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Le détenu Diab refuse d’être soigné à l’hôpital tant que les revendications ne sont pas obtenues

vendredi 4-mai-2012

Selon des sources à l’intérieur des prisons ces dernières heures représentent une étape sensible dans l’affaire de la grève des détenus soit ils obtiennent des réponses positives à leurs demandes soit les choses s’aggravent et tous les prisonniers s’engagent dans une grève de la faim illimitée qui pourrait être la plus longue de l’histoire du mouvement captif palestinien.

L’état de santé des grévistes pourrait empirer les conditions de la grève tandis que des lettres sorties de l’intérieur des prisons affirment que les détenus sont désormais entièrement conscients que leur seule arme est celle des intestins vides.

L’association Waed pour les détenus et les libérés a indiqué que l’administration pénitentiaire sioniste a transféré le prisonniers Bilal Diab de l’hôpital militaire Ramleh vers l’hôpital civil d’Hassaf Harofé après une perte de conscience soudaine le 64e jour de sa grève de la faim. 

L’avocat Jawad Boulos a rapporté que les médecins qu’il a rencontrés à l’hôpital ont souligné la détérioration de l’état de santé du détenu Bilal Diab qui se trouve dans un état critique continu. Il séjourne actuellement à l’hôpital dans le département interne et dispose de toute sa conscience. Il est entouré de quatre gardes dans sa chambre et est attaché à six chaines de fer à l’exception de sa main droite.

« Le prisonnier Diab s’est plaint du traitement brutal qu’il a subi surtout que son état de santé est critique et se demandait pourquoi toutes ses chaines et la présence de gardes dans sa chambre ? Il leur a rappelé qu’il est en grève de la faim malade et peut mourir à tout moment… » a ajouté Boulos qui a précisé que Bilal adressait ses paroles à un groupe d’officiers de l’administration pénitentiaire qui se trouvaient dans sa chambre pour surveiller l’avancée de sa maladie.

Diab a refusé de traiter avec le directeur de l’hôpital et les médecins qui ont tenté de le convaincre de prendre des médicaments nécessaire pour son corps qui ne remplacent pas la nourriture. Bilal a affirmé au directeur de la prison qu’il n’acceptera rien tant que toutes les entraves ne sont pas tombées et l’arrêt du traitement contraire à toutes les valeurs en disant « Soit ma liberté soit je me nourrirai chez moi ou au Paradis ».

Selon ce qu’a raconté Bilal à l’avocat Boulos lors d’un long entretien il a été le premier à être transféré à l’hôpital Assaf Harofé à neuf heures du matin après qu’il se soit soudainement évanoui.

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