Gaza – Centre d’information palestinien
« Des enfants couraient partout et des rires accompagnaient leurs jeux dans l’eau de mer sur la plage de Deir al-Balah, et leurs familles dormaient à côté des tentes des déplacés, profitant de la belle atmosphère de la mer de Gaza, malgré les violences brutales qui durent depuis 194 jours consécutifs, remplis de meurtres et de destructions. » … une scène que les dirigeants sionistes, n’auraient pas pu imaginer, malgré le soutien international, pour créer le désespoir et la frustration afin de pousser la population de Gaza vers le déplacement et mettre en œuvre leurs plans criminels, mais cette scène de la population de Gaza leur a dit : « La terre est la nôtre terre et la mer est la nôtre… que Netanyahou et les criminels aillent boire l’eau de mer… Nous ne partirons pas d’ici ».
C’est encore une scène de résilience de la population de Gaza, incitant les activistes des médias sociaux à diffuser des photos et des vidéos de cette grande journée, de vie et d’optimisme pour un peuple qui a fait face à tous ces crimes en s’accrochant à la vie et à la fermeté, et en commentant « Croyez-le ou non », avec une grande admiration et des éloges généralisés pour ces gens qui ont fait face à la guerre sioniste criminelle qui n’a pas réussi à miné son optimisme, sa détermination et son amour pour la vie sur la terre de Gaza, même si l’occupation a dévasté Gaza et a détruit bâtiment, hôpitaux et infrastructure.
D’un autre côté, dans le camp ennemi, cette scène a mis les sionistes en colère et complètement vaincus, face à la « victoire absolue » qui est enregistrée dans les pages de la population de Gaza et dans sa fermeté et non dans l’échec des projets de Netanyahu et de son gouvernement criminel. Les scènes des baignades à Gaza ont poussé le journaliste sioniste Almog Boker à dire, commentant les photos des Gazaouis : « Victoire absolue… Cette photo me fait mal au corps. Alors que la plage de Zikim a été déclarée zone militaire fermée et que nous, les habitants, ne pouvons pas nous en approcher sans escorte militaire, de l’autre côté de la barrière, les habitants de Gaza passent leur temps sur la plage et se baignent dans la mer comme s’il n’y avait pas de guerre. »
Mercredi, vers la plage de la ville de Deir al-Balah, surplombant la mer Méditerranée au milieu de la bande de Gaza, ont afflueé des centaines de Palestiniens souhaitant quitter l’atmosphère de la guerre israélienne à laquelle la bande est soumise depuis plus de 6 mois. Des scènes et des images montraient des Palestiniens allongés sur la plage sous le soleil, tandis que d’autres se baignaient malgré la guerre génocidaire sioniste qui a fait de Gaza la région la plus enflammée du monde et la plus privé des besoins élémentaires, selon L’agence d’information « Anatolie».
De nombreux enfants sont également apparus en train de nager et de courir sur la plage, ainsi que des femmes et des jeunes hommes qui se sont rassemblés en grand nombre vers la zone adjacente à la mer, là même où se trouvaient les tentes des personnes déplacées qui ont été forcées de fuir différentes zones de la bande de Gaza à cause de la guerre.
Les enfants riaient en nageant et en courant sur la plage, tandis que des gens apparaissaient sur un petit bateau. Les zones adjacentes à la mer sont considérées comme les plus sûres, car elles sont presque les seules à ne pas être soumises aux bombardements israéliens continus, ce qui a incité les personnes déplacées à s’y réfugier malgré le froid de l’hiver pour échapper aux opérations militaires continues, mais ils sont parfois visés par les tirs de l’armée israélienne. Cela a nécessité le procès de Tel-Aviv devant la Cour internationale de Justice pour « génocide ». Cela se produit malgré la poursuite de la guerre israélienne dans la bande de Gaza, alors que l’armée a bombardé, plus tôt mercredi, une école abritant des personnes déplacées dans le camp de plage, à l’ouest de la ville de Gaza, entraînant la mort de 4 Palestiniens, dont deux enfants et les blessures d’autres. L’armée israélienne a également renforcé, pour la huitième journée consécutive, ses opérations militaires terrestres au nord du camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, où l’armée a fait exploser une place résidentielle et une tour et a intensifié ses frappes aériennes dans la zone. Depuis le 7 octobre, l’armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza qui a fait des dizaines de milliers de martyrs et de blessés, pour la plupart des enfants et des femmes.
