Sat 29-June-2024

L’indécence flagrante du monde est dévoilée…Intentionnalité de la famine à Gaza.

vendredi 28-juin-2024

Gaza – Centre Palestinien d’Information

Les appels humanitaires et les cris qui s’élèvent des bouches des affamés, au bord de la mort imminente dans la bande de Gaza, ne sont plus dus aux bombardements et à l’agression constante, mais à la famine qui les frappe, plantant ses crocs dans leurs corps émaciés, sous l’œil indifférent et le silence mondial complice face à la fermeture des passages par l’occupation et à l’interdiction d’entrée des aides.

La famine a atteint des niveaux catastrophiques, au point où les feuilles de mûrier apparaissent sur les marchés de Gaza en remplacement des feuilles de vigne, exposant ainsi la nudité d’un monde qui observe en silence ce crime sioniste odieux, commis en plein jour sous les yeux de tous, sans que personne ne bouge.

On se nourrit de feuilles de murier…et nous résistons

La famine meurtrière à Gaza n’est plus simplement un signal d’alarme que le monde sonne, comme le font les institutions humanitaires internationales depuis le début de l’agression, en diffusant des données « anesthésiantes » qui ne nourrissent pas les gens de Gaza ni ne les protègent de la faim, alors que l’agresseur sioniste persiste et s’acharne à affamer les habitants du territoire jusqu’à la mort, rendant presque banal le spectacle des enfants mourant de faim pour un monde cruel qui observe en silence, sans bouger pour arrêter le crime.

Avec la persistance de la famine et de la catastrophe, les utilisateurs des réseaux sociaux documentent de nombreuses scènes d’une grande cruauté, plus frappantes que les déclarations et les condamnations du monde, comme celle du décès du jeune Azam al-Sha’ir dans le nord de Gaza par manque de nourriture et de médicaments nécessaires pendant la guerre néonazie contre le Gaza.

Non seulement cela, mais les vidéos et les photos dépeignant l’horreur de la famine qui dévore les corps des enfants à Gaza, dans un contexte de système de santé effondré et d’interdiction d’entrée des aides et des fournitures médicales et alimentaires de base, avec toute sa dureté et sa brutalité, auraient dû inciter le monde entier à agir réellement, au-delà des simples condamnations et protestations vaines.

Le journaliste Anas al-Sharif a documenté une scène douloureuse d’un petit enfant à Gaza, à l’hôpital, entre la vie et la mort, sans aucune aide des équipes médicales en raison du manque de médicaments et de nourriture nécessaires pour le sauver.

Quant à Mohammed, âgé de trois ans, il est une autre victime dans le nord de Gaza, illustrant la photo de lui-même mourant de faim et se tordant de douleur intense, à cause de la politique délibérée de famine pratiquée par l’armée d’occupation sioniste à Gaza.

Les réseaux sociaux ont commenté cette scène, indiquant qu’il aurait été possible d’éviter cette souffrance, mais l’Occident refuse de contraindre les sionistes à lever le siège et à ouvrir le passage de Rafah pour permettre la distribution des secours, dans le silence des Arabes et des musulmans, tout comme ceux qui dorment dans leurs tombes.

Les enfants ne sont pas les seuls à susciter la douleur, le chagrin et l’impuissance, dans l’incapacité à sauver Gaza. Il y a ce vieil homme, courbé par l’âge, attendant depuis des heures tôt le matin pour obtenir de la nourriture pour sa famille, ne révélant qu’une petite partie des souffrances quotidiennes endurées par les habitants de Gaza, leur permettant de survivre face à la cruauté des criminels et terroristes dans l’entité sioniste, avec la bénédiction du monde occidental et le silence arabe et islamique.

C’est une femme âgée qui lance un cri de Gaza, « s’il reste des Arabes et des musulmans dans ce monde », exprimant un message : « La faim a tué petits et grands… Monde, réveillez-vous ! »

Un autre tableau déchirant dépeint la souffrance des assiégés dans le nord de Gaza, hommes, femmes et enfants restant sous un soleil brûlant pendant des heures pour obtenir de l’eau devenue rare.

Les scènes qui frappent la conscience du monde silencieux ne s’arrêtent pas là, avec ces mots prononcés par les enfants de Gaza tenant leurs récipients vides, attendant qu’ils soient remplis pour apaiser leur faim et les sauver de la bête de la famine qui dévore leurs corps, envoyant un message au monde entier : « Nous, dans le nord, souffrons de la famine… »

C’est un autre enfant, pleurant de douleur et de désespoir, suppliant le monde injuste, maudissant ceux qui ont abandonné Gaza et n’ont pas bougé face à la mort de personnes qui meurent de faim, sinon des bombardements sionistes.

Le blogueur Abdullah al-Saeedi a documenté une scène déchirante, brisant les cœurs et les esprits, d’un père éploré attendant le dernier souffle de sa fille sur le point de mourir martyre à cause de la famine qui a ravagé son corps maigre, incapable que ses larmes d’essayer de la ranimer, ses souffrances débordant de son calice de douleur, Seigneur.

Et rien n’est plus douloureux que la vue d’un autre enfant de Gaza mangeant de l’herbe sèche à cause de la famine, tandis que des milliers de camions d’aide s’accumulent aux passages, la plupart se dégradant dans le silence mondial, l’inaction et la complicité pour empêcher leur entrée pour sauver les habitants de Gaza de la menace de la faim.

Niveaux catastrophiques d’insécurité alimentaire

Les rapports sur le terrain et les organisations internationales indiquent que près de 100% des habitants de Gaza souffrent d’un niveau extrême d’insécurité alimentaire, alors que les secteurs et infrastructures vitales sont en phase d’effondrement, avec la poursuite de l’agression sioniste contre le territoire depuis le 7 octobre dernier.

Un rapport international a déclaré que près de 96% des habitants de Gaza font face à des niveaux élevés de grave insécurité alimentaire.

Selon « l’Initiative pour la Classification Intégrée de la Sécurité Alimentaire », plus de 495 000 personnes, soit plus d’un cinquième de la population de Gaza, font face à des niveaux catastrophiques d’insécurité alimentaire, les plus critiques.

Le rapport a souligné que « l’espace de travail disponible pour les organisations humanitaires se réduit constamment, avec une capacité limitée à fournir en toute sécurité des secours aux résidents, en raison de la détérioration et de l’instabilité actuelle ».

L’attaque de Rafah a entraîné la fermeture de la frontière terrestre de Gaza avec l’Égypte, principal passage pour la distribution de fournitures alimentaires et d’autres approvisionnements, ainsi qu’un point d’évacuation pour les civils souffrant de maladies graves ou blessés.

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