Les « Pêcheurs de Gaza » se sont plaints de l’aggravation de la crise de l’électricité et des pénuries de carburant et de gaz après que leurs barques soient restées piégées dans la mer de Gaza les empêchant ainsi de gagner leur vie sans qu’ils ne puissent pêcher ne serait-ce « qu’un seul poisson ».
La Direction générale de la Pêche au ministère de l’Agriculture a déclaré dans un communiqué publié mercredi qu’en plus de l’impact de la crise du carburant et de l’électricité sur les secteurs agricoles vitaux la pêche en mer est directement touchée. Les pêcheurs ajoute le communiqué manquent de carburant pour faire fonctionner leurs bateaux et n’ont pas de gaz nécessaire à l’éclairage de nuit. Sans compter les réfrigérateurs pour conserver les poissons qui n’ont pas de courant pour fonctionner.
Le ministère a averti que si la crise persiste ainsi les pêcheurs accuseront de grandes pertes d’autant plus que la saison de pêche des sardines approche. Si les bateaux ne peuvent reprendre la mer cela signifie que les pêcheurs passeront à côté d’une des saisons de pêche les plus importantes de l’année à Gaza. Le nombre des pêcheurs dans la bande de Gaza avoisine les 3500 qui possèdent près de 700 barques et ce secteur fait vivre 70 000 Palestiniens.
Dans le même contexte le ministère a affirmé continuer ses efforts avec l’Autorité générale du Pétrole pour alléger la crise touchant le secteur agricole en général en soulignant que les quantités fournies en couvrent que 10% des besoins nécessaires.
Le ministre de l’Agriculture Mohamed Ramadan Agha avait examiné en début de semaine avec une délégation de pêcheurs de la bande de Gaza les derniers développements dans le secteur de la pêche maritime. Il a écouté leurs problèmes les plus importants auxquels ils sont confrontés dans ce contexte de crise de l’électricité et de pénurie de carburant avec les attaques sionistes successives.
Le ministère de l’Agriculture avait signé en fin de semaine dernière un protocole d’entente avec la Fondation de charité du Qatar pour la mise en œuvre d’un projet de soutien à la pêche maritime et l’élevage piscicole dans la bande de Gaza pour un montant total d’un million de dollars.
Le ministère de l’Agriculture avait mis en garde contre le fait que le panier alimentaire de la population de l’enclave qui se base sur la pêche maritime et l’élevage piscicole est gravement menacé en particulier les puits agricoles les machines les usines de refroidissement de l’emballage et du tri ainsi que les élevages de volailles et la pisciculture consacrée à la reproduction et la production.
