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La Détention administrative des députés palestiniens : flagrante violation du droit international

mardi 7-février-2012

Le mouvement de la résistance islamique Hamas est très sérieux dans son désir de réconciliation. Il veut aller jusqu’au bout coûte que coûte. Pour lui la réconciliation n’est pas un mot en l’air le mouvement a déjà effectué quelques mesures concrètes ; il a déjà délivré les sièges des élections. Cette volonté n’est pas au goût des occupants sionistes. Ils la trouvent dangereuse pour leurs projets coloniaux pour l’élargissement de leurs colonies pour leurs crimes en Cisjordanie ; ils se précipitent pour interpeller le président du Conseil Législatif Palestinien des députés et des leaders palestiniens essayant de vider la scène palestinienne de ses personnalités sur lesquelles on peut compter.

Emprisonnement sans chef d’accusation

Un jour seulement après l’arrestation de Dr. Abdou Al-Aziz Duwik président du Conseil Législatif Palestinien les occupants sionistes l’ont transféré vers la « Détention administrative » pour six mois. Ce système n’est autre qu’un emprisonnement sans aucun chef d’accusation un système qui vient à l’encontre de tous les accords conventions et lois internationaux.

Le chercheur Abdou An-Nasser Farwana note que vingt-six députés du peuple palestinien sont enfermés dans les prisons de l’occupation sioniste ainsi que trois anciens ministres sans aucun chef d’accusation. Ils sont enfermés sous ce régime bizarre de « Détention administrative » pour une période déterminée et chaque fois que cette détention veut prendre fin elle est renouvelée toujours sans accusation.

De son côté l’homme de droit Mustapha Mohammed de la ville de Ramallah croit que l’arrestation de Dr. Duwik et des députés Tafech et Tottah et de l’ancien ministre Abou Arafa est contraire au droit international qui ne permet en aucun cas de toucher aux députés. De plus les enlever du siège de la Croix-Rouge est un flagrant défi aux lois internationales.

Un silence douteux

Cette campagne d’arrestations nous rappelle celle de l’année 2006 après l’enlèvement du soldat israélien Shalit par la résistance palestinienne croient beaucoup en Cisjordanie.

Le professeur en sciences politiques Abdou As-Sattar souligne que rien n’arrête les occupants sionistes.

Maher Djémal étudiant à l’université de Bir Zaït s’indigne pour sa part de ce silence de ceux qui prétendent protéger les droits de l’homme face à l’arrestation des représentants du Conseil législatif palestinien : « Si un seul député encore plus pour un président du parlement avait été touché ou son immunité le monde entier aurait été bouleversé ! ».

Yasmin Mohammed est étudiante à l’université Al-Najah. Elle confirme que les occupants sionistes visent à brouiller la carte de la réconciliation. Ils veulent profiter de cet état de division. Comme tout occupant ils ne font que diviser pour mieux régner.

Laisser le peuple palestinien sans leaders

Les autorités de l’occupation sioniste en arrêtant les leaders palestiniens comptent vider la scène palestinienne. L’expérience montre toutefois que ce sont des agissements vains sans résultats.

Des centres juridiques et des institutions juridiques qui s’intéressent aux affaires des détenus confirment que bon nombre de leaders de penseurs d’écrivains de journalistes d’élites de la société palestinienne sont enfermés dans les prisons de l’occupation sioniste sans un seul chef d’accusation comme c’est le cas de députés du peuple palestinien. Un défi arrogant à toutes accords lois et conventions internationaux.

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