Urgent

Sat 21-September-2024

Résistance en Palestine : Poursuivre le chemin de la libération février 2019 n° 13

jeudi 7-février-2019

L’invasion répétée de la région de Ramallah par l’armée d’occupation sioniste les rafles quotidiennes dans la Cisjordanie occupée pour empêcher la résistance les crimes de judaïsation de la ville occupée d’al-Quds la poursuite des démolitions de maisons dans toute la Palestine occupée en 48 ou en 67 et particulièrement dans la ville d’al-Quds les exécutions des Palestiniens en Cisjordanie dans al-Quds et dans la bande de Gaza la sauvage répression des prisonniers palestiniens par des forces spéciales et notamment dans la prison de Ofer et la poussée meurtrière des colons implantés en Cisjordanie protégés par leurs institutions civiles et militaires sont à présent objets de surenchère entre les partis sionistes qui se préparent pour des élections législatives en avril prochain.
Cependant si l’entité coloniale poursuit ses crimes contre les Palestiniens avec l’approbation américaine et la complicité internationale notamment européenne cela ne signifie pas qu’elle n’est pas secouée par des crises existentielles à cause de la présence de la résistance palestinienne et du renforcement de l’axe de la résistance dans la région.
Il suffit de contempler ce que les marches du retour dans la bande de Gaza ont provoqué à l’intérieur de l’institution coloniale pour s’en convaincre. Depuis leur déclenchement le 30 mars et parce qu’elles se poursuivent l’entité sioniste menace de lancer la guerre qu’elle ne peut plus assurer ni vers le nord ni vers le sud les organisations de la résistance étant à présent solidement armées.
Dans les prisons la colère des prisonniers palestiniens monte et comme dans la bande de Gaza pour les marches du retour l’unité palestinienne se fait autour des luttes et non dans les dédales de l’Autorité palestinienne. Celle-ci affaiblie de plus en plus isolée lâchée par les Etats-Unis et les Etats arabes du Golfe qui veulent la soumettre encore plus ne trouve sa force que pour affronter la bande de Gaza sa population et la résistance et notamment le Hamas au risque de faire le jeu des Etats-Unis en séparant la bande de Gaza de la Cisjordanie occupée. Mais la résistance palestinienne veille. Outre les marches du retour elle riposte par les armes à toute agression elle se développe malgré tout en Cisjordanie dans un climat qui lui est de plus en plus favorable comme le montrent les manifestations de soutien à la résistance aux prisonniers contre la collaboration sécuritaire contre la normalisation contre la colonisation aux points d’affrontement et se développe dans al-Quds où les Maqdissis ont massivement affronté la tentative sioniste de profaner la mosquée et aussi dans les territoires occupés en 48 malgré la faiblesse des partis palestiniens occupés à présent par les élections du Knesset. Les affrontements de la population à Beer Haddaj (Naqab) à Qalanswa (Triangle) et les mots d’ordre criés indiquent que le peuple palestinien reste uni autour d’une résistance multiforme à l’entité coloniale.

Martyrs du mois de janvier 2019
* Amal Taramsi (45 ans) assassinée le 11/1/19 au cours de la 42ème marche du retour placée sous le signe de « par notre résilience nous briserons le blocus ».
* Anwar Qdayh (33 ans) décédé le 13/1 des suites des blessures infligées par l’occupant lors des marches du retour il y a quelques semaines.
* Abdel Ra’uf Salha (14 ans) décédé le 14/1 il avait été touché grièvement par l’occupant pendant la marche du retour du 11/1.
* Riyad Shamasina exécuté par l’occupant dans al-Quds le 26/1.
* Ayman Hamed (16 ans) de Selwad exécuté par l’occupant le 25/1 sur la route coloniale 60. Alors qu’il était sorti avec ses amis pour se promener l’armée sioniste a tiré plusieurs coups de feu sur le groupe tuant d’un coup le jeune Ayman.
* Ihab Abed (25 ans) assassiné le 25/1 lors de la marche du retour.
* Assassinat de Hamdi Na’ssan (38 ans) dans le village al-Mghayar (près de Ramallah) qui s’opposait à une invasion de colons le 26/1. Ancien prisonnier pendant 9 ans Hamdi était père de 4 enfants et travaillait dans le bâtiment. Il participait toutes les semaines aux manifestations dans le village menacé par la colonisation.
* Samir Nabahin 47 ans décédé suites aux blessures infligées par l’occupant à l’est de la bande de Gaza le vendredi 25/1.
* Mahmud Nabahin (24 ans) tué lors du bombardement sioniste d’un poste de surveillance de la résistance à la ligne de démarcation avec la bande de Gaza (22/1). Il habitait le camp Breij au centre de la bande de Gaza.
* Mohammad Adwi 36 ans de Azzun (Qalqilya) exécuté sur le barrage de Huwwara par les soldats de l’occupation qui le soupçonnaient d’avoir tenté de poignarder l’un d’eux.
* Samah Mubarak 16 ans exécutée le 30/1 au barrage de Za’im à l’entrée de la ville ocupée d’al-Quds sous le prétexte qu’elle a tenté de poignarder un sioniste.
* Ahmad Abu Jabal (30 ans) assassiné le mardi 28/1 lors de la marche du retour et pour la levée du siège au nord de la bande de Gaza. Décédé le 3/2 des suites des blessures.

