Les médias et les responsables occidentaux, en ignorant délibérément le contexte historique de l’opération du 7 octobre et l’oppression historique envers la Palestine, tentent de faire croire que la guerre génocidaire israélienne dans les territoires occupés a commencé avec l’attaque du Hamas, alors que cette opération devrait être examinée dans un cadre plus élargie. L’opération « Tempête d’Al-Aqsa » tout comme n’importe quel autre action anticoloniale s’inscrit dans le cadre de « la lutte et de la résistance d’un peuple contre l’occupation », et ne peut qu’être considérée comme un combat légitime contre une entité illégitime et coloniale.
Il s’agit en effet d’une riposte à 75 ans d’occupation, de répression, de discrimination, d’humiliation, de génocide, de nettoyage ethnique progressif des Palestiniens par Israël qui se poursuit depuis 1948, et qui a provoqué le déplacement de millions de personnes, de déni de leur droit à la vie, de déshumanisation des Palestiniens et de violation constante de leurs droits les plus élémentaires. Aussi rien n’est plus ridicule que la rhétorique « victimaire » des Sionistes ! Le « droit d’Israël à se défendre » qui est constamment invoqué par ses partisans occidentaux, n’a plus aucun sens dans la mesure où le droit international prévoit qu’Israël ne peut pas à la fois occuper le territoire palestinien et l’attaquer en tant que menace « étrangère », ni traiter ceux qui lui résistent comme des combattants ennemis. Depuis le début de l’existence de l’entité israélienne, cette justification a été utilisée pour refuser aux Palestiniens le droit à leurs biens, à leurs maisons et à leur liberté. Elle a été utilisée pour justifier le vol, l’expropriation et le saccage systématique des biens palestiniens à la suite des guerres de 1948 et de 1967. Ce prétendu « droit d’Israël à se défendre » est d’ailleurs sollicité à tout bout de champ, non seulement par l’occupation israélienne, mais aussi par les protecteurs occidentaux de l’entité à savoir les États-Unis, l’Europe qui tentent, en s’y référant, de justifier le génocide israélien à Gaza. Pour les groupes de résistance comme le Hamas et le Jihad islamique, « tant qu’il y aura une occupation, il y aura une résistance armée », constat qui s’est avéré particulièrement juste en 11 mois de bataille acharnée de Gaza contre l’occupation. Ce sont justement ces groupes épris de liberté et du retour à la Palestine historique qui sont présentés par Israël et l’Occident comme « des terroristes », qualificatif que rejettent toutes les nations libres du monde qui elles, considèrent la résistance comme un droit voire un devoir sacré.