Tous les domaines de la santé dans la bande de Gaza sont en crise très grave et très dangereuse conséquence du manque de carburant et d’électricité. Sont en danger la vie des malades les femmes enceintes et les nouveaux-nés ceux qui ont une maladie au niveau du cœur des reins des os du sang. La liste est trop longue pour pouvoir tout énumérer. Tout cela dans un silence international douteux !
Dans les hôpitaux les maternités tirent la sonnette d’alarme. A titre d’exemple le centre médical d’Al-Chifaa qui présente ses services à une cinquantaine de naissances par jour souffre d’une crise aiguë à cause de la coupure répétée de l’électricité dit Dr. Hassan Al-Loh directeur de la maternité.
Dr. Hassan explique que son hôpital reçoit mensuellement quelque 1500 naissances naturelles 500 cas de césarienne et plus de 300 opérations de tous genres. Puis l’hôpital reçoit plus de 300 patients pour différentes consultations.
L’arrêt de l’arrivée de carburant et d’électricité joue sur la vie des malades en particulier celle des fœtus et des bébés. L’équipe médicale ne pourra pas faire les examens nécessaires et tout retard mettra leur vie en danger. La vie des femmes enceintes et la vie de leur fœtus dit Dr. Hassan. La coupure de l’électricité peut coûter la vie surtout pendant une opération chirurgicale. Le fœtus pourra mourir ainsi que la mère. Un cauchemar pour les patients comme pour l’équipe médicale.
Il y a aussi les nouveaux-nés dans leurs machines. L’arrêt de l’oxygène à tout moment mettra leur vie en danger. De plus ces machines tombent souvent en panne faute de pièces de rechange à cause du blocus imposé injustement sur la bande de Gaza et sa population.
La salle d’opération en arrêt
Et du centre médical de Nasser Dr. Alli Al-Hadj attire l’attention sur la coupure de l’électricité d’une moyenne de douze heures par jour. Il donne l’exemple d’une patiente qui était sur la table d’opération lorsqu’il y a eu une coupure de courant pour dix-sept minutes mettant l’équipe dans l’embarras ; elle s’est trouvée obligée de mettre du coton dans le ventre de la patiente en attendant l’électricité. Un vrai danger.
Les machines médicales en panne
La coupure de l’électricité cause du tort aux machines qui commencent à tomber fréquemment en panne surtout celles qui servent à l’accouchement ajoute Dr. Al-Hadj. Et puis la lumière est faible dans la salle d’opération une lumière si primordiale dans une telle salle. L’eau aussi a du mal à atteindre la salle d’opération. Tout cela perturbe énormément le travail de l’équipe médicale et met la vie de la patiente en réel danger.
L’électricité menace la vie des fœtus des bébés des mères surtout durant les accouchements en césarienne qui sont en moyenne de 240 cas sur un millier de naissances pratiquées par mois dans cet hôpital.
A cause du manque de carburant les ambulances n’arrivent pas à travailler normalement et à amener les patients à l’hôpital en temps voulu. Deux bébés ont vu la lumière du jour à l’intérieur d’une ambulance explique Dr. Al-Hadj.
Appel de détresse
Dr. Walid Madi directeur de l’hôpital Al-Nidal à Rafah attire l’attention sur le fait que la coupure de l’électricité devient un danger qui menace la vie des femmes enceintes et de leurs bébés. Le danger est évident pour l’accouchement en césarienne alors que l’hôpital doit traiter sept cas de ce type par jour 200 par mois en moyenne. La coupure du courant n’est pas moins dangereuse durant l’écographie et la radio.
La vie des enfants prématurés est en danger permanent à cause de cette maudite coupure de l’électricité dit Dr. Madi. Il lance un appel de détresse pour intervenir et stopper ce massacre à petit feu.
