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Activer le travail arabe commun

vendredi 2-novembre-2012

La Ligue Arabe s’est montrée incapable de concrétiser ses décisions successives concernant le travail arabe commun. La première raison de cette incapacité réside dans la faiblesse de la volonté arabe tant sur le niveau officiel que sur le niveau populaire. La deuxième raison est la dépendance arabe aux forces internationales externes. Parler d’obstacles internes n’est qu’un prétexte. La vraie raison reste le fait de tourner le dos aux résolutions du partenariat de la coordination et de l’unité arabes des résolutions dont les peuples arabes ne veulent plus entendre parler. Ces peuples ont vu les malheurs passer sans qu’un dirigeant ne bouge le petit doigt. A titre d’exemple la coalition internationale a attaqué l’Irak en 1991. Certains pays arabes y ont participé bien qu’ils aient eu des accords communs de défense avec l’Irak. Puis « Israël » a attaqué le Liban à plusieurs reprises » : aucune réaction. Il a attaqué la Tunisie le Soudan la Syrie l’Irak : aucune réaction. Le Soudan a été divisé : aucune réaction. « Israël » vole le gaz égyptien palestinien libanais : aucune réaction. Les Palestiniens sont chassés de l’Irak de la Syrie : aucune réaction. Toutes sortes d’humiliation : aucune réaction.

Les révolutions du printemps arabe sont venues comme une réplique à toute cette lâcheté officielle arabe. Elles ont réveillé la nation arabe de son sommeil. Elles ont prouvé que la nation ne meurt jamais que le temps du changement pour le mieux est arrivé.

Les pays du printemps arabe l’Egypte la Libye la Tunisie ainsi que le gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza sont appelés à :

1- Constituer cadre de travail commun destiné à servir les affaires intérieures et extérieures les affaires de toute la nation.

2- Signer un traité de forte alliance entre les pays du printemps arabe. Cette alliance aura pour objet de pratiquer toutes sortes de pressions morales et économiques sur tous les pays qui soutiennent les régimes arabes qui oppressent leurs peuples à l’instar de la Syrie. Elle aura pour mission de pratiquer une action diplomatique à l’intérieur des Nations Unies à l’intérieur des organisations régionales et internationales afin d’isoler le régime syrien.

3- Permettre de rejoindre ce traité à tout régime arabe qui voudrait se libérer du joug étranger qui voudrait donner la liberté à son peuple qui voudrait soutenir les opprimés des pays arabes et dans le monde entier.

4- Former une commission ayant pour mission d’observer « Israël » toutes ses violations du ciel arabe toutes les tensions qu’elle sème dans la région toutes ses infractions des droits arabes souverains et économiques. Puis ces pays arabes devront entamer progressivement des actions concrètes afin de répondre à l’orgie sioniste.

5- Diriger une attention particulière sur la réconciliation palestinienne de façon à renforcer la cohésion interne à activer les institutions élues à lever l’embargo international imposé sur le gouvernement de Hamas qui reçoit l’approbation du Conseil Législatif Palestinien élu. Il faut aussi travailler à la restructuration de l’OLP sur des bases nationales saines et justes. Les pays où vivent des réfugiés palestiniens devront les encourager à entamer des élections pour un conseil national palestinien et ensuite mettre en place une commission d’observation qui contrôlera les résultats de ces élections et de toutes élections à venir.

Le temps du printemps arabe est propice pour le travail arabe commun. Pour eux ce travail est un devoir religieux national et humain. Il ne s’agit pas de ces points que nous venons d’évoquer : les portes restent grandes ouvertes à toutes les initiatives. Le problème c’est que le premier pas n’a pas encore été franchi ; personne n’aura aucune excuse s’il ne commence tout de suite car le peuple palestinien la sainte mosquée d’Al-Aqsa les peuples syrien irakien yéménite soudanais somalien entre autres attendent une action révolutionnaire rapide.

Article écrit par Dr. Ossam Odwan le 31 octobre 2012 traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

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