Urgent

Sat 14-September-2024

Chalit nous reviendra mais après avoir payé le prix cher au Hamas

mercredi 16-septembre-2009

Il quittera la captivité et nous retournera Gilad Chalit. Mais « Israël » payera indéniablement un prix cher. Ensuite le gouvernement sera obligé d’adopter une nouvelle politique pour traiter de nouveaux cas d’enlèvement et de captivité. Cette fois les correspondances destinées à libérer Gilad Chalit la guerre des nerfs entre les deux belligérants les déclarations concernant la libération du soldat tous se produisent dans un bruit qu’il fallait éviter à tout prix.

Il y a ceux qui approuvent la transaction en cours et ceux qui y ont des réserves. Les politiciens les leaders et des gens travaillent pour libérer Gilad et appellent à le libérer à tout prix. Le travail de ces derniers sera sûrement au profit du Hamas qui prendra des positions excessives. Que tout le monde apprenne de la famille Chalit qui parle le moins !

Le ministère de la défense doit parler le moins mais c’est lui qui parle le plus. Un jeune lui a demandé si l’Etat s’occupera de lui s’il tombe en captivité. Le ministre de la défense Barak a répondu par un NON franc. Et il a déclaré de façon ferme que Gilad Shalit ne reviendra pas à tout prix.

Par ailleurs il serait possible que Barak en parlant de cette façon ait voulu adresser un message au Hamas lui disant que les Israéliens ne payeront rien contre Gilad. Il serait possible qu’il se soit tout simplement énervé. Les deux raisons seraient également possibles.

En tout cas Barak n’était pas loin de la vérité. Sinon tout jeune avant de faire son service militaire demandera de l’Etat qu’il lui donne la garantie de ne pas être blessé ou tué.

Barak ne va pas non plus très loin de la vérité quand il s’oppose à la libération de Gilad à tout prix. Il ne veut pas accepter de dire « à tout prix » pour éviter toute contradiction. « A tout prix » n’a aucune limite.

Y a-t-il un Israélien par exemple qui accepte de quitter Haïfa ou Akka pour reprendre le captif ? Le problème est que chaque fois qu’on utilise « A tout prix » l’autre mettra la barre plus haut surtout quand il connaît la sensibilité israélienne envers la vie de ses soldats.

Nous pouvons comprendre Barak parce qu’on exige de lui et du gouvernement de payer tout ce qu’il faut pour que Gilad revienne à sa famille. Qui ne veut voir cette famille célébrer le retour de son enfant ?

Barak et Netanyahu savent bien ce qui se passera à la minute qui suivra l’application de la transaction à la minute où seront libérés des centaines d’hommes armés des hommes qui avaient planifié ou exécuté des opérations. Quantitativement l’échange ne sera pas qualifié par « à tout prix » mais qualitativement les cris seront forts ainsi que les critiques et les accusations.

Il y aura une commission d’enquête qui cherchera à savoir comment nous sommes arrivés à ce stade quelles étaient les erreurs commises durant les négociations à savoir à qui reviennent les erreurs qui a laissé s’échapper telle ou une telle chance…

Gilad retournera rapidement chez lui. « Israël » payera le prix cher mais pas « à tout prix ». Cela n’est pas évitable. Ensuite le gouvernement se verra obligé d’adopter une nouvelle politique pour traiter les nouveaux cas d’enlèvement une politique qui évitera l’échange contre des prix chers non loin du « à tout prix ».

Article paru dans le journal hébreu Maariv le 09/09/09

Traduit et résumé par le CPI

Lien court:

Copied