Wed 12-February-2025

Hantise des génocidaires… le sang de Gaza galvanise le monde

dimanche 12-janvier-2025

Ceux qui ont qualifié le 07 octobre de déluge n’avaient rien exagéré, Car les effets de l’évènement sont toujours en cours et changent tant de situations politiques et stratégiques. La plus prodigieuse de ces conséquences, et certainement non la dernière, est le sang des victimes innocentes que les bourreaux de l’occupation ont effusé. Ce sang hante la vie des soldats désormais chassés dans le monde les privant de de se déplacer librement hors de l’entité.

Le déluge bouleverse la géographie politique du monde

Suite au dévoilement de l’horreur des crimes au monde et que la vision est devenue claire pour la plupart des peuples et des gouvernements du monde, la vague occidentale de soutien aux crimes génocidaires a ainsi muté en euphémisme trompeur et des discours creux d’appel à éviter les civiles dans les attaques, mais aussi tout en continuant à pourvoir les sionistes en armes de tous genres et sans aucune intention d’empêcher son utilisation contre les enfants, les femmes et les habitations. Les alliés de l’entité demeurent réellement fermes dans leurs actions même si elles ont montré un changement dans leurs propos.

L’un des résultats stratégiques les plus importants au niveau international était donc l’émergence de blocs internationaux différents de la donne habituelle connue, qui sont basés sur la position à l’égard   du génocide à Gaza, et non sur la base de la répartition traditionnelle entre l’Est et l’Ouest ou entre pays industriels dominants et d’autres subordonnés. Cette nouvelle situation a révélé de larges contradictions au sein de groupes qui étaient apparemment unifiés, avec des pays appartenant culturellement à l’Occident mais opposés à la barbarie sioniste, comme l’Irlande, la Norvège et l’Espagne…, par contre des pays arabes et l’autorité de Abbas avec, se sont opposé au mouvement de libération palestinien qui s’appuie sur la résistance, et ont adopté des discours sionistes directement ou indirectement ,surtout ceux qui ont accouru à la normalisation avec l’entité occupante.

Une position antisioniste internationale cristallisée

La véritable prise de conscience de la réalité de l’injustice subie par le peuple palestinien et l’enfumage exercé par les sionistes depuis plus de soixante-dix ans, a émergé surtout au niveau populaire partout dans le monde, y compris dans les pays qui soutiennent les sionistes.

Quant aux pays qui ont connu les supplices de l’occupation, ses crimes, son racisme, ses génocides et ses effusions de sang, ils ont pris l’initiative d’affronter le reste du monde silencieux, par connivence par incapacité. C’est dans ce contexte que l’État d’Afrique du Sud, qui a été historiquement et tout au long du XXe siècle un partenaire de la Palestine dans le mouvement d’émancipation, a déposé une plainte à la justice internationale contre l’entité sioniste.

Il n’est pas surprenant que l’État sud-africain ait été le premier à prendre l’initiative d’adopter d’abord l’arme du droit humanitaire, puis du droit international, pour affronter les pays défendant l’entité sioniste. Il a pu atteindre l’un des résultats attendus de l’action du Déluge d’AL-aqsa, qui consiste à incriminer l’entité et à juger les grandes puissances par les mêmes valeurs et lois dont elles revendiquent. L’initiative sud-africaine a conduit à faire de ces mêmes lois un outil pour condamner les puissances occidentales et les tenir responsables du crime de participation en tant qu’acteur original par la fourniture d’outils d’extermination, ou de couverture politique.

Le Monde humain face au sionisme

 – l’Amérique latine :

 À un autre niveau, les effets du déluge d’Al-Aqsa ont inclus d’autres forces vives, choqués par la laideur des crimes et l’impudence de leurs défenseurs. Ainsi pour pallier à l’incapacité du droit international à remplir son rôle supposé, des personnalités et des groupes civils se sont manifestés pour porter plainte contre les soldats sionistes, auprès de toutes les instances judiciaires nationales qui puissent les juger, des actions susceptibles de se répandre davantage, et prendront plus de vigueur.

Par ailleurs, les réactions associatives civiles ont provoqué une fêlure entre des politiciens qui soutiennent les sionistes et leurs peuples, y compris les institutions civiles et scientifiques, les intellectuels et les célébrités de divers domaines artistiques et sportifs.

Ces transformations importantes ont démontré que le sang de la Palestine n’a pas tari depuis 1948, et que le génocide à Gaza n’a fait qu’accroître sa force et sa solidité après que le déluge ait ébranlé ce qui restait du minable récit sioniste. Cependant, le déluge qui s’est répandu sur de vastes régions du monde, n’a pas conduit au réveil des mondes arabes ni de la vaste nation islamique, qui sont demeuré ineptes ou déboussolés. Contrairement au mutisme arabo-islamique, d’autres pays ont agi au moyen de leurs institutions et leurs systèmes judiciaires, et le soulèvement judiciaire a émergé au Brésil et au Chili, par le soutien de militants des droits civiques et des droits de l’homme, libérés des visions égoïstes des pays.

