Sun 7-July-2024

Les murs des camps de réfugiés racontent l’histoire de la lutte palestinienne

lundi 5-février-2018

Dans les rues et ruelles de tous les camps de réfugiés palestiniens les murs attirent l’attention avec leurs slogans et dessins une exposition artistique racontant de longues décennies de lutte palestinienne.

A l’entrée du camp de Balatta camp de 25 mille habitants se tient un grand dessin d’un jeune Palestinien la main en victoire et la tête enveloppée de son keffieh arabe. Un peu plus loin s’étale un grand dessin d’une tente avec le mot : Aïdoune nous retournerons !

Tableaux créatifs

Dans le camp de réfugiés palestiniens d’Asker al-Qadim des expressions souhaitent la bienvenue aux captifs fils du camp des captifs venant d’être récemment libérés.

Des tableaux créatifs embellissent les murs des ruelles de ce camp. Certains d’entre eux sont là depuis des années tout en gardant leur beauté. Des enfants y mettent aussi leur contribution avec des expressions politiques ou sociales. D’autres dessins parlent de l’amour pour le réfugié et pour le camp.

Les murs de quatre écoles de ce camp sont troués par les balles des occupants sionistes qui envahissent le camp de temps à autre. Les murs de ces écoles avec leurs trous sont devenus les lieux de concurrence pour des dessins et pour des expressions politiques.


Guerre et révolution

Dr Ghassan Thoqan est professeur de psychologie à l’université d’an-Najah. Que le réfugié exprime ses pensées par les dessins et les images est un phénomène normal pense le professeur. Il exprime les affaires qui l’intéressent : les martyrs les captifs la tente le droit au retour.

Même les enfants du camp ne pensent qu’à l’occupation à la révolution au retour exprimés par leurs dessins et leurs jouets malgré leur jeune âge et le fait qu’il n’ont pas vécu les grands événements de la cause palestinienne.

Pour sa part le professeur d’art plastique du collège de Qadri Toqan souligne que certains dessins sont faits par des instituts locaux par des initiatives individuelles familiales ou collectives.

L’ex-captif Mohammed Abou Risq dit que tout son quartier s’était mis d’accord pour embellir ses rues en attendant et en fêtant son arrivée après 13 ans d’absence dans les prisons de l’occupation sioniste.

Lien court:

Copied