Résistance
Le combattant Assem Barghouty a été arrêté le 8/1 par les forces sionistes mobilisées pour le rechercher depuis l’opération de résistance qu’il a menée près de la colonie « Ge’fat Assaf » tuant deux soldats sionistes. Assem Barghouty est un prisonnier libéré ayant été détenu pendant 11 ans dans les prisons de l’occupation. Il avait été libéré au mois d’avril 2018. Son père Umar Barghouty a été détenu pendant 28 ans alors que son oncle Na’el avait été libéré lors de l’accord d’échange en 2011 puis arrêté de nouveau et à présent détenu.
Suite à l’arrestation du combattant Assem Barghouty les organisations de la résistance palestinienne ont affirmé que « les arrestations n’empêcheront pas les jeunes de Cisjordanie occupée de poursuivre le chemin de la lutte et de la résistance » appelant à accentuer les affrontements avec l’occupant sur tous les terrains et ajoutant : « Aujourd’hui les hommes libres de la Cisjordanie ont pris le fusil pour protéger la dignité et les lieux saints après avoir perdu confiance dans l’Autorité qui les combat au lieu de les protéger ».
Au cours du mois de janvier malgré le quadrillage colonial et la veille des appareils sécuritaires de l’Autorité palestinienne plusieurs opérations armées ont eu lieu dont des tirs près de la colonie « Majdal Oz » au sud de Bayt Lahem. L’occupant a prétendu avoir arrêté une cellule de résistance à Bayt Fujar pour avoir fabriqué des armes. Un bus de colons a été ciblé par la résistance près de la colonie « Beit Il » ainsi que le barrage de l’armée sioniste à Jalameh près de Jénine. Par ailleurs des dizaines de lancements de pierres et de cocktails molotov vers l’armée et les colons ont eu lieu à Abu Diss Hazma Dayr Abu Meshaal Selwad Isawiya Bayt Fujar Jayyus Selwan al-Khodr et le village de Anza près de Jénine dans le camp de Jénine Ya’bud et les villages de Azzun Taku’ et Bayt Ummar.
Marches du retour : « Résistance à la normalisation » (4/1) Le haut conseil national de la marche du retour et la fin du blocus a salué « la participation massive à la marche insistant sur son caractère populaire et affirmant que les marches se poursuivront malgré toutes les tentatives de l’occupant de les arrêter. Le conseil a déclaré que « la normalisation avec l’entité est un cancer qui ronge le corps de notre nation arabe et un coup de poignard au peuple palestinien et à sa juste cause ce qui réclame des efforts pour l’arracher ».
Au cours de la marche du retour les sionistes ont tiré sur les manifestants pacifiques blessant 16 citoyens par des balles réelles et trois secouristes par les gaz. La population de la bande de Gaza s’est dirigée par milliers vers les 5 tentes installées à l’est de la bande pour y participer.
Daoud Shihab porte-parole du mouvement du Jihad islamique en Palestine a affirmé que le grand nombre de participants à la 41ème marche du retour indique le large refus populaire de toutes formes de relations avec l’occupant. Ce vendredi notre message aux élites et courants arabes est qu’il est nécessaire de mobiliser à grande échelle pour refuser la normalisation et isoler les normalisateurs ».
La 42ème marche du 11/1 a été placée sous le signe de « notre résilience brisera le blocus ». L’occupant a tiré tué une manifestante et blessé 185 participants à la marche dont des secouristes et de journalistes ciblés par les soldats.
La 43ème marche du retour du vendredi 18/1 a été placée sous le slogan : « l’unité est la voie de la victoire ». Des milliers de Palestiniens de la bande de Gaza se sont dirigés vers les 5 rassemblements et tentes installées aux abords de la bande de Gaza pour affirmer leur attachement au droit du retour et pour réclamer à la communauté internationale la levée du blocus contre Gaza. Le premier suppléant du président du conseil législatif palestinien Ahmad Bahr membre dirigeant du Hamas a déclaré à la clôture de la journée que le droit au retour est un droit sacré autour duquel nous sommes unis. « Notre unité s’affirme aujourd’hui dans les marches du retour et dans le soutien à la résistance ».
Le 25 janvier les Palestiniens de la bande de Gaza affluent par dizaines de milliers vers l’Est de la bande pour participer à la marche placée sous le signe de « le crime du blocus est un complot qui ne passera pas ». Le Haut conseil national des marches a affirmé que la prochaine marche sera dédiée aux prisonniers en lutte dans les prisons de l’occupant. Il a déclaré : « les dizaines de milliers de citoyens rassemblés aujourd’hui pour la marche du retour indiquent la volonté de poursuivre les marches jusqu’à la réalisation de leurs objectifs elles ne reculeront pas et entendent transposer les marches vers d’autres lieux de notre patrie ». Le haut conseil a fait porter à l’occupant la responsabilité directe de la situation explosive qu’il craint par ailleurs avec ses tentatives d’empêcher la levée du blocus. Le haut conseil a affirmé la solidarité du peuple palestinien avec le peuple vénézuélien qui affronte l’arrogance américaine.
