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La Paix

samedi 3-février-2018

Aucune pression ne parvient à infléchir la position des pays soutenant la cause palestinienne comme l’ont réaffirmé les ministres ayant pris part au Conseil extraordinaire de la Ligue arabe. En effet ils ont tous rejeté la décision américaine concernant El-Qods et ils préconisent de nombreuses mesures pour contrecarrer une prise de position jugée comme allant à l’encontre du droit et de la légalité internationaux.
En ce qui concerne l’Algérie c’est au ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel qu’est revenue la tâche de rappeler la position de son pays qui demeure constante en faveur de la cause palestinienne.
Cette même cause ne cesse de marquer des points au sujet d’El-Qods comme en témoigne le rejet par la communauté internationale des décisions de la Maison-Blanche à travers la résolution adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU dès décembre dernier.
La modification du statut d’El-Qods n’a aucun effet juridique et à cet égard une demande pressante est adressée à tous les États de s’abstenir d’établir des missions diplomatiques dans cette ville. En plus de la question d’El-Qods les Palestiniens avec l’aide de leurs amis et alliés méritent toute la solidarité internationale pour faire valoir leurs droits légitimes à l’établissement d’un État indépendant sur les frontières de 1967. C’est une démarche collective qui est préconisée dans ce cadre avec la mobilisation de la communauté internationale.
M. Messahel met d’ailleurs l’accent sur la nécessité d’une réaction qui soit à la mesure des défis que posent les derniers développements de la situation en Palestine sur le processus de paix dans son ensemble.
Le défi est effectivement de taille. Et ce processus se poursuivra sans les États-Unis qui n’y auront à l’avenir aucun rôle en dehors d’un mécanisme international multilatéral sous l’égide de l’ONU. Le ministre palestinien de l’Information Mohamed Assaf l’a encore rappelé à Alger. Autre rappel : l’Autorité palestinienne n’a pas l’intention de renoncer aux frontières de 1967. C’est dire que les pressions sur l’Autorité palestinienne sont vaines comme elles sont incapables de conduire le peuple palestinien à renoncer à sa cause. La prochaine étape vise à renforcer la résilience palestinienne et à réaliser la réconciliation nationale sur tous les plans.
Sur la scène diplomatique les visites effectuées par le président Mahmoud Abbas dans plusieurs pays ou encore celle en préparation à l’ONU ne feront que susciter l’adhésion de nouvelles nations à la demande de reconnaissance internationale de l’État de Palestine.

http://www.elmoudjahid.com

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