Les Palestiniens de Gaza… s’accrochent à leur terre malgré le génocide

Gaza – Centre d’information palestinien

Les Palestiniens de Gaza… s’accrochent à leur terre malgré le génocide

Gaza – Centre d’information palestinien

« La pierre n’est pas plus précieuse que les gens. Ils ont démoli la pierre, mais ils ne détruiront jamais la volonté, et ils n’enlèveront pas de nos cœurs l’amour de la terre et l’amour de Jérusalem et d’Al-Aqsa. » déterminé et de persévérant, Haj Salman Hassan examine les restes de sa maison, que les forces d’occupation ont démolie dans le bloc C, à l’ouest de la ville de Khan Yunis.

Hajj Hassan, soixante-dix ans, n’a pas été affaibli par les rides que les jours ont dessinées sur son visage lumineux. Malgré l’intensité de la douleur, il n’a pas perdu sa détermination et sa fermeté, mais il se dépasse pour ramasser ce qu’il peut sous les décombres laissés par l’agression sioniste. Il dégouline de sueur fatiguée de la supercherie, de l’incapacité et de la conspiration de ce monde injuste à soutenir le peuple de Gaza et crie regardant le ciel : « Que Dieu leur inflige son châtiment, Ils ont détruit nos vies. » Près de lui se trouve son petit-fils, le jeune Salman (12 ans), les yeux fixés sur l’endroit, comme s’il se rappelait dans sa mémoire fraîche les caractéristiques de la zone complètement détruite par l’occupation. Il l’aide parfois et se détend à d’autres moments. L’enfant Salman a déclaré au Centre d’information palestinien : « L’occupation a détruit la maison dans laquelle je vivais, mes jouets, mon vélo mon bureau, mes livres et tous mes rêves. »

Il poursuit son discours : « Nous n’affaiblirons pas face à cette oppression. Nous n’avons pas peur d’eux. Ils ont des armes, des avions et l’Amérique, et nous avons Dieu avec nous. Les destructions massives révèlent ce à quoi a été soumis le quartier, devenu des vestiges après avoir était au cœur du camp du bloc C, à l’ouest de Khan Yunis. Les citoyens s’affairent à récupérer tous les biens qu’ils peuvent, alors que quelques enfants s’amusent sans se soucier des avions qui sèment la mort depuis le ciel. C’est un message que « la terre et ce qu’il y a dessus… n’a qu’une seule identité, pas deux. »

Mais la réalité est que, malgré toutes les destructions, l’adhésion des Palestiniens à leur terre et le sacrifice de leur âme, de leur argent et de tout ce qu’ils possèdent ne sont pas nouveaux. L’histoire palestinienne prouve la crédibilité de cette approche depuis plus de 100 ans. L’histoire palestinienne est pleine d’exemples d’accrochage à la terre et de précieux sacrifices pour elle, et c’est ce qu’aucun porte-parole médiatique ici ou là ne peut cacher. Quant à Al-Hakim Alaa Al-Khatib (33 ans), toute sa famille est devenue martyre, sa femme et ses deux enfants, lors d’un raid criminel sioniste il y a deux mois dans la ville de Deir Al-Balah, et les avions ont détruit sa maison au début de l’agression, il a déclaré au Centre d’information palestinien : « Ils ne retireront pas de nos cœurs l’amour de la terre et l’adhésion à celle-ci, par leurs crimes. « Nous aimons la vie, mais nous n’avons pas peur de la mort. ». Al-Khatib a ajouté que l’occupation vise à brûler la conscience du Palestinien et à le faire réfléchir mille fois avant de résister à l’occupation. Cependant, malgré le prix élevé à payer, le palestinien est toujours là et ne disparaîtra qu’en martyr et malgré les terribles destructions, nous finiront par l’emporter.

Une autre image de la résilience

Dans les camps de déplacés et parmi les tas de décombres disséminés dans la bande de Gaza, d’autres images d’une fermeté légendaire apparaissent malgré la dureté de la vie et les terribles conditions de guerre. Parmi ces images figurent des femmes travaillant ensemble à préparer du pain et de la nourriture dans des tentes et des centres de déplacement, à organiser de modestes jeux, ainsi qu’à des institutions et initiatives organisant des journées de divertissement pour les enfants. Cela s’incarne également dans les initiatives entreprises par certains jeunes pour apporter une aide à ceux qui en ont besoin et fournir ce qu’ils peuvent pour renforcer la détermination des citoyens face aux conditions catastrophiques auxquelles ils sont confrontés. Le jeune homme, Muhammad Al-Najjar, raconte à notre correspondant qu’ils travaillent sur un hospice pour fournir de la nourriture dans les centres de déplacement de Mawasi Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza. Il explique que « les objectifs les plus importants de l’hospice sont de renforcer la fermeté des gens face à la terrible pauvreté et au manque de nécessités vitales », soulignant que leur initiative est purement volontaire et basée sur les efforts personnels de certains jeunes. Le citoyen Hassan Radwan (44 ans), une personne déplacée de la ville de Gaza vers Mawasi Khan Yunis, déclare : S’ils nous exterminent complètement, nous ne ferons pas preuve de complaisance et nous ne bougerons pas non plus la tête, car notre conflit avec eux a été décidé en notre faveur, car c’est une promesse du Seigneur des Mondes. Il poursuit : « Malgré la douleur du déplacement, l’éloignement de notre foyer et la destruction des maisons et des biens, j’ai confiance dans le Seigneur des mondes, car la victoire est notre alliée et l’occupation sortira vaincue de Gaza, si Dieu le veut.

L’occupation n’a pas réussi à atteindre ses objectifs

L’analyste politique Ahmed Awad confirme que l’occupation a lamentablement échoué pendant ces sept mois de guerre à atteindre aucun de ses objectifs militaires déclarés et a délibérément commis des crimes de meurtre et de destruction systématique dans la bande de Gaza. Awad a déclaré à la presse : « L’occupation a contribué à transformer la bande de Gaza en un endroit invivable en détruisant 70 % des infrastructures, des maisons, des universités, des écoles, des lieux vitaux et de toutes les nécessités de la vie. » Il estime que, pendant ces mois de guerre, la résistance a détruit « le mythe de l’armée invincible » et prouvé que l’occupation est trop faible pour se protéger et protéger son armée, malgré le soutien américain et occidental.

À ce jour, l’agression sioniste contre Gaza a entraîné la chute de plus de 33 000 martyrs, pour la plupart des femmes et des enfants, outre la destruction des infrastructures, des services et des établissements de santé, ainsi que le déplacement et la famine de la population.