Le comité juridique du haut conseil national des marches du retour a au cours d’une conférence de presse du 13/1 dénoncé l’occupant sioniste de tirer délibérément sur les manifestants pacifiques lors des marches pour les tuer et les blesser. Il a affirmé que les pratiques de l’occupant violent les lois sur les droits de l’homme et le droit international humain.
Les marches du retour et pour la levée du blocus qui se déroulent les lundis au nord de la bande de Gaza (Bayt Lahia) ont été annulées par suite du mauvais temps à trois reprises. Lors de la marche du mardi 29/1 les sionistes ont tiré sur les manifestants et blessé 18 d’entre eux dont 8 à balles réelles. 15 navires ont participé à la marche maritime. La veille les soldats de l’occupation ont tiré sur les ouvriers qui préparaient le terrain.
Tout au long du mois et notamment après la deuxième semaine les jeunes de la bande de Gaza ont repris leurs activités de harcèlement des colons et soldats campés à la bordure. Ils ont coupé à plusieurs reprises les barbelés installés par l’occupant. De même un tireur de la résistance (Brigades al-Quds) a réussi à blesser un officier de l’armée posté à la bordure qui tirait sur des civils au nord de Gaza. Les sionistes accusent la branche armée du mouvement du Jihad islamique et notamment sa direction au nord de la bande de vouloir entraîner l’armée sioniste à la guerre. Ils ont menacé le mouvement de « riposte » ce à quoi a répondu un communiqué vif des Brigades d’al-Quds mettant en garde l’ennemi de se lancer dans des assassinats ou des opérations militaires contre le mouvement car elles sont prêtes à une riposte de grande envergure « si l’ennemi essaie de modifier les règles de la confrontation ».
Les Brigades d’al-Qassam (Hamas) appellent les amis de la résistance à participer au financement de la résistance et de ses projets selon la méthode virtuelle Bitcoin. La démarche des Brigades d’al-Qassam a suscité une grande inquiétude à l’occupant sioniste. Le porte-parole des Brigades d’al-Qassam avait auparavant salué la résistance armée en Cisjordanie et affirmé que « l’avenir de la résistance dans cette partie de la Palestine dépendait des coups portés par les révolutionnaires et leurs balles qui tenaient à accomplir leur devoir de protection de leur terre et des lieux saints ».
La population de Qalanswa la ville occupée en 48 a décidé de s’opposer aux démolitions des maisons décidées par l’occupant. La police sioniste avait envoyé des menaces il y a quelques jours. Une tente de rassemblement populaire a été dressée au centre de la ville et plusieurs manifestations ont eu lieu où la police de l’occupant est intervenue arrêtant plusieurs personnes (26-31/1).
Au cours d’une interview télévisée le secrétaire général du mouvement du Jihad islamique M. Ziyad Nakhalé a déclaré au début du mois de janvier que le projet du mouvement et du peuple palestinien est de résister à l’occupation sous toutes ses formes populaire ou individuelle ou armée. Il a affirmé qu’il y a une « coordination stratégique entre les organisations de la résistance. Nous garderons le cabinet unifié des opérations et le consoliderons ». Il a indiqué que l’axe de la résistance a des plans pour affronter l’occupant et que « les critères et les équilibres ont changé la résistance a actuellement des moyens suffisants pour affronter les plans de l’occupant. « Nous sortirons de dessous la terre et par-dessus le sioniste doit s’attendre à nous voir à tout instant. Je suis certain que nous vaincrons le projet sioniste et l’entité disparaîtra ».
Dans un communiqué le mouvement Hamas appelle à l’unité nationale et la formation à nouveau des unités de surveillance dans les villages pour s’opposer aux colons en Cisjordanie (26/1) affirmant que « la Cisjordanie est un volcan en révolte qui ne peut se calmer qu’en vengeant l’écoulement de sang de notre peuple ».
Le martyr Bassel Al A’raj a été honoré par l’union des écrivains jordaniens qui lui ont décerné le prix « Bahjat Abu Gharbiye » prix reçu par son père Mahmud Al A’raj au cours d’une cérémonie populaire à Amman en Jordanie. Les organisateurs ont voulu affirmer le rôle de la littérature et l’art dans le combat contre l’ennemi et le refus de tous les règlements proposés depuis Camp David à Oslo et Wadi Araba. Ils ont salué la mémoire du martyr qui a su mettre son savoir au service de la lutte de son peuple et qui avait déclaré : « ta culture et ton degré de conscience ne valent rien si tu n’affrontes pas l’ennemi » (28/1).
Le dernier recensement palestinien (janvier 2019) indique que les Palestiniens sont au nombre de 13 millions de personnes dont près de 5 millions en Cisjordanie et Gaza 157 million en Palestine 48 ; 585 millions dans les pays arabes.

