Tue 11-February-2025

Sur la route de Jérusalem… Le sang des leaders marque le chemin

dimanche 2-février-2025

Rapport / Chihab

Au cœur de la bataille pour la survie et la lutte, le mouvement de la Résistance islamique (Hamas) a fait ses adieux à un groupe de ses leaders éminents, tombés en martyrs durant l’épopée du Déluge d’Al-Aqsa, inscrivant leurs noms dans le registre de la gloire, dont les pages ne se ferment jamais pour ceux qui ont sacrifié leur vie sur la voie de la libération de la Palestine et de la défense de la mosquée Al-Aqsa. 

La mort de ces leaders n’est pas un simple événement passager, mais une nouvelle étape sur le chemin de la Résistance. Cela confirme que si l’occupation sioniste réussit à cibler les dirigeants, elle ne parviendra jamais à éteindre la flamme de la lutte. Au contraire, elle se heurtera à des générations successives qui porteront l’étendard et poursuivront la marche. 

Des leaders qui ont voué leur vie à la Résistance 

Ils étaient en première ligne, planifiant et dirigeant les opérations, affrontant l’occupation avec une confiance absolue, et bâtissant un système de lutte qui ne dépend pas d’un individu, mais repose sur le travail collectif et institutionnel. Parmi eux : Ismail Haniyeh, Yahya Sinwar, Saleh al-Arouri, Mohammed Dheif, Marwan Issa, jusqu’à la martyre Jamila al-Shanti, et d’autres leaders qui ont marqué l’action résistante. 

Ces figures n’étaient pas de simples noms sur l’échiquier politique et militaire, mais des cerveaux stratégiques. Ils ont mené des batailles et forgé des stratégies qui ont fait de la Résistance un acteur incontournable dans l’équation du conflit, culminant avec le Déluge d’Al-Aqsa, qui a stupéfié l’occupation et le monde par son audace et sa précision. 

Le sang qui irrigue la terre et ravive la cause

La mort des leaders n’est pas une perte, mais une étape de réorganisation. Le Hamas sait que cibler les dirigeants fait partie de la guerre, mais l’expérience a prouvé que la Résistance peut surmonter les pertes humaines et faire émerger de nouveaux leaders, poursuivant le chemin avec le même esprit et la même détermination. 

Dans ce contexte, le Dr. Khalil al-Hayya, chef du Hamas dans la bande de Gaza, a affirmé que « Nous faisons le serment à Dieu et à notre peuple de rester sur cette voie, et d’achever ce pour quoi les leaders fondateurs sont tombés. Leurs corps ont disparu, mais leurs âmes, leurs idées et leur héritage vivent parmi nous. » 

Des positions qui reflètent la fermeté de la Résistance 

L’annonce de la mort des leaders n’a pas été un événement isolé. La rue palestinienne et les factions de la Résistance y ont réagi.

Mohammed al-Hindi, vice-secrétaire général du Jihad islamique,

De son côté, Hazem Qassem, porte-parole du Hamas, a souligné que le mouvement est capable de compenser toute perte grâce à sa structure militaire et organisationnelle cohésive.

 

Said Ziyad, analyste politique et stratégique, estime que « l’assassinat des leaders n’a pas affaibli les capacités d’Al-Qassam ». Il indique que le Hamas a rapidement comblé le vide, ne perdant que 20 % de ses capacités humaines, ce qui reflète la force de son organisation et sa préparation permanente en cas d’imprévu. 

Une réaction palestinienne massive

La rue palestinienne n’est pas restée indifférente. Des marches ont envahi les villes de Cisjordanie et d’autres régions, mêlant deuil et moral élevé, confirmant que la cause perdure et que la Résistance n’a pas perdu son cap malgré les coups portés. 

À Naplouse et Ramallah, les haut-parleurs des mosquées ont retenti pour annoncer la mort des leaders martyrs, tandis que des cortèges brandissaient les portraits de Mohammed Dheif et de ses compagnons, scandant des slogans appelant à poursuivre le combat. 

Sur les réseaux sociaux, le hashtag #Martyrs_AlQassam s’est propagé, partageant les exploits de ces figures. Des personnalités nationales ont appelé à des prières funéraires dans toutes les mosquées de Palestine. 

Une nouvelle donne dans le conflit

Après cette bataille, l’occupation a compris que la Résistance ne repose pas sur des individus, mais sur un système intégré qui ne s’arrête pas avec la disparition d’un leader. Khalil al-Hayya l’a exprimé ainsi : « Le Hamas a annoncé la mort de ses leaders après confirmation de leurs identités, non par faiblesse, mais pour montrer au monde que l’étendard de la Résistance ne tombera pas. Il ne fera que gagner en force. »

Le dirigeant Hassan Khreisheh a qualifié le timing de cette annonce de « courageux », surtout dans le contexte d’un échange de prisonniers où la Résistance a imposé ses conditions. 

La Résistance se régénère… et la marche continue

Depuis des décennies, l’occupation tente d’assassiner les leaders palestiniens, croyant effondrer la Résistance. Mais à chaque fois, le Hamas se relève, forme de nouveaux dirigeants et poursuit son combat pour la libération. 

Omar Assaf, militant et politicien, déclare : « La mort des leaders n’arrête pas la marche. C’est un appel à la jeunesse palestinienne : cette voie est sacrée, et les générations futures embrasseront la Résistance, car les leaders n’étaient pas que des symboles, mais des projets de martyre vivants. »

Le politologue Akl Salah souligne que la Résistance a surmonté ses pertes : les frappes se poursuivent, infligeant des pertes sévères à l’occupation. 

La Résistance persiste

Malgré la perte de ses leaders dans l’épopée du Déluge d’Al-Aqsa, le message du peuple palestinien est clair : la voie continue, la Résistance ne s’infléchit pas, et l’occupation ne détruira pas le projet de libération. Comme l’avait dit le martyr Mohammed Dheif,

L’étendard levé par les leaders restera dressé, et le chemin tracé par leur sang sera poursuivi par une nouvelle génération, jusqu’à la réalisation du rêve ultime : la libération de la Palestine, de la mer au fleuve. 

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