Gaza – Centre d’information palestinien
Comme d’habitude lors de ses onze tournées et visites précédentes, la région entière n’a vu aucun changement, même léger – après l’arrivée de Blinken dans la région – au contraire, l’ennemi sioniste a augmenté sa brutalité, en crime et en effusion de sang, et est devenu plus de agressif sur les fronts de bataille. Cela fait peut-être partie des rêves du gouvernement extrémiste dirigé par Netanyahu rêvant d’imposé son influence et ses conditions sur la région, même si cela l’obligeait à violer les positions américaines déclarées et à les embarrasser, ce qui a fait apparaître le secrétaire d’État américain « humilié » après chaque tournée insuffisante et insatisfaisante qu’il a effectuée, selon les observateurs.
Ils confirment que la récente visite de Blinken, et la tournée d’Hockstein qui l’a précédée, ont montré l’étendue de l’échec de l’administration américaine à atteindre l’un de ses objectifs ou conditions, et qu’elle adopte de manière flagrante les exigences de Netanyahu et de son gouvernement extrémiste, de sorte que les deux les hommes américains et leurs envoyés sont rentrés dans la région les mains vides, surtout après leur fermeté de Gaza et du Liban et leur reprise de l’initiative.
L’Amérique est incapable d’imposer des conditions sur l’occupation
Dans ce contexte, l’écrivain et analyste politique Hazem Ayyad a confirmé dans ses déclarations au Centre d’Information Palestinien que la tournée de Blinken, et avant elle la tournée de Hockstein, n’a obtenu aucun résultat ni pour les Américains ni pour les sionistes, soulignant qu’ils n’ont pas pu imposer leurs conditions, simplement parce que le Hezbollah s’est consolidé de nouveau, et il arrive à causer de graves dommages aux forces sionistes et à stoppe leur progression dans le sud du Liban.
Il a poursuivi son discours en disant : Au même moment, le Hezbollah a bombardé des zones vitales de l’entité sioniste, Haïfa et Yafa, et a repris l’initiative. l’Amérique et l’entité ont été incapables d’imposer leurs conditions au Liban.
Ayyad a ajouté : Même lors du sommet de Paris, organisé pour aider le Liban, les américains et les sionistes n’ont réussi à imposer aucune condition, car l’équilibre militaire entre le Hezbollah et l’ennemi sioniste était atteint.
Il a souligné que le Hezbollah ne travaille plus du tout sous pression, afin que l’État occupant puisse imposer ses conditions.
Ayyad a déclaré : L’Amérique cherche à ouvrir une brèche et à imposer ses conditions, elle a donc recommencé à parler d’un accord avec la partie palestinienne, dans une tentative d’investir dans la pression sioniste et dans les souffrances humaines subies par les palestiniens du nord de la bande de Gaza. en imposant un nouvel accord pour libérer certains prisonniers afin d’obtenir des résultats pour l’administration Biden avant les élections ou du moins, cela permet à l’Amérique d’imposer son rythme sur le cours du processus de négociation et sur le cours des discussions du lendemain de la guerre, de sorte qu’elle reste présente et investie dans la pression militaire exercée par l’entité, dans le nord de la bande de Gaza, et elle croit pouvoir réaliser une percée dans cette zone après l’assassinat de Sinwar.
La fermeté de la résistance a fait échouer les tournées américaines
L’analyste politique ajoute : « Cependant, les faits sur le terrain, la fermeté de la résistance à Gaza, la fermeté des libanais et leur capacité à rétablir l’équilibre, ont rendu impossible aux américains d’imposer leur vision. soulignant dans le même temps qu’« aucun résultat n’est attendu « ce contexte perdure jusqu’après les élections américaines ».
Ayyad a déclaré : Mais la tournée de Blinken est une tentative ratée, et il ne pense pas qu’elle aboutira à des résultats, d’autant plus qu’il vit ses derniers jours à la Maison Blanche aux côtés de l’administration Biden avant les élections.
Concernant l’augmentation de la brutalité sioniste au cours des cycles américains précédents et actuels, l’analyste politique a expliqué que l’occupation menée par Netanyahu et son gouvernement extrémiste devient plus brutale après chaque visite du secrétaire d’État américain, car la pression militaire utilisée tout au long la période écoulée n’a pas porté ses fruits et ils estiment qu’une augmentation de la dose de violence et de criminalité serait possible. Cela offre une plus grande opportunité d’exercer une pression et de pousser la résistance libanaise ou palestinienne à accepter leurs conditions.
Il a souligné que « toutes les pressions qu’ils ont exercées depuis l’assassinat de Son Eminence le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, jusqu’à l’assassinat du commandant Yahya Sinwar, n’ont pas conduit à imposer les conditions sionistes de capitulation à la résistance libanaise ou palestinienne. Bien au contraire », la résistance a augmenté en intensité.
Ayyad a conclu qu’eux – c’est-à-dire l’armée d’occupation – s’étaient lancés dans une escalade plus large et plus violente, après que Blinken et Hochstein soient sortis les mains vides de cette tournée. Ils n’ont pu imposer aucune de leurs conditions et sont partis sans aucun résultat. Par conséquent, l’entité a augmenté ses crimes, dans l’espoir d’imposer une pression sur la résistance palestinienne et de la pousser à accepter les conditions, ce que l’ennemi sioniste ne pouvrait pas y parvenir.
Le Blinken insulté
De son côté, l’écrivain et analyste politique Osama Abu Irshid estime que le secrétaire d’État américain Anthony Blinken s’est rendu au Moyen-Orient 11 fois (depuis octobre 2023). De longues navette n’ont pas abouti à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza ni à un échange de prisonniers, ni à empêcher l’expansion du conflit dans la région. Tels sont quelques-uns des objectifs déclarés de ces tournées, comme chacune d’entre elles, elles ont été suivies par davantage de criminalité et de brutalité sionistes, avec le soutien absolu des américains.
Abou Irshid a souligné dans son article – suivi par le Centre d’information palestinien – qu’au milieu de chaque cycle (ou au lendemain), les fuites américaines et sionistes présageaient de profonds désaccords américano-sionistes, dont certains étaient publics, et atteignaient parfois au point de menacer de lever la couverture politique et diplomatique sur l’entité et d’imposer des restrictions sur l’aide militaire, mais tout cela a permis (et continue de le faire) à Netanyahu de mener une guerre d’extermination dans la bande de Gaza, sans rien subir.
Il a souligné : Peut-être qu’aucun secrétaire d’État américain au cours des sept dernières décennies n’a été insulté par l’entité, ce qui n’aurait pas pu exister et continuer sans le soutien américain, autant que Blinken a été insulté.
Abu Irshid conclut que la tournée de Blinken se situe au milieu d’interactions et de dynamiques antérieures et que lui, comme son patron, ne trouvera pas (très probablement) de « pitié » ou de récompense reconnaissante chez Netanyahu pour le soutien absolu et le plein partenariat américain, qui a contribué à laisser faire le crime sioniste de génocide dans la bande de Gaza et l’expansion des fronts de conflit dans la région.