Colonisation – répression purification ethnique

Un vaste plan de colonisation menace le centre de la Cisjordanie entre Bayt Lahem ou ce qu’il reste et la vallée du Jourdain (al-Aghwar) vers la mer morte. Pour Khalil Tifakji directeur du centre de cartographie palestinien « le plan en vue vise à transformer le sud et le centre de la Cisjordanie en direction de la mer morte en centre d’attrait entre l’Europe et le Moyen Orient pour attirer les touristes (religieux soins et ordinaires). Un aéroport va être construit (la Jordanie s’y oppose pour raisons sécuritaires) pour accueillir plus de 35 millions de touristes par an.
Le 6/1 la population du village Beer Haddaj dans le Naqab occupé a protesté contre la visite du ministre sioniste de l’agriculture Uri Ariel venu s’informer sur les maisons menacées de destruction. 40 maisons du village sont menacées de destruction dans le village non reconnu par les autorités d’occupation.
L’occupant sioniste a présenté un plan au Knesset pour expulser 36.000 Palestiniens du Naqab. Sitôt adopté le plan devrait entrer en vigueur à partir de cette année pour s’étendre sur 4 ans. A la place des villages qu’ils détruiraient les sionistes ont l’intention d’installer des projets sécuritaires ou « civils ». L’occupant démolit une fois de plus les habitations en tôle dans le village al-Araqib dans le Naqab.
Il détruit des maisons dans al-Lid ville occupée en 1948 ; des magasins dans Wadi al-Joz dans al-Quds ; la maison de la famille Saffuri dans le village de Tar’an (Palestine 48) ; Il prévoit l’agrandissement de la colonie Hirish au détriment des terres de villes palestiniennes dans le Triangle et ‘Ara occupées en 1948. Le plan de colonisation prévoit l’installation de 264 mille colons avant l’an 2040 sur cette colonie qui sépare les territoires palestiniens occupés en 48 de ceux de 67.
Par deux fois les colons protégés par l’armée d’occupation envahissent le site archéologique de Sebastia près de Nablus qu’ils prétendent appartenir à la tradition « juive ». Ils envahissent également la tombe de Joseph à Nablus qu’ils ont rattaché à leurs mythes.
Au nord de Tubas 13 familles sont obligées par l’occupant à abandonner leurs maisons dans Khirbet Ibziq pour « raisons militaires ». Le mois dernier ces mêmes familles ont été obligées d’abandonner leurs maisons trois fois.
Des études statistiques ont établi que le nombre de colons en Cisjordanie y compris al-Aghwar (vallée du Jourdain) s’élève à 448.672 colons. La colonie de « Modi’n Ilit » est la plus grande puis « Maalé Adumim » puis « Ariel ». 195.771 colons vivent dans ces trois colonies.
Les fréquentes invasions des militaires sionistes dans la région Ramallah – Bireh centre administratif de l’AP ont montré l’inertie de l’AP et de ses services sécuritaires. Selon les observateurs palestiniens ces invasions visent à frapper les noyaux de la résistance palestinienne qui se développent mais aussi à montrer à l’AP qu’elle n’est pas indispensable à moins de collaborer entièrement avec l’occupant.
Khodr Adnane cadre dirigeant au mouvement du Jihad islamique a affirmé « la nécessité d’accorder les éléments de la résilience et l’autodéfense aux villages palestiniens menacés par les colons et l’armée d’occupation. Au cours de sa visite au village Mughayar dans le cadre d’une délégation du mouvement pour assister aux obsèques du martyr Hamdi Na’san ancien prisonnier libéré et assassiné par les colons il a affirmé que les villageois ont le droit de se défendre et qu’il n’y a aucune différence entre les attaques de l’armée d’occupation et celles des colons car selon les habitants du village Mughayar les colons changent de vêtements et revêtent l’uniforme quand ils le jugent utile (29/1).
Le village al-Mughayar dans la région de Ramallah est menacé par la colonisation. Samedi 26/ les colons attaquent la population résiste les colons tirent tuant un Palestinien et blessant 20 autres. Les officiels sionistes affirment qu’ils ne sont pas responsables des actes de leurs colons. La population réclame les moyens de s’opposer aux invasions barbares et terroriste. Le président du conseil du village Amine Abu ‘Alya a déclaré que les « attaques des colons se répètent et augmentent d’intensité elles sont variées cela commence par l’incendie des récoltes la destruction des oliviers l’interdiction aux villageois d’arriver à leurs terres. Ils ont même écrit des slogans racistes appelant à tuer les citoyens. Les colons veulent semer la terreur et la peur étant protégés par l’armée d’occupation. »
Le ministre des finances de l’occupant prévoit de s’emparer de 139 dunums du village de Dayr Debwan à l’est de Ramallah pour relier la colonie « Maale Mikhmas » à la colonie « Mitzpe Dani ». D’autre part l’occupant a ouvert une voie spéciale la rue 4370 pour séparer les conducteurs palestiniens des colons. Cette voie relie les colonies à la route Tel Aviv-al-Quds et s’étend sur 3 kms et vise à empêcher les Palestiniens de se diriger vers al-Quds.

