Wed 31-July-2024

« Nous ne partons pas »…Les Gazaouis d’une seule voix contre le déplacement

jeudi 11-juillet-2024

Gaza – Centre Palestinien d’Information

« Nous ne partons pas »… Avec ces mots, les habitants de Gaza résument leur position face aux nouvelles tentatives de l’occupation sioniste de les déplacer de force de leur ville après des milliers de massacres et crimes horribles depuis plus de 9 mois.

Les avions de l’occupation ont largué mercredi des tracts définissant des itinéraires prétendument sûrs et conseillant aux habitants de Gaza de se déplacer vers Deir al-Balah et al-Zawayda au centre de la bande de Gaza.

Malgré la peur et la faim qui touchent chaque coin de la résiliente Gaza, les habitants restent attachés à leur ville et expriment leur préparation au martyre plutôt qu’à l’abandon.

« Nous ne partons pas. »

Le journaliste Mohamed Abu Qamar affirme que l’occupation utilise tous les moyens pour obliger les 700 000 habitants des gouvernorats de Gaza et du Nord à se déplacer vers le sud. Ceux qui ont tenu bon pendant dix mois peuvent continuer à le faire, sachant que les assassinats et les ciblages continuent, que ce soit au Nord ou au Sud de Gaza.

Il a ajouté : « Nous sommes dans la dernière phase avant la victoire, avec l’aide de Dieu, et Dieu ne nous abandonnera pas.

« Les vents du déplacement ne nous arracheront pas. »

Le journaliste sur Al Jazeera a écrit : « Après une campagne féroce de famine, de destruction et de meurtres, l’armée d’occupation tente de forcer les habitants de Gaza et du Nord à se déplacer vers le sud, prétendant fournir des « couloirs sûrs » sans inspection. Nous, les enfants de Gaza et du Nord, sommes enracinés dans notre terre comme les oliviers. Les vents du déplacement et de la destruction ne nous arracheront pas, nous resterons ici, résolus, debout, nous ne partirons pas, et nous demeurons ici. »

L’activiste Ibrahim a exprimé son refus de se déplacer, déclarant : « Vous voulez que nous partions aujourd’hui après que nous ayons résisté pendant 9 mois, endurant la faim, la soif, la pollution, la peur, la mort et avoir été déplacés plus de dix fois et toutes les calamités que nous avons vécues, et aujourd’hui vous voulez que nous partions et abandonnions notre pays et nos maisons ! »

L’écrivain Yussri al-Ghoul a mis en garde contre l’exécution des plans de l’occupation, disant : « Nous sommes ici à Gaza, et seul la destinée divine décidera. Nous ne partirons pas. »

Malgré la dureté de la situation, la foi de l’intellectuel Yussri al-Ghoul en la libération reste inébranlable, rappelant l’état des musulmans lorsque les cœurs tremblaient de peur lors de la bataille du « fossé ».

Les dernières cartes

D’éminents intellectuels ont averti les citoyens de ne pas répondre à l’occupation, les avertissant que l’objectif était de terroriser les habitants.

Le chercheur Mohammed al-Rantissi a noté que l’ennemi sioniste utilise ses dernières cartes en poussant les résistants de Gaza et du Nord à se déplacer vers le Sud, prétendant ouvrir des couloirs sûrs sans inspection, et a déclaré : « Notre réponse est claire #Nous_ne_partons_pas_nous_restant. »

Cinq jours après le début du génocide de Gaza, l’occupation a ordonné le déplacement des habitants de Gaza et du Nord, les forçant à évacuer, avec des centaines de milliers se rendant vers le sud de la vallée de Gaza, tandis que près de 700 000 ont choisi de rester.

Ceux qui sont restés à Gaza et dans le Nord ont fait face aux bombardements, à l’agression et à la famine, tandis que ceux qui se sont déplacés vers le Sud ont également subi la même politique sanglante néonazie, les villes étant envahies et aucun endroit n’étant sûr du Nord à son Sud.

Dans ce contexte, le directeur de l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a affirmé : « La terreur sioniste contre les habitants de Gaza et du Nord atteint son paroxysme avec la répétition des ordres de déplacement de la ville. »

Il a souligné que l’échec sioniste face à la résilience des habitants pousse l’occupation à tantôt terroriser tantôt inciter les habitants, précisant que ce qui se passe au centre et au sud du secteur, entre meurtre et déplacement, est aussi grave que ce qui se passe au Nord.

Les blogueurs de Gaza et du Nord ont exprimé leur refus du déplacement, quelles que soient les sacrifices.

« L’expression « Nous ne partons pas » est devenue le symbole de la résistance à la terre et au pays, l’emblème de la résilience et de la défaite des plans de l’occupation. »

Le journaliste Ayman al-Amriti a capturé une scène montrant un garçon vendant des plants agricoles pour les planter, tandis que l’occupant appelait les propriétaires de terres à quitter.

La résistance des habitants de Gaza et du Nord au cours des derniers mois et leur refus de répondre aux ordres répétés de déplacement sont l’un des facteurs qui ont sapé le plan de déplacement des habitants de Gaza, annoncé par les responsables de l’occupation dans les premiers jours de la guerre.

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