Dès que la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza fin 2008/début 2009 est évoquée on se rappelle des scènes d’exil d’assassinat de désolation de corps d’enfants jonchés partout d’obus au phosphore blanc de missiles qui visaient les civils et leurs maisons laissant des milliers de victimes de martyrs de blessés des dizaines de maisons détruites tout comme des centaines d’écoles et de mosquées.
Cependant en dépit de ses conséquences catastrophiques la guerre a suscité une réaction contraire à ce que les occupants israéliens avaient espéré. En effet les occupants voulaient tuer un maximum de personnes et surtout briser leur moral. L’échec a été total. Les habitants ont trouvé leur volonté renforcée eux qui ont pu résister face à l’armée la plus forte de la région.
Des points positifs
Dr. Dardah Al-Chaair directeur des affaires des étudiants de l’université Al-Aqsa va plus loin encore. Il parle d’aspects positifs de la guerre. Il souligne que la sauvagerie de l’agression israélienne a approfondi l’esprit de solidarité parmi les habitants de la bande de Gaza.
Il parlait dans un colloque intitulé « La guerre sioniste contre Gaza et ses effets sur les étudiants et l’éducation » organisé par le Bloc Islamique à Gaza dimanche 9 janvier 2011.
Les points positifs n’annulent bien évidement pas la sauvagerie de la guerre et ses effets néfastes. A titre d’exemple chaque fois qu’on commence à soigner les enfants de l’effet d’une agression les occupants israéliens en entament une nouvelle dit ce spécialiste en psychologie.
Le courage des journalistes
Pour sa part Imad Al-Ifranji directeur de la chaîne satellitaire Al-Quds de Gaza a salué les médias palestiniens qui ont pu couvrir la guerre malgré le manque d’expérience et de matériels adéquats.
Les journalistes palestiniens ont montré un courage exceptionnel et audacieux ; ils ont donné plusieurs martyrs.
Défiant toutes les menaces de l’ennemi ils courent partout avec leurs caméras pour couvrir les crimes des forces israéliennes d’occupation.
Gagner l’opinion publique
De son côté Khalil Abou Chimalah directeur du Centre Al-Mizane des droits de l’homme croit nécessaire de qualifier la guerre d’« agression contre Gaza » car c’était une vraie agression et des plus barbares ; ce n’était pas une guerre entre des belligérants.
En Palestine tous les centres des droits de l’homme ont travaillé durant quatre mois sans relâche pour mettre en document les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par l’armée israélienne et pour gagner l’opinion publique.
Leur but principal est de montrer du doigt les Israéliens commettant ces crimes. L’effort de ces institutions humaines et juridiques a mis les chefs de l’Entité sioniste dans une crise sans précédent ; ils craignent d’être poursuivis pour leurs crimes.
Volonté et détermination
Et Dr. Zyad Zyad Thabet du ministère de l’éducation de la bande de Gaza croit que la guerre a renforcé la détermination de travailler plus et de fournir plus de matériels aux écoles.
Bien que la dernière agression israélienne ait totalement détruit sept écoles et qu’elle en ait dévasté des dizaines d’autres beaucoup d’entre elles ont été restaurées.
Le ministère a pu restaurer deux écoles à l’est de Gaza et de Rafah bâtir une école spécialisée pour les malvoyants dans la région d’Al-Zahra. De plus beaucoup de classes ont été construites pour faire face à l’ascension du nombre d’élèves.