Urgent

Mon 23-September-2024

Un lourd silence

samedi 26-août-2017

Des organisations internationales ont abordé dernièrement le dossierpalestinien se penchant davantage sur les aspects liés à cettepolitique d’occupation allant jusqu’à nier l’existence d’un peuple.
Toutefois et les Israéliens s’en rendent compte eux-mêmes les premiers il ne s’agit pas de le vouloir pour que cela devienne réalité. Le refus du peuple palestinien d’abdiquer a permis justement de déjouer tous les plans. Il refuse de se renier et sa lutte porte sur l’étendue de son histoire de son patrimoine et de ses droits nationaux. C’est bien la politique d’occupation israélienne qui exproprie les Palestiniens les expulse des territoires ainsi annexés et les traite comme des apatrides qui a toujours été dénoncée. Pour la seule ville d’El Qods on apprend qu’Israël a depuis 1967 déchu des milliers de Palestiniens de leur droit de vivre sur la terre de leurs ancêtres.
C’est-à-dire qu’ils sont nés palestiniens de parents et d’ancêtres palestiniens jusqu’au jour où un occupant en a fait plus que des étrangers ceux qui viennent de nulle part et n’ont pas où aller. Des milliers de Palestiniens qui n’ont plus aucune liberté de mouvement pour qui il sera impossible de travailler de se rendre à l’étranger de peur de ne pouvoir revenir même s’ils rendent visite à leurs proches en Cisjordanie ou s’y installent pour un temps ou d’obtenir des certificats de naissance pour leurs enfants pourtant nés dans la ville où eux-mêmes sont ont vu le jour. Et là il s’agit clairement de substituer une population à une autre en cherchant à limiter la croissance démographique palestinienne. Un crime de guerre ne manque-t-on pas de relever. Et de se demander dans le même temps ce que le monde fait pour empêcher justement de telles politiques et faire face à l’injustice.
Le monde est pourtant outillé avec ces fameuses conventions internationales sur les lois de la guerre et toutes les résolutions de l’ONU ont frappé de nullité la politique israélienne d’occupation faisant par conséquent d’El Qods un territoire occupé. L’ONU d’ailleurs et il faut bien l’admettre même si cela n’est pas suffisant ne manque pas de rappeler ses résolutions et dans le même temps à ses membres les textes qu’ils ont eux-mêmes adoptés. Autant de rappels qui permettent de penser que l’ensemble de la population palestinienne est couvert par la 4e Convention de Genève sur la protection des populations civiles en zones de conflit et la Palestine en est une. «L’expulsion ou le transfert forcé d’une partie quelconque de la population d’un territoire occupé peut revenir à un crime de guerre» relevant de la CPI (Cour pénale internationale) ne manque-t-on pas ainsi de souligner. Qu’attend donc le monde pour appliquer ses propres lois ?

Source: http://elwatan.com/edito/un-lourd-silence-26-08-2017-351587_171.php

Lien court:

Copied