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Thu 12-September-2024

55 ans après son incendie …Seuls les palestiniens défendent Al-Aqsa, états et organisations font le mort.

jeudi 22-août-2024

Jérusalem occupée – Centre Palestinien d’Information

Alors que nous marquons le 55e anniversaire de l’incendie de la mosquée Al-Aqsa, les menaces qui pèsent sur la mosquée apparaissent plus graves et grandissantes, dans un contexte où le génocide sioniste se poursuit depuis onze mois consécutifs dans la bande de Gaza.

En ce jour du 21 août 1969, les sionistes ont incendié la mosquée Al-Aqsa.

Dans les détails, le sioniste juif terroriste Dennis Michael Rohan a délibérément mis le feu à la mosquée Al-Aqsa, provoquant un incendie majeur qui a ravagé d’importantes et vastes parties de ses monuments, y compris le minbar de Saladin (Salah ad-Din al-Ayyubi).

La surface brûlée de la mosquée Al-Aqsa a dépassé le tiers de sa superficie totale, avec plus de 1500 mètres carrés incendiés.

La superficie de la mosquée Al-Aqsa est de 144 dounams, englobant la mosquée Al-Qibli à l’avant, la mosquée du Dôme du Rocher, la salle de prière Marwani, la salle de prière Bab al-Rahma, ainsi que les esplanades, les galeries, les passages, les puits, les portes extérieures, et tout ce qui entoure Al-Aqsa, y compris les murs extérieurs et le Mur dit de lamentations.

Crimes haineux et impunité

Le feu a causé d’importants dommages à la structure de la mosquée Al-Aqsa, à ses colonnes, à ses arcs et à ses décorations anciennes. Le toit de la mosquée s’est effondré au sol à cause de l’incendie, ainsi que deux colonnes principales avec l’arc supportant le dôme.

Des parties de la coupole intérieure ornée, du mihrab et des murs sud ont été endommagées. Quarante-huit fenêtres en plâtre et en verre coloré ont été brisées, les tapis ont brûlé ainsi que de nombreuses décorations de versets coraniques.

Simultanément à l’incendie, les forces d’occupation ont coupé l’eau du sanctuaire al-Qibli et de ses environs, et ont tardé à envoyer les camions de pompiers, ce qui a poussé les Palestiniens à éteindre les flammes avec leurs vêtements et avec l’eau des puits de la mosquée Al-Aqsa.

Les autorités d’occupation ont prétendu que l’incendie avait été causé par un court-circuit électrique, mais des ingénieurs arabes ont prouvé qu’il s’agissait d’un acte intentionnel, ce qui a forcé l’occupation à arrêter « Rohan » et à le traduire en justice. Peu de temps après, il a été prétendu qu’il était « fou », puis il a été libéré.

Un an après l’incendie, les travaux de restauration ont commencé sous la supervision du Département des Waqfs islamiques à Jérusalem, dépendant du ministère jordanien des Waqfs (actuellement absente de la scéne malgré les dangers sionistes.

Les travaux de restauration se sont poursuivis jusqu’en 1986, date à laquelle les briques ont été retirées et la prière a repris dans la partie sud de la mosquée. En 2006, une chaire en fer a été installée en remplacement de la chaire de Nur al-Din Zangi.

Des incendies toujours en cours

Depuis 2003, les autorités d’occupation ont permis aux colons de pénétrer dans la mosquée Al-Aqsa par la porte des Maghrébins, située dans le mur occidental de la mosquée.

Depuis lors, des milliers de colons sionistes envahissent quotidiennement la mosquée, à l’exception des vendredis et samedis de chaque semaine, provoquant des tensions avec les fidèles et les gardiens de la mosquée. »

Silence et isolement

L’organisation « Européens pour Jérusalem » a mis en garde contre les dangers qui menacent la mosquée Al-Aqsa au milieu du génocide néonazi sioniste dans la bande de Gaza.

L’organisation a déclaré dans un communiqué publié à l’occasion du 55e anniversaire de l’incendie de la mosquée Al-Aqsa, qui coïncide le 21 août : « Cet anniversaire survient dans un contexte de dangers plus graves qui affectent la mosquée et visent à imposer une nouvelle réalité, avec une division temporelle et spatiale, dans un silence total et un isolement de l’entité sioniste, sur fond du crime de génocide perpétré contre les Palestiniens dans la bande de Gaza. »

L’organisation a également noté que quelques jours avant cet anniversaire, le ministre sioniste de la Sécurité nationale, l’extrémiste Itamar Ben Gvir, et le ministre des Affaires du Néguev et de la Galilée, Yitzhak Wasserlauf, ont participé à l’invasion de la mosquée Al-Aqsa, un lieu où les extrémistes juifs commencent désormais à y accomplir des prières et à effectuer des cultes (prosternations épiques) avec l’approbation de la police sioniste, qui interdisait ces actes jusqu’à récemment.

L’année dernière, des journaux hébreux ont révélé un plan du membre de la Knesset sioniste du parti Likoud, Amit Halevi, visant à diviser la mosquée Al-Aqsa.

Son plan prévoit de prendre le contrôle du Dôme du Rocher et de le transformer en lieu de culte pour les Juifs, ainsi que de la zone nord des esplanades de la mosquée, tandis que les musulmans ne seraient autorisés à prier que dans les salles de prière sud et les installations qui en dépendent.

Halevi a prétendu que la raison de se concentrer sur la prise de contrôle du Dôme du Rocher est que « le premier et le deuxième temples sont situés en dessous ».

Le plan inclut également la permission pour les Juifs de pénétrer dans la mosquée Al-Aqsa par toutes les portes et non plus seulement par la porte des Maghrébins comme c’est le cas aujourd’hui, ainsi que l’annulation de la tutelle jordanienne sur la mosquée Al-Aqsa et de toute reconnaissance du rôle de la Jordanie sur les lieux saints (ce qui est réellement la situation puisque la Jordanie s’est totalement retiré de toute responsabilité e Al-Aqsa).

L’anniversaire de l’incendie de la mosquée Al-Aqsa est une occasion de rappeler l’ampleur des violations commises par les autorités sionistes à l’encontre de la mosquée et de l’ensemble de la ville de Jérusalem, où les habitants autochtones subissent les formes les plus odieuses de discrimination raciale de l’ère moderne, selon les termes de l’organisation “Européens pour Jérusalem ».

Elle a rappelé que la mosquée Al-Aqsa est un patrimoine mondial qui nécessite des efforts internationaux pour la protéger et la libérer de l’occupation oppressive qui cherche à falsifier l’histoire et à dénaturer son identité culturelle islamique.

Elle a souligné qu’en raison des dangers croissants qui menacent la mosquée, dangers qui continuent de servir de détonateur pour des tensions récurrentes, notamment avec la présence de ce gouvernement extrémiste dont les ministres appellent ouvertement à imposer une nouvelle réalité dans la mosquée, en violation du droit historique et juridique reconnu par les Nations Unies, il est impératif que la communauté internationale intervienne de toute urgence pour arrêter les violations sionistes contre la mosquée, ses fidèles et l’ensemble des lieux saints islamiques et chrétiens de la ville de Jérusalem.

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