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Les mosquées de la Palestine sous les agressions des colonies sionistes

lundi 19-décembre-2011

Les occupants sionistes mènent une guerre sans merci contre tout ce qui est palestinien contre les lieux saints contre églises et mosquées. Les agressions du gouvernement et de ses colons s’intensifient sous le silence douteux du monde qui appelle pourtant à protéger les lieux de culte.

La mosquée An-Nour

Récemment la mosquée An-Nour du village de Broqa à l’est de la ville de Ramallah a été attaquée ; cette attaque ne sera certainement pas la dernière toutes les indications le confirment.

Le Palestinien Mohammed Somarin a été témoin de cette attaque : « Vers 4h30 du matin du jeudi 15 du mois de décembre en cours un certain nombre de fidèles sont arrivés pour accomplir la prière du matin. Surprise : ils ont remarqué la fumée qui émanait du troisième étage de la mosquée l’étage des femmes. A l’étage ils ont vu le feu dévorer son contenu ».

« Le feu a endommagé une grande partie du tapis des ventilateurs des fenêtres et des murs sur lesquels des slogans avaient été écrits en hébreu parlant de mort et de guerre dans une peinture rouge. »

A savoir que la mosquée est entourée de points coloniaux sionistes. Le point de Kfar Assaf du côté nord le point de Kfar Magheron du côté est.

Contre le réveil islamique

Khaled Tafech député du Conseil Législatif Palestinien confie à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que les occupants sionistes ont peur du réveil islamique. Et ils admettent que le départ de ce réveil vient des mosquées. C’est pour cette raison qu’ils mènent une guerre acharnée contre les mosquées surtout contre la sainte mosquée d’Al-Aqsa et leur tentative de détruire le pont des Magrébins en fait partie.

« Ces agressions portent un message au peuple palestinien ainsi qu’au monde arabo-islamique leur disant que ces actions ne sont pas l’acte du hasard : ils sont programmés » ajoute Tafech.

Il se demande enfin pourquoi les Sionistes veulent interdire l’appel à la prière qui ne prend que deux minutes en temps.

Bientôt cent agressions

Pour sa part l’institut Al-Tadamon la Solidarité pour les droits de l’homme confirme dans un bulletin spécial dont une copie est parvenue à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que son institut a listé jusqu’à l’écriture du bulletin 96 agressions menées par les occupants sionistes contre les lieux saints en Palestine chrétiens comme musulmans au cours de l’année 2011 seulement.

46 de ces agressions concernent la sainte ville d’Al-Quds contre la sainte mosquée d’Al-Aqsa contre toutes les mosquées contre les cimetières des Musulmans et des Chrétiens. La Cisjordanie a connu elle 29 agressions de ce genre. Les territoires occupés en 1948 ne sont pas épargnés. Les Chrétiens ont aussi été empêchés d’aller faire leur prière dans l’église de la Résurrection.

Le rôle de l’autorité de Ramallah !

Beaucoup ont exprimé à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) leur colère vis-à-vis du rôle de l’autorité de Ramallah : « Que font ces centaines de soldats déployés sur les barrages installés sur les entrées des villes s’ils ne sont pas capables de protéger les citoyens et leurs lieux saints ? » dit un citoyen.

Apparemment cette autorité ne travaille que le matin laissant le champ libre aux colons sionistes et leurs agressions.

Puis cette autorité combat la résistance palestinienne ce qui encourage les colons à commettre leurs crimes dit un Palestinien : « Avant les colons ne quittaient leurs colonies qu’en véhicules blindés gardés par les jeeps de l’armée israélienne. Maintenant ils viennent à pied pour mettre le feu aux mosquées aux véhicules et aux maisons ou ils jettent des pierres sur les Palestiniens sans aucune appréhension. Ils  retournent aux colonies à pied aussi ».

Beaucoup de Palestiniens croient que les occupants sionistes jouent avec le feu en agressant les lieux saints des Musulmans. Le moment viendra où le peuple palestinien explosera ace aux occupants et face à l’autorité palestinienne : les agressions de l’occupation sioniste et de ses colons ont dépassés toutes les limites.

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