Les forces de l’occupation sioniste et ses services de renseignements avaient menacé de chasser Mme Fawziya mère du martyr Mohammed Sobhi as-Salihi et la pousser vers la bande de Gaza si elle portait plainte contre les occupants sionistes d’avoir tué son fils à bout portant avec un silencieux sans raison dans la cour de sa maison. Malgré toutes ces menaces elle a porté plainte et réussi à obtenir un chef d’accusation contre les tueurs de son fils.
La mère du martyr ne pouvait retenir ses larmes lorsqu’elle a voulu raconter ce qui s’était passé :
« Mon fils le martyr Mohammed Sabhi as-Salihi 25 ans s’est soudainement trouvé dans la cour de notre maison dans le camp d’al-Fari’a le 10 janvier 2017 face à des hommes masqués. Ces hommes masqués des forces spéciales sionistes ont tiré plusieurs balles de leur pistolet silencieux directement sur sa poitrine ».
Elle a été menacée :
« Les soldats et les services de renseignements m’ont menacée de me chasser vers la bande de Gaza si je porte plainte contre l’assassinat de mon fils unique. Je n’ai eu aucune appréhension pour moi Gaza la Cisjordanie la ville d’al-Quds et les territoires palestiniens occupés en 1948 font tous partie de ma patrie. J’ai continué ma démarche et porté plainte ».
Le chef d’accusation
Naïla Attia l’avocate de la mère a réussi à obtenir un chef d’accusation. Elle explique :
« Les forces de l’occupation sioniste ont mis à mort le jeune as-Salihi à bout portant à l’intérieur de sa maison dans le camp d’al-Fari’a au nord de la Cisjordanie devant sa mère âgée. J’ai demandé au conseiller juridique d’ouvrir une enquête. »
Le mardi 11 octobre 2017 l’avocate a appris que l’enquête avait pris fin et que le dossier était transféré aà une procureure militaire avec le chef d’accusation.
Nouveaux détails
La mère confirme qu’elle avait voulu empêcher l’assassinat de son fils en le couvrant avec son corps. Sans succès le fils est plus grand que sa mère.
Et les occupants sionistes après avoir tiré leurs balles sur son fils l’ont jeté dans une chambre et ont empêché sa mère de l’aider et l’ambulance palestinienne d’arriver.
L’armée de l’occupation avance une fausse version pour duper le monde. Elle dit que le jeune portait un couteau et voulait poignarder les soldats qui voulaient passer par sa maison pour aller dans une autre maison afin d’arrêter un autre Palestinien voisin.
Mais l’avocate a pu réfuter cette falsification des faits en se basant sur des témoignages oculaires et les résultats de la médecine légale. Elle confirme que les soldats de l’occupation ont vidé plus de dix balles partout dans son corps.
Finalement le jeune as-Salihi a perdu la vie tout simplement car les occupants sionistes ne donnent aucune importance à la vie humaine lorsqu’il s’agit des Palestiniens.