Al Quds au cœur de la nation
Mobilisation palestinienne contre le projet de loi sioniste de réduire l’appel à la prière dans al-Quds : Le 4 janvier le mufti d’al-Quds sheikh Mohammd Hussayn a affirmé le refus « de notre peuple de toute tentative de faire taire l’appel à la prière dans al-Quds et le reste de la patrie palestinienne… Quiconque est dérangé par l’adhan et la parole de l’unicité sur la terre d’al-Isra’ wal Mi’raj qu’il s’en aille car il en est étranger et ses oreilles ne sont pas habituées à entendre la parole du Vrai. L’adhan est un des principaux rites de l’islam et est un des rites de cette terre sacrée un rite de la nation de l’islam. L’adhan se se taira pas sous le ciel d’al-Quds et la terre de Palestine (…) quels que soient les sacrifices ». Il a poursuivi disant : « ceux qui essaient de faire taire l’adhan ce sont ceux-là qui essaient d’enfouir les lieux saints de les profaner pour imposer un nouvel ordre. Leurs espoirs et leurs plans ont été déçus car les Maqdissis n’abandonneront ni leur mosquée ni leurs lieux saints ni leurs rites ».
Un membre de la municipalité sioniste d’al-Quds propose de détruire le mur historique de la vieille ville pour régler la circulation routière dans la ville. Les murs de l’ancienne ville ont été érigés au début de l’époque ottomane.
L’administration coloniale sioniste dans la ville d’al-Quds prépare l’expulsion de 5 familles Palestiniennes du quartier de Sheikh Jarrah pour livrer leurs maisons aux colons.
Fadi Alayan est un gardien de la mosquée al-Aqsa. Il a été éloigné à plusieurs reprises de la mosquée par l’occupant sioniste qui cherche à la judaïser. 5 autres gardiens ont reçu récemment des ordres d’éloignement allant de 4 à 6 mois. Ils ont été « sanctionnés » par l’occupant parce qu’ils avaient interdit à une policier sioniste d’entrer dans la mosquée du Dôme du Rocher avec la kippa sur la tête. Ils ont fermé les portes de la mosquée. Les forces sionistes sont arrivées et ont interdit aux fidèles d’y entrer et ont arrêté les gardiens de la mosquée. Fadi Alayan a été arrêté plusieurs fois depuis 2002 puis en 2005 lorsqu’il fut nommé gardien puis en 2016 il a été détenu pendant un an pour avoir résisté aux forces de l’occupation qui voulaient profaner la mosquée.
Lorsque les forces armées sionistes ont encerclé les gardiens à l’intérieur de la mosquée la population d’al-Quds s’est mobilisée et a marché vers la mosquée en signe de solidarité avec les gardiens. De la mosquée aux rues de la ville d’al-Quds les policiers de l’occupation se sont rués pour frapper et disperser les manifestants. Le directeur de la mosquée Umar Kaswani a été frappé alors qu’il s’avançait à la tête des manifestants vers la mosquée (14/1).
Les institutions islamiques d’al-Quds ont réclamé l’abandon des mesures sionistes sur la mosquée al-Aqsa mettant en garde les autorités de l’occupation contre toutes les agressions dans un communiqué où les institutions ont affirmé suite à la profanation de la mosquée par la police de l’occupant : « la militarisation de la mosquée al-Aqsa et les profanations quotidiennes programmées font partie de la propagande électorale de l’extrême droite sioniste ». Les institutions islamiques ont lancé un appel aux gouvernements et peuples arabes et musulmans leur demandant d’assumer leurs responsabilités envers la mosquée.
