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Thu 5-September-2024

Un rapport trompeur et partial…H.R.Watch au service des sionistes.

samedi 20-juillet-2024

Gaza – Centre Palestinien d’Information

Dans un style dramatique, le rapport de Human Rights Watch commence par parler d’un colon sioniste brûlé et le conclut avec une femme traumatisée psychologiquement, le 7 octobre dernier, ignorant 75 ans d’occupation et de nettoyage ethnique, et les génocides sans précédent dans l’histoire moderne qui ont suivi cette date.

Avec un titre trompeur et des données fragmentées sans preuves ni témoignages, le rapport de Human Rights Watch publié le mois dernier durant la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien, est une tentative déformée pour blanchir l’occupation de ses crimes honteuse pour l’humanité qui se tait face au massacre de masse qui n’a épargné ni enfants ni femmes.

Le rapport a suscité la colère des forces palestiniennes qui ont rapidement exprimé leur désaccord avec le rapport, dénonçant son parti pris et son adoption de la narration de l’occupation.

Le mouvement de la résistance islamique « Hamas » a demandé à Human Rights Watch de retirer son dernier rapport, affirmant qu’il « manquait de professionnalisme et de crédibilité, regorgeant de mensonges et affichant un parti pris flagrant envers l’occupation ».

Hamas a exprimé son indignation dans un communiqué de presse aujourd’hui mercredi, dénonçant une organisation qui défend les droits de l’homme pour cette erreur, et affirmant que le rapport de l’organisation internationale des droits de l’homme « répète les mensonges » lancés par l’armée d’occupation et ses médias pour justifier ses crimes contre notre peuple, confirmant que le rapport de Human Rights Watch « adopte entièrement la narration sioniste, s’éloignant de la méthodologie de recherche scientifique et de la position juridique neutre, devenant ainsi un document de propagande sioniste ».

Hamas a ajouté que le rapport de l’organisation n’a pas abordé ce qui a frappé notre peuple palestinien à Gaza, de meurtre, destruction, famine et torture au-delà de l’imaginable, « consacrant ainsi l’idée de discrimination raciale entre les humains ».

Hamas a souligné que le rapport n’a pas mentionné le nombre de martyrs et de blessés qui ont dépassé les 120 000 en 285 jours, ainsi que la destruction complète des hôpitaux, des universités, des écoles et de l’infrastructure, tandis que « la machine de répression de l’occupation continue ses crimes avec un soutien total américain et occidental ».

Hamas a insisté sur le droit du peuple palestinien à résister à l’occupation, « la source de tous les maux », par tous les moyens conformément aux lois divines et aux conventions internationales, soulignant que Human Rights Watch a négligé « les guerres répétées subies par notre peuple, ainsi que les meurtres, tortures et sièges avant le 7 octobre ».

Le communiqué a déclaré que le rapport « ignore délibérément les crimes commis par l’armée d’occupation nazie le 7 octobre contre notre peuple à Gaza, et non contre les civils de l’entité sioniste qui ont été bombardés avec les combattants palestiniens par avions et obus de chars ».

Hamas a averti que le rapport de l’organisation internationale confirmait son « inhumanité » lorsqu’il parlait des prisonniers sionistes détenus par la résistance palestinienne, et exigeait leur libération immédiate sans demander la libération de milliers de prisonniers palestiniens, hommes, femmes et enfants.

Hamas a souligné que le rapport « justifie l’occupation en arrêtant les citoyens palestiniens ».

Hamas a insisté sur la torture, l’exécution par la faim et l’humiliation auxquels les prisonniers palestiniens font face à tout instant.

Hamas a déclaré: « Quiconque a vu les prisonniers sionistes libérés par la résistance palestinienne et a observé comment ils ont été traités ou entendu leurs propos aux médias, comprend l’ampleur du mensonge contenu dans le rapport (…) En revanche, le rapport n’a rien mentionné sur la situation des prisonniers palestiniens sous le régime fasciste, et comment leur situation désastreuse est à leur sortie de prison « .

Hamas a confirmé que le rapport de Human Rights Watch comprenait « de fausses accusations, en particulier celles concernant ce qu’il a appelé le viol et la violence sexuelle, sans mentionner aucune preuve recevable, et a reconnu que Human Rights Watch n’avait pas pu recueillir d’informations vérifiables ».

Hamas a réaffirmé son engagement envers les principes du système de valeurs de la religion islamique et le respect du droit international humanitaire, « parce que notre peuple a payé et continue de payer un prix élevé en raison du mépris du droit international et de son exploitation par le gouvernement d’occupation et ses partisans ».

Le mouvement a exprimé sa préparation permanente à examiner tout comportement erroné « s’il existe », et à tenir responsables ceux qui violent les valeurs, « nous le ferons à la fin de la bataille », mais nous n’accepterons pas les mensonges qui ciblent notre peuple et son droit à la résistance pour libérer sa terre palestinienne.

Hamas a tenu l’organisation internationale entièrement responsable des informations contenues dans le rapport qui justifie les crimes de l’occupation et en permet la poursuite, « il ternit sa réputation, tout comme il porte préjudice à notre peuple et à ses forces de résistance ».

« Le front populaire » : un rapport de formulation sioniste

Le Front populaire de libération de la Palestine dans une déclaration, a imputé à Human Rights la responsabilité entière des répercussions de ce rapport suspect et a exigé des excuses immédiates et son retrait, ajoutant « il est clair que ce rapport a été formulé par des sionistes, dans le but de détourner l’attention de la guerre génocidaire continue contre notre peuple, et de fournir une couverture à l’ennemi pour éviter toute punition « .