Les premières manifestations de cette situation ont eu lieu à travers ce qui a été rapporté dans les médias sionistes eux-mêmes, où la Hebrew Broadcasting Corporation a annoncé qu’un soldat de l’armée d’occupation sioniste s’était échappé du Brésil et était sur le chemin du retour vers l’entité, avant que la police ait pu l’arrêter après qu’un tribunal brésilien a ordonné son arrestation, soupçonné de participation au crime de génocide commis par les forces d’occupation sionistes à Gaza.

La chaîne hébraïque 12 a également rapporté que le soldat traqué s’est évadé en raison d’une plainte déposée par une organisation contre les crimes sionistes à Gaza, basée à Bruxelles et travaillant à poursuivre les soldats sionistes dans le monde entier. Cette organisation s’appelle « Hind Rajab » au nom de la jeune fillette palestinienne qui a été bombardée par les forces d’occupation avec sa famille et qui n’a cessé de demander de l’aide jusqu’à ce que les forces criminelles exécutent l’enfant avec le reste de sa famille dans le quartier de Tal al-Hawa (sud-ouest de la bande de Gaza) en janvier 2024. L’organisation qui a poursuivi le soldat sioniste ne s’est pas contentée d’une simple plainte pour suspicion, mais elle a joint sa plainte à plus de 500 documents l’impliquant dans le génocide, de sorte qu’une ordonnance judiciaire de poursuite a été émise, par la Cour fédérale au Brésil après l’approbation du ministère public fédéral.

Après cela, il est devenu clair que les poursuites étaient en train de s’étendre, car des rapports ont également fait état d’un officier sioniste fuyant Chypre après que l’organisation ait publié sa voix et son nom, demandant qu’il soit poursuivi pour crimes de guerre, notamment pour avoir démoli des maisons et déplacé leurs habitants résidents de Gaza, une accusation documentée à travers les clips vidéo publiés par ce même soldat.

 Ainsi, la question n’est plus liée aux pays qui adhèrent aux institutions internationales, qu’elles soient juridiques ou diplomatiques, mais elle est plutôt devenue une tendance générale qui a transcendé les cadres géographiques étroits, car ce que le monde considérait comme des crimes contre Gaza, sa population et son droit à la liberté ne peut plus être toléré par le silence ou le contournement.

– Affrontements humanitaires en Europe

Quant au vieux monde, c’est-à-dire l’Europe elle-même, la société civile et les forces vives n’y sont pas restées silencieuses face aux massacres, si bien que des mouvements et des plaintes judiciaires ont émergé, soulevant de nombreuses répercussions contre les criminels de guerre sionistes, soldats de tous grades en France, où le gouvernements a continué à prendre des positions fluctuantes sans prendre une décision claire pour criminaliser les crimes commis contre Gaza, comme en témoigne la hâte dans la position de son président depuis les premiers jours du déluge d’appeler à une coalition internationale contre le Hamas, qui soit similaire à la précédente coalition contre Daech. Mais certains de la classe politique française ne s’est pas engagée dans cette tendance scandaleuse, comme l’a révélé Thomas Portes parlementaire du parti « La France Insoumise », dans un post de blog sur la plateforme X :

Et aussi dans une déclaration à la chaîne Al Jazeera

Il a souligné qu’il y a 4 185 ressortissants français dans les rangs de l’armée d’occupation, dont ceux qui possèdent uniquement la nationalité française. Ces sionistes transfrontaliers ont posté des photos et des clips vidéo sur les réseaux sociaux brandissant fièrement des bombes et des missiles sur lesquels ils ont écrit leurs noms. Le grand nombre de Français participant à la guerre d’extermination a incité de nombreux hommes politiques et institutions de défense des droits de l’homme soutenus par des parlementaires, société civile et personnalités publiques comme l’athlète français Éric Contona, à exiger qu’ils soient traduits en justice en France, accusé d’avoir commis des crimes de guerre contre le peuple palestinien.

Toujours en Europe, la Fédération juive pour la paix en France et l’Initiative d’Urgence Palestine ont intenté une action en justice contre des organisations et des individus français soutenant l’entité sioniste, pour « avoir commis des actes pouvant constituer une complicité dans les crimes de génocide et une incitation à commettre des crimes ». « Génocide contre le peuple palestinien », selon ce qui est indiqué dans le communiqué publié par les deux associations.

Dans cette plainte de 70 pages, les deux associations, et avec l’une des victimes des crimes sionistes, une Française d’origine palestinienne, condamnent les personnes accusées d’avoir « organisé, participé et appelé à participer à des mesures concrètes pour empêcher l’arrivée d’aide humanitaire aux territoires occupés de Gaza, notamment en empêchant le passage des camions. « En fait aux postes frontières contrôlés par l’armée sioniste ». Dans le même contexte, la Fédération internationale des droits de l’homme et ses membres ont déposé plainte auprès de la justice française contre un autre citoyen français et titulaire de la nationalité de l’entité impliqué dans des crimes de guerre dans la bande de Gaza.

Malgré ce mouvement associatif et de défense des droits de l’homme et la bonne documentation des dossiers d’accusation, qui ne laisse aucune place à l’acquittement des accusés, les autorités françaises n’ont encore ouvert aucune enquête officielle à ce sujet.

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