L’évêque Hanna Atallah dirigeant de l’église grecque orthodoxe de Sebastia a déclaré : « al-Quds est en grand danger l’occupant tente jour et nuit de faire passer ses projets profitant de la division inter-palestinienne de la situation arabe et de l’alignement américain et occidental à ses côtés. Dans cette situation nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes sur notre peuple qui est le détenteur de cette cause. Si nous n’assumons pas notre responsabilité envers en Al-Quds personne ne le fera à notre place. Il a ajouté : « Nous n’avons jamais demandé la protection de l’occident car la présence chrétienne dans notre pays et notre Mashreq n’est pas dans son agenda. Les occidentaux (dirigeants) ne pensent qu’à leur intérêts économiques et politiques même si c’est au détriment de nos peuples arabes dans toutes leurs composantes islamiques et chrétiennes ». (26/1)
Le conseil islamo-chrétien pour le soutien à al-Quds et les lieux saints a considéré que l’approbation du gouvernement sioniste au plan colonial de construction d’un téléférique sur l’ancienne ville d’al-Quds signifie la poursuite de la judaïsation de la ville et la destruction de son caractère arabo-musulman et chrétien.
Le ministre des Awqaf dans l’Autorité palestinienne Youssef Id’iss a fait le bilan des profanations sionistes de la mosquée al-Aqsa au cours des semaines passées ainsi que l’interdiction par l’occupant de faire l’appel à la prière dans la mosquée al-Ibrahimie dans al-Khalil. Il a fait remarquer que les fêtes « juives » sont de plus en plus fréquemment les moments où les sionistes profanent les lieux saints musulmans en Palestine occupée. En 2018 l’occupant sioniste a éloigné 176 Maqdissis de la mosquée al-Aqsa.
Le camp de She’fat pour les réfugiés palestiniens et les institutions de l’UNRWA sont menacés de disparition l’occupant a pris la décision de se débarrasser de toute présence de l’ONU dans les territoires palestiniens occupés à commencer par l’UNRWA. Parmi les institutions de l’UNRWA il y a les écoles les dispensaires les centres sociaux qui devraient fermer leurs portes à moins que l’ONU ne prenne des décisions dissuasives. Cela reste peu probable.
Mais les forces d’occupation essaient de fermer d’autres écoles notamment celles qui sont situées dans la vieille ville d’al-Quds et aux alentours dans un double but : faire quitter les familles palestiniennes de la vieille ville et obliger les écoles palestiniennes à suivre le curriculum de l’occupation. L’école al-Qadissiya est menacée de fermeture. Elle accueille 385 élèves.

(…)

Retrouvez l’article dans son intégralité sur le site CIREPAL le centre d’Information sur la Résistance en Palestine avec les thèmes développés :
– Dans les geôles sionistes
– Le crime de la normalisation avec l’occupant
– La presse palestinienne
– Dans les geôles de l’Autorité palestinienne
.

Lien court:

Copied