Gaza – Centre Palestinien d’Information
Le peuple palestinien résistant à Gaza et sur l’ensemble du territoire palestinien ne cesse d’affirmer son soutien total à la Résistance face à l’ennemi sioniste, rejetant toutes les tentatives et complots visant à lui arracher « l’arme de la Résistance ». Il insiste sur le fait que ce que l’occupation n’a pas pu obtenir sur le champ de bataille, elle ne l’obtiendra pas par les manigances politiques et les négociations. L’arme de la Résistance n’est pas seulement la dignité du peuple palestinien, mais aussi sa vie et son âme, qu’il cherche à préserver quelles que soient les circonstances et quels que soient les sacrifices.
Aujourd’hui, des foules de Palestiniens résistants dans le nord de Gaza, plus précisément à Beit Lahia, sont sorties pour exprimer leur soutien à la Résistance et à son arme, qui protège la dignité du peuple palestinien face à l’agression sioniste continue. Elles ont réaffirmé que toutes les tentatives de semer la division et d’enfoncer des coins entre le peuple et la Résistance échoueront, et que les complots de l’occupation ne parviendront pas à faire tomber l’arme du peuple palestinien et de sa Résistance, quels qu’ils soient.
Les habitants de Gaza ne sont pas les seuls à brandir l’étendard de la Résistance et à appeler à préserver son arme. Les militants sur les réseaux sociaux se sont mobilisés à travers plusieurs hashtags pour exprimer leur fierté envers la Résistance et son arme, refusant catégoriquement son désarmement sous quelque prétexte que ce soit, affirmant que « NotreArmeEstNotreDignité ».
Les militants ont également partagé les paroles du martyr de la nation, le commandant combattant Ismail Haniyeh, concernant l’arme de la Résistance :
L’arme de la Résistance, c’est la vie du peuple
De son côté, Mahmoud Al-Mardawi, un dirigeant du mouvement de la Résistance islamique « Hamas », a affirmé ce mercredi soir que l’arme de la Résistance est la vie du peuple palestinien, soulignant que le mouvement ne négociera jamais sur cette arme ni sur ceux qui la portent, à aucune étape.
Dans des déclarations médiatiques rapportées par le Centre Palestinien d’Information, Al-Mardawi a ajouté que le Hamas prépare une réponse à la dernière proposition sioniste, en coordination totale avec les autres factions palestiniennes, indiquant que la position sera unifiée et reflétera la volonté de la Résistance. Il a insisté : « Les droits ne s’obtiennent pas par des concessions, et la force de la Résistance reste la véritable garantie pour défendre la cause palestinienne »
Lundi 14avril, une source au sein du Hamas a révélé que l’Égypte avait informé le mouvement qu’aucun accord ne serait conclu pour mettre fin à la guerre sans négociations sur le désarmement de la Résistance. Le Hamas a réaffirmé à l’Égypte son refus catégorique de discuter de cette question.
Le Caire et Doha, en tant que médiateurs dans les négociations de trêve, tentent de rapprocher les positions entre le Hamas et l’entité sioniste afin de mettre fin à l’agression sioniste contre la bande de Gaza et de consolider un cessez-le-feu.
Détails de la proposition sioniste
Le Hamas a récemment reçu une nouvelle proposition de l’ennemi sioniste pour un cessez-le-feu à Gaza, incluant une trêve temporaire de 45 jours afin de négocier un arrêt permanent des hostilités, ainsi qu’un échange de prisonniers palestiniens contre des otages sionistes.
Cependant, la proposition sioniste exige le désarmement de la Résistance, une condition fondamentale qui la distingue de l’initiative égyptienne.
Le plan prévoit la libération progressive de 10 otages sionistes, commençant par le prisonnier « israélo-américain » Edan Alexander le premier jour de la trêve, « comme un geste spécial envers les États-Unis ». Les étapes suivantes incluraient la libération de 9 autres otages en échange de 120 prisonniers palestiniens condamnés à perpétuité, ainsi que de plus de 1 100 détenus sans charges depuis le 7 octobre 2023.
La proposition inclut également un échange d’informations sur le sort des prisonniers et la remise des corps de 16 otages sionistes contre ceux de 160 Palestiniens détenus par l’ennemi sioniste. Elle prévoit un retrait de l’armée occupante de certaines zones de Gaza pendant sept jours, notamment Rafah, ainsi que des zones au nord et à l’est.
Le texte insiste sur l’entrée d’aide humanitaire et la création d’un mécanisme pour garantir sa distribution aux civils, ainsi que sur l’autorisation d’importer du matériel pour les déplacés.
Cependant, la proposition inclut une clause exigeant « le désarmement de Gaza », considérée comme une « ligne rouge » par le Hamas, et ne fournit aucune garantie pour une fin permanente de la guerre, une condition essentielle pour le mouvement dans tout accord global.
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