Tue 16-July-2024

Les points de contact avec les occupants sionistes sont en feu après la décision de Trump !

mercredi 20-décembre-2017

Le président américain Donald Trump a reconnu la ville d’al-Quds (Jérusalem) comme capitale de l’entité sioniste et a annoncé son intention d’y installer l’ambassade de son pays. Quelques heures plus tard les points de contact avec les occupants sionistes partout dans les villes villages localités et camps des réfugiés ont pris feu. Ils attirent les Palestiniens qui y viennent pour exprimer leur refus de cette décision et leur colère.

A chaque fois que les Palestiniens se sentent opprimés ils vont vers les barrages et les points de contact.

Les points de contact

Après l’Accord d’Oslo après le redéploiement de l’armée de l’occupation les Palestiniens n’ont que ces points de contact avec l’occupation sioniste pour montrer leur refus de l’occupation sioniste et leur résistance leur colère contre les violations et les crimes de l’occupation.

Pour plus de deux décennies les points de contact sont les points de déclenchement des intifadas et des manifestations populaires. Cela s’est vérifié pour l’Intifada d’al-Aqsa en 2000 pour l’invasion sioniste des villes de la Cisjordanie en 2002 pour les soulèvements du tunnel et des captifs où beaucoup de Palestiniens ont laissé des martyrs et des blessés.

En Cisjordanie il y a des dizaines de points de contact. Mais tous n’attirent pas les manifestations de protestation selon leur distance.

Par exemple dans la ville de Naplouse au nord de la Cisjordanie les points de contact entourent la ville en particulier les points de Hawar au sud de Beit Iba à l’ouest de Beit Forik à l’est. Ces points sont loin de la ville ; les manifestants trouvent des difficultés à les atteindre.

Le début d’une nouvelle Intifada

Khaled Mansour un chef de la résistance populaire pense que toutes ces manifestations de colère pourraient se transformer en vraie intifada si trois conditions se réunissaient.

Tout d’abord dit Mansour au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information l’intifada viendrait dans le cas où l’autorité palestinienne quitterait l’Accord d’Oslo et les négociations inutiles.

En deuxième lieu viendrait la division qui frappe la maison interne palestinienne. Mettre fin à cette division encouragerait les gens et les énergies à faire face à l’occupation.

Puis enfin une intifada a besoin d’une direction composée de toutes les factions dans tous les départements d’un programme concret et d’une large participation de tout le peuple.

Les points de contact en feu actuellement ne sont pas en nombre suffisant pense Mansour. Il faudrait que tous les points soient en action en attendant d’autres formes d’affrontements individuels ou collectifs.

L’action populaire

Pour sa part le chercheur Fowad attire l’attention sur l’importance du rôle du mouvement des masses. C’est ce mouvement qui avait déclenché toutes les intifadas avant que les factions n’interviennent et ne les organisent. C’était le cas de l’Intifada de la pierre et de l’Intifada d’al-Aqsa.

Al-Khafach insiste lui aussi sur la nécessité de mettre fin à l’état de division qui éloigne à titre d’exemple le mouvement du Hamas de la scène.

Enfin al-Khafach se voit désolé de constater que la direction actuelle de l’autorité palestinienne ne permet pas de laisser le mouvement populaire se transformer en vraie intifada comme cela a été le cas pendant la première et la deuxième Intifadas.

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