’Al-Khalil. Ils se plaignent à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) en disant qu’ils entendent le bruit fracassant des canons des balles réelles des avions sans interruption et jusqu’à une heure tardive de la nuit. Les entraînements empêchent les gens de dormir et mettent les enfants dans un état difficile : « Mon enfant Mohammed vient auprès de moi en pleurant. En fait ces entraînements mettent nos nerfs en tension permanente. Parfois les balles arrivent jusqu’aux montagnes qui nous entourent et elles arrivent jusqu’à nos maisons ».

Chwamira confirme que ces entraînements militaires ont transformé les terres vertes en terrains escarpés en casernes en barbelés.

La région du Sud de la Cisjordanie est en danger car en plus de ces activités militaires la zone n’est pas loin du centre nucléaire de Dimona. Des dizaines de Palestiniens de la région ont eu des tumeurs cancéreuses. Et plus de 65% de ses terrains sont confisqués au profit des colonies des casernes et des réserves protégées…

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