Gaza – Centre d’information palestinien
Loin de la traitrise de certains plumitifs, prêcheurs religieux et médias saoudien et d’autres pays du Golfe, qui ont débité leur croassement contre nos martyrs, et se sont félicités de leur assassinats, on présente ici les déclarations de respectueux penseurs, écrivains et influenceurs à propos du martyre de Yahya Sinwar et ses frères de résistance.
Le martyre du premier homme du mouvement Hamas, le chef de son bureau politique, Yahya Al-Sinwar, n’est pas un événement inattendu en pleine guerre génocidaire contre Gaza, où l’occupation tout sur son chemin à la recherche des principaux militants de la résistance, mais le martyre du combattant Al-Sinwar au milieu d’un affrontement direct avec les forces de l’armée d’occupation a ravivé la biographie de l’homme jusqu’à ce que les réseaux sociaux montrent la scène de sa dernière bataille, affrontant un drone sioniste, en résistance jusqu’au dernier souffle… C’était comme s’il disait : « résiste même si c’était avec un bâton, car la résistance est toujours utile. »
Al-Sinwar « Abu Ibrahim » a été martyrisé dans l’endroit le plus dangereux du quartier Tal al-Sultan à Rafah, évacué il y a plus de 5 mois. Il n’était pas dans les tunnels ni parmi les déplacés, mais plutôt sur le champ de bataille au-dessus et sur le terrain lors d’un affrontement imminent et imprévu, et non comme le prétendaient les médias sionistes et ses alliés occidentaux et certains arabes, qu’il est profondément enfoui dans le sol, entouré de prisonniers et portant une ceinture explosive.
Les tweeters et les intellectuels ont promis que le martyre de Sinwar était une grande perte morale qui n’affaiblirait ni ne détruirait la résistance.
Aujourd’hui, elle fonctionne plutôt comme des îles éparses et des nœuds de combat, car elle suit les instructions initiales et de terrain dans lesquelles les rôles centraux sont réduits.
Le DrMuhammad Mukhtar Al-Shanqeeti à fait référence à la méthode choisie par le leader du Hamas pour mettre fin à un long voyage de recherche de la mort pour l’amour de Dieu, infligeant à l’occupation des pertes que l’histoire n’oubliera pas.
Tamer, un militant de la plateforme « X », a écrit sur la manière dont les stupides soldats sionistes ont donné une image honorable au Hamas et à Yahya Sinwar en divulguant des photos de lui portant son arme et son carquois, pour leur voler l’image de la victoire alors qu’il était en guerre combattant aux premiers rangs, et de réfuter la propagande sioniste qui prétend que Sinwar se cachait dans les tunnels dans lesquels ils auraient pu prétendre l’avoir assassiné.
Le journaliste et écrivain politique égyptien Wael Qandil, a confirmé que le martyre de Sinwar ne mettra pas fin ni à Hamas ni à la résistance, et la résistance serait encore plus forte comme c’était le cas après le martyre de Ez-Zeddine Al-Qassam.
Le célèbre créateur de contenu égyptien a écrit dans l’émission «Alesh Khana » et il a formulé un scénario imaginaire sur ce que l’histoire écrirait sur le déluge d’Al-Aqsa et de son chef, Yahya Al-Sinwar, et sur la façon dont le peuple palestinien est tombé dans un conflit. grand massacre sans que cela incite « l’Armée de la Sainte Maison » à se rendre, mais plutôt à tenir bon, encerclée par l’ennemi avec toute la force qu’elle lui avait donnée, en référence aux Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas. .
Le journaliste Alaa Saleh a tweeté une vidéo dans laquelle il mettait l’accent sur les idées et les principes politiques et militaires pour lesquels Sinwar a vécu. Il a été martyrisé en dégainant son arme, pour inspirer des millions de personnes : « Il n’est pas mort comme un chameau délaissé, mais il a plutôt obtenu ce qu’il souhaitait.»
Le militant palestinien Khaled Safi a déclaré que le leader du Hamas, âgé de soixante ans, a été martyrisé dans son uniforme militaire, pansant sa blessure à la main et résistant malgré ses cheveux gris, et n’a pas quitté le champ de bataille ni les arènes de négociation.
