Sat 24-August-2024

Avec sa volonté d’acier Mme Najieh s’échappe de la nécessité !

jeudi 28-décembre-2017

Les Palestiniennes ne négligent aucune voie elles saisissent toutes les occasions qu’elles voient elles ne baissent jamais les bras pour préserver une vie digne. Partout en Cisjordanie on remarque les images de défi et de réussite images de Palestiniennes qui s’arment de courage pour s’en sortir.

Madame Najieh Mansour de la ville de Silfit en est un excellent exemple. Elle a pu s’en sortir sortir de la grande pauvreté en travaillant dans les environs de la ville en ramassant des rameaux et en menant ses chèvres au pâturage. Elle n’épargne rien pour se nourrir et nourrir sa mère centenaire.

Volonté d’acier

Madame Najieh a remué terre et ciel pour trouver cette activité aussi sur soit-elle. Elle ne voulait baisser l’échine pour demander l’aumône mais pour ramasser des bois et les vendre dans le but d’acheter deux chèvres ensuite pour les nourrir.

C’est sa volonté d’acier qui l’a poussée vers le travail pour ne pas tendre la main vers les bienfaiteurs pour ne pas frapper les portes des associations de bienfaisance pour ne pas perdre la face.

Avec le bois ramassé elle a pu acheter deux chèvres. Les deux chèvres sont devenues huit avec le travail et le temps. Maintenant de leur lait et leur fromage elle peut se mettre quelque chose sous la dent et s’occuper de sa mère.

Vendre le fromage

Madame Najieh parle de ses chèvres et leurs produits :
« Je vends le kilogramme de fromage à 25 shekels à mes proches et à mon quartier. Les gens préfèrent le fromage artisanal. Ce fromage est nourri naturellement sans pollution. Les acheteurs connaissent cette réalité : la source naturelle ».

Elle ajoute :
« Mes voisins connaissent bien la bonne qualité et la bonne hygiène de mon fromage. Pour cette raison ils les achètent. Et les restes de mes chèvres on les achète pour plusieurs utilisations pour les fours de pain ou comme engrais ».

Madame Najieh achète rarement des légumes elle en ramasse dans la nature comme de l’hibiscus du thym et de la pétoncle. Elle ramasse aussi du bois pour se chauffer des plantes pour les vendre.

Culture générale

Les Palestiniennes sont dignes et ne méritent pas cette vie difficile confirme Mme Najieh.

Le travail reste un droit et un devoir dit cette dame qui se montre bien cultivée. La femme palestinienne est un vrai partenaire de l’homme ; elle est la mère la sœur la fille l’épouse ou la tante. Ils travaillent ensemble pour vivre et pour construire. On doit la laisser travailler pour améliorer sa position.

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