On a cru que le bateau Victoria portait des missiles iraniens venus s’installer sur les plages de Gaza.
Les officiers de la marine (israélienne) sont montés sur le bateau et ont commencé à fouiller entre les sacs de coton et de lentilles. Un doute a surgi : on avait bien réussi à cacher les armes de vrais professionnels.
Depuis la capture du bateau Francfort en 2009 qui apportait des armes iraniennes au Hezbollah les hommes de la marine n’ont rien trouvé dans les centaines de containers pleins de sacs de toutes sortes.
L’autre jour les hommes de la marine sont montés à bord du bateau Victoria et l’officier Elly Tchin a déclaré avoir trouvé des missiles.
Le Hezbollah avait montré une supériorité surtout psychologique en frappant un paquebot de la marine israélienne en 2006. Depuis cette date les Israéliens croient que c’est une question de temps avant que Gaza obtienne des missiles destinés à brouiller les activités de la marine israélienne face aux plages de la bande de Gaza. Ils sont aussi destinés à menacer des objectifs stratégiques tels les containers de carburant à Zakim et la ligne de gaz d’Asqalan. Ce sont des objectifs que le Hamas et le Jihad Islamique ont essayé d’atteindre à plusieurs reprises en vain.
Si ces missiles étaient arrivés à Gaza la marine aurait dû changer ses activités dans la zone de manière fondamentale. S’éloigner de la plage par exemple. Le contrôle des plages de Gaza aurait été plus compliqué. L’armée aurait dû entrer dans la Bande pour les anéantir parce qu’on parle d’une arme qui brisera l’équilibre de forces.
L’histoire de ces missiles venant de la Syrie est liée à l’apparition de deux bateaux iraniens dans la Méditerranée il y a peu de temps. Ce sont probablement ces bateaux qui ont apporté les missiles au port syrien.
Les succès exceptionnels de la marine du Mossad et du Shabak ont obligé les hommes des guides de la révolution iranienne à chercher d’autres parcours. C’est pour cela que l’arme iranienne est arrivée dans le bateau allemand Victoria par des commerçants et politiciens libanais.
Il est indéniable qu’il faut saluer les hommes de la marine et des services de renseignements qui travaillent depuis très longtemps et préservent beaucoup de sang.
Article écrit par Alex Fishman publié dans le journal hébreu Yediot Ahronoth le 20 mars 2011 traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)
