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Zoabi : il est impossible de libérer nos prisonniers puis de les livrer à l’occupation

dimanche 23-octobre-2011

La député à la Knesset de l’occupation Hanin Zoabi a écrit dans un article dimanche : « Personne ne conteste le fait que l’accord est une réussite palestinienne mais Olmert a déclaré en 2006 qu’il ne se soumettrait pas au Hamas et qu’aucun prisonnier palestinien ne serait libéré. Shalit n’est sorti de sa captivité que lorsque les Palestiniens l’ont voulu et non lorsqu’Israël l’a voulu. Les Palestiniens ont voulu et Israël s’est inclinée ».

Elle poursuit : « Après la capture de Shalit Gaza s’est affirmée politiquement elle a résisté au blocus et a su rester ferme. Durant de longues années Gaza n’a accordé aux services de renseignements israéliens aucune marge de manœuvre et de travail pour retrouver la trace de Shalit ».

« Israël n’a pas réussi à récupérer Shalit sans contrepartie mais elle a pu faire payer à toute la Bande de Gaza  le prix de sa captivité et le peuple palestinien a accepté d’en payer le prix par un blocus inhumain en échange de la libération de prisonniers et non en échange de la libération de Gaza. C’est un autre message politique passé par Gaza l’héroïne lors de son blocus elle a accepté de négocier sur la libération des prisonniers et non sur la levée de son siège. Gaza assiégée libère nos prisonniers politiques » a-t-elle ajouté.

Zoabi a souligné que l’accord mené par Gaza alors qu’elle est assiégée montre le statut et le poids de la cause des prisonniers dans la lutte du peuple palestiniens. Il n’y a pas de lutte palestinienne complète que la cause des prisonniers Jérusalem et les réfugiés ne soient une partie centrale de la lutte et ses objectifs.

Elle a conclu en disant : « D’autre part la réussite de l’accord de l’Autorité palestinienne se place devant une mission historique liée à la sauvegarde des réalisations nationales pour l’accord et la protection des acquis de l’accord avec l’arrêt de la coordination sécuritaire sans laquelle il sera plus difficile pour Israël de poursuivre les arrestations. Il est donc impossible de libérer nos détenus d’une main et de les livrer à Israël d’une autre ».

D’un autre côté il faut l’impulsion d’un investissement populaire des deux côtés de la ligne verte et transformer la cause des prisonniers en cause centrale de notre lutte politique.

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