Après avoir examiné le rapport, le FPLP precise qu’il est clair qu’il est fortement en faveur de la narration sioniste, ignorant les véritables dimensions du conflit palestinien, en ignorant les crimes horribles commis par l’occupation et continus contre notre peuple, tels que les meurtres aléatoires, les arrestations arbitraires, le déplacement forcé, le siège économique de Gaza, et les horreurs subies par les détenus de Gaza dans les camps d’extermination, où toutes les formes de violations sont pratiquées, y compris la politique d’extermination lente, confirmant que ce que l’organisation a avancé dans son rapport était basé sur des données et des preuves faibles, discutables, manquant d’objectivité et d’impartialité.

Le Front Populaire a déclaré: « L’organisation Human Rights a confondu la description de la situation politique et légale du peuple palestinien soumis à l’occupation, et la classification de l’entité en tant que puissance d’occupation brutale et coloniale qui commet toutes les formes de crimes et de génocide de guerre, ce que l’organisation fait intentionnellement en égalant la victime avec l’agresseur dans son rapport, et en qualifiant la résistance légitime de notre peuple de terrorisme, ce qui porte atteinte aux sacrifices de notre peuple.

Il a souligné que l’ignorance du droit des peuples à se défendre dans les rapports internationaux, en particulier les rapports de Human Rights, encourage l’occupation à poursuivre ses pratiques oppressives sans responsabilité, conformément aux conventions internationales sur les droits civils et politiques, les peuples ayant le droit de déterminer leur propre destin et d’utiliser tous les moyens légitimes de résistance contre l’occupation, ce que le rapport de l’organisation ignore.

L’organisation – selon le Front Populaire – utilise beaucoup de témoignages et de preuves non fiables, y compris des récits de l’intérieur du sionisme. Le rapport a été basé sur des témoignages d’associations humanitaires « sionistes » dont les allégations ont été prouvées fausses, et certaines ont même retiré leurs déclarations. L’occupation a également empêché les commissions d’enquête internationales de travailler.

Contrairement aux accusations mensongères et tendancieuses du rapport, le Front Populaire affirme avoir respecté les normes du droit international humanitaire lors des événements du 7 octobre. Même des organisations et journaux internationaux, initialement influencés par le récit sioniste, ont reconnu par la suite les mensonges de l’occupation.

Accuser les factions palestiniennes constitue une incitation délibérée et une diffamation servant les agendas de l’occupation, justifiant ainsi ses crimes contre notre peuple. Nous rejetons ce récit unilatéral qui sert les objectifs de l’occupation en lui permettant d’échapper aux sanctions.

Le Front Populaire a critiqué Human Rights Watch pour ses nombreuses erreurs fatales, souvent profitables à l’occupation qu’elle exploite pour dénigrer la résistance et intensifier son agression.

Le Front a demandé une enquête internationale indépendante et équitable couvrant toutes les violations contre le peuple palestinien, en mettant l’accent sur les crimes sionistes continus. Human Rights Watch a été prouvé partial et non autorisé à traiter la question palestinienne, en raison des mensonges et de la tentative de blanchir l’occupation rapportés dans leur étude.

Le Front Populaire insiste, avec toutes les factions de la résistance, en tant que mouvement de libération nationale, qu’il continuera à défendre les droits de notre peuple légitimement selon le droit international, jusqu’à ce que soit obtenue notre droit à l’autodétermination, à la liberté, à l’indépendance, et que soit repoussé l’ennemi de notre terre.

Le « Front Démocratique » : le rapport manque de professionnalisme.

Le Front Démocratique de Libération de la Palestine rejette le rapport de Human Rights Watch sur la bataille du Déluge d’Al-Aqsa le 7/10/2023 comme étant contraire à la vérité, manquant d’objectivité et de professionnalisme.

Le Front Démocratique de Libération de la Palestine dément avoir reçu de l’organisation en question toute correspondance concernant le rôle du Front ou de sa branche militaire, les Forces du Martyr Omar Al-Qassem, dans cette bataille.

Il estime que les accusations portées contre le Front Démocratique ou sa branche militaire, basées sur des enquêtes menées uniquement auprès des sionistes et n’ont pas pris en considération des témoignages des combattants palestiniens, sont arbitraires, manquent de toute objectivité et de professionnalisme minimal, reposant sur une précipitation et un parti pris évidents dans la formulation des jugements et des conclusions.

Le Front Démocratique appelle l’organisation auteur du rapport, favorable à l’occupation et dépourvue de justice dans ses conclusions, à retirer son rapport de la circulation, à présenter des excuses au peuple palestinien et à sa résistance courageuse en tant qu’armée du peuple, défendant sa terre et la dignité de ses citoyens, ainsi que leur droit à une vie décente dans leur État indépendant, libéré de toute forme d’occupation, de colonisation et de toutes ses manifestations et expressions.

Depuis le 7 octobre 2023, l’occupation israélienne mène une guerre d’extermination contre Gaza, ayant déjà causé plus de 38 713 martyrs et 89 166 blessés, principalement des enfants et des femmes, ainsi que plus de 10 000 personnes disparues, dans un contexte de dévastation massive et de famine ayant pris la vie de dizaines d’enfants, en plus du déplacement forcé de deux millions de personnes et de la destruction étendue de plus de 70% des bâtiments et infrastructures.

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