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Embuscade de « Beit Hanoun »…Un coup qui rapproche un cessez-le-feu et le retrait sioniste de Gaza

jeudi 16-janvier-2025

Gaza – Centre d’information palestinien

Dans une nouvelle escalade qui montre la force de la résistance palestinienne et sa capacité à planifier et à mettre en œuvre sur le terrain, la région de Beit Hanoun, au nord de la bande de Gaza, a été le théâtre de l’une des opérations militaires qualitatives les plus importantes, la résistance ayant réussi à cibler un convoi militaire sioniste, entraînant la mort et la blessure d’un grand nombre de soldats, confirmé par l’aveu sioniste des pertes sur le terrain.

Détails du processus

Le matin du 12 janvier 2025, la résistance palestinienne a tendu une embuscade à un convoi militaire sioniste qui circulait sur une route prétendue « sûre » à Beit Hanoun, à l’aide d’un engin explosif hautement explosif.

Le bombardement a tué 4 militaires de la Brigade Nahal, dont un officier supérieur, et en a blessé 5 autres, dont deux dans un état grave.

L’explosion a été suivie par des tirs nourris de la part des combattants de la résistance palestinienne, ce qui a encore compliqué l’opération de sauvetage et a semé la confusion parmi les forces sionistes présentes sur les lieux.

La double attaque a embrouillé l’occupation

Les médias sionistes ont décrit l’opération de sauvetage comme « extrêmement complexe », car elle s’est déroulée sous le feu constant de la résistance. La radio militaire sioniste a indiqué que les soldats se déplaçaient dans des véhicules non blindés sur une route « arrière », ce qui reflétait une confiance excessive dans le contrôle de la zone.

Des rapports sionistes ont indiqué que le véhicule ciblé transportait le commandant adjoint du bataillon Nahal, ce qui souligne la valeur de l’opération et sa planification visant à cibler d’éminents dirigeants sur le terrain.

Implications stratégiques de l’opération

1. Grave faille de sécurité :

L’opération a révélé des faiblesses évidentes dans les estimations de l’armée d’occupation, qui croyait que la route était dégagée, ce qui a donné à la résistance l’occasion d’exploiter largement cette erreur tactique.

2. Style double embuscade :

L’embuscade combinait la détonation de l’engin explosif et des tirs intenses, reflétant le développement de tactiques de résistance dans le combat urbain.

Confusion des stratégies sionistes :

L’opération intervient à un moment où l’armée d’occupation a du mal à maintenir le contrôle sur le terrain, alors que des informations font état d’une intention de l’armée de réévaluer ses stratégies à Gaza et peut-être de son retrait progressif de certaines zones.

Réactions sionistes

L’entité sioniste a annoncé que 4 soldats avaient été tués et 5 autres blessés dans l’embuscade, tandis que les médias palestiniens ont indiqué que le nombre réel pourrait être plus élevé, avec des informations faisant état de 7 tués et 30 autres blessés.

Les dirigeants politiques et militaires sionistes ont critiqué les performances de l’armée sur le terrain, sur fond de désaccords au sein du gouvernement sur la gestion de la guerre.

De son côté, Avigdor Lieberman a qualifié la situation de « chaos », compte tenu du nombre croissant de morts et de blessés, sans obtenir de résultats tangibles.

Une usure continue à Gaza

La résistance palestinienne s’appuie sur des tactiques de frappe et de retrait pour se repositionner, ce qui met l’armée d’occupation dans un état d’épuisement permanent.

La zone de Beit Hanoun, bien que l’entité sioniste ait annoncé à plusieurs reprises son « nettoyage », représente toujours un point faible pour l’armée, avec des attaques répétées qui rebattent les cartes à chaque fois.

L’expert stratégique, le général de brigade Elias Hanna, a confirmé que l’opération à Beit Hanoun démontre la capacité de la résistance à exploiter les failles de sécurité et à mener des attaques spécifiques dans des zones que l’occupation estime loins des menaces. Il a souligné que les combats à Gaza se caractérisent par un caractère épuisant qui place l’occupation dans un dilemme constant.

Il a souligné que l’opération « Embuscade de Beit Hanoun » représente un coup dur porté à l’armée d’occupation, car elle a révélé ses faiblesses sur le terrain et brouillé ses plans militaires.

Il a souligné que les pertes importantes et la confusion apparente reflètent les défis sans précédent auxquels l’entité est confrontée dans sa guerre contre Gaza, alors que la résistance continue de lancer des frappes qualitatives qui prouvent sa capacité à gérer la bataille de manière efficace et professionnelle.

Changer de style de combat

Pour sa part, l’expert militaire et stratégique, le colonel Hatem Karim Al-Falahi, a déclaré que les pertes récemment subies par la brigade sioniste Nahal à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, révèlent une évolution qualitative dans les méthodes de la résistance palestinienne et sa capacité à s’adapter sur le champ de bataille.

Al-Falahi a expliqué, dans son analyse de la scène militaire dans la bande de Gaza, que les récentes opérations démontrent la capacité de la résistance à s’adapter aux conditions de guerre, malgré plus de 100 jours depuis le début de la bataille dans la région.

Hier soir, samedi, l’armée d’occupation a reconnu la mort de 4 soldats de la Brigade Nahal et les blessures graves d’un officier et d’un soldat suite à l’explosion d’un engin explosif à Beit Hanoun, tandis que les plateformes des colons rapportaient que Sept soldats sionistes ont été tués samedi et une trentaine d’autres ont été blessés, dont 11 sont gravement blessés.

Il a souligné que les affrontements directs qui ont eu lieu au cours de l’opération et l’évacuation des blessés sous le feu témoignent d’une planification préalable et d’informations précises des renseignements.

Il a poursuivi que cette opération, qui a poussé l’armée d’occupation à modifier ses méthodes de combat à Beit Hanoun, s’inscrit dans une série d’opérations spécifiques visant les brigades d’élite sionistes.

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