Quant à Nasser Al-Qarni, il a évoqué l’histoire de deux canapés entre lesquels Al-Sinwar a terminé sa vie avec fierté, l’un sur les ruines de son bureau, détruit par l’occupation en 2021, alors que l’occupation s’installait politiquement, et l’autre après un combat inspirant pour les enfants et les héros.
Il a écrit dans un autre tweet que le Hamas, après l’assassinat des martyrs fondateurs Ahmed Yassin et Abdulaziz Al-Rantisi, ne s’est pas affaibli, et après eux est venu le déluge… « La résistance est toujours forte. »
Des tweeters ont partagé la nécrologie de l’acteur américain Dan Bilzerian, du chef du bureau politique du mouvement Hamas, exprimant son souhait de débarrasser le monde de l’occupation et de libérer la Palestine.
Le commentateur sportif Hafeez Darraji a déclaré qu’Al-Sinwar est parti comme les autres hommes à l’ère des vils. Il croyait en Dieu, et il est mort en martyr, son fusil à la main, défendant sa religion, son pays et son honneur.
Hamad Al-Shami a indiqué que Dieu voulait que les photos du martyre de Sinwar aux mains de ses ennemis soient publiées afin d’élever son statut et de l’exonérer du soupçon de se cacher parmi les civils.
» Le Dr. Khaled Al-Otaibi, a ajouté qu’Al-Sinwar a été martyrisé en combattant, sans se cacher, comme le prétendent les sionistes arabes, et que les opérations héroïques de Rafah ont été menées par lui-même sur la ligne de front, portant le carquois de guerre, confirmant dans un autre tweet qu’Al- Sinwar est un être humain extraordinaire qui a fait du mal à l’ennemi dans sa vie et dans son martyre, et toutes les significations de l’espoir étaient incarnées en lui : résilience, sang-froid, courage et héroïsme.
Le journaliste égyptien Abdel Moneim Mahmoud a déclaré que l’image du martyre armé et en tenu de combat de Sinwar ne sera pas effacée de sa mémoire, et il l’a décrit comme « une icône honorable au sommet de sa tragédie, avec sa veste et son arme militaires, et le montre qui brillait sur sa main comme si elle était plus bruyante que l’arme elle-même », faisant référence à l’impact du déluge d’Al-Aqsa qui a conduit au renversement des équilibres géopolitiques du monde, au point de devenir le décideur des évènements qui commandent les relations dans tout le moyen orient.
Ahmed Hegazy a déclaré qu’Al-Sinwar est mort comme n’importe quel soldat, combattant avec détermination jusqu’à son dernier souffle, sans que quiconque puisse comprendre qu’il s’agissait du chef du Hamas.
Bilal Bukhari a cité un paragraphe du roman « Épines et œillets », qu’Al-Sinwar a écrit lors de sa capture en 2004, et qu’il a dédié à ceux dont le cœur était attaché à la terre d’Isra et de Mi’raj d’un océan à l’autre, indiquant dans un autre tweet, au moment où Gaza était en train d’être massacré, « la résistance Sinwar tenait fermement sa main coupée après qu’elle ait été blessée lors de l’affrontement avec les sionistes, puis il l’a lancé avec son autre main ce qui restait de son âme sur leurs drones jusqu’à l’envol de l’âme vers le Dieu. »
Quant à Ali Al-Bukhaiti, il a écrit sur son désaccord avec l’approche de résistance d’Al-Sanwar, faisant référence aux sionistes arabes qui se réjouissaient de son martyre.
Al-Sinwar est ensuite mort comme il le souhaitait. Il a été martyrisé en combattant de toutes ses forces, pour briser le pouvoir de l’entité sioniste. C’est lui qui a toujours appelé et répété dans sa prière : « Oh mon Dieu, brise leur pouvoir par nous, abaisse leur bannière par nous, humiliez leurs dirigeants par nous, détruisez leur prestige par nous, supprimez leur État par nous et réalisez à travers nous votre destin « . Sinwar a privé l’occupation de l’image de victoire dont ils rêvaient. »
Son assassinat était donc un « coup de chance » et l’identité de l’homme n’a été révélée que le deuxième jour après qu’une opération de ratissage ait eu lieu sur le lieu des affrontements.
