Dans une course contre la montre l’armée de l’occupation israélienne œuvre pour construire un mur en ciment tout le long des frontières avec la bande de Gaza.
Ce mur coûtera trois milliards de shekels. Il ira plusieurs mètres dans la terre et montera de six mètres dans le but d’atténuer le danger de ces tunnels offensifs arrivant à l’intérieur des territoires palestiniens occupés en 1948 écrit le journal hébreu Yediot Ahronot.
Le journal hébreu Haaretz a aussi remarqué que la région frontalière connaît certains mouvements ces derniers mois. Des fabriques de ciment sont sorties de terre ; des ouvriers étrangers y sont nombreux ; des tas de sable sont là pour cacher les ouvriers et leurs travaux.
Pour leur part des factions palestiniennes ont mis en garde les occupants sionistes contre une nouvelle réalité du terrain et ils ont opposé un refus clair audit mur.
Inquiétude et assurance
Wassif Ariqat expert et analyste militaire pense que la construction du nouveau mur par l’armée de l’occupation ne viendrait que pour rassurer les Israéliens et les colons qui habitent non loin de la bande de Gaza et qui ont une inquiétude réelle de l’affaire des tunnels.
En parlant au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information Ariqat dit que Netanyahou souffre d’une grande crise politique avec ses alliés. De plus il est poursuivi pour corruption. Netanyahou voudrait alors fuir de ses problèmes et renforcer son front intérieur.
La résistance palestinienne dit l’analyste militaire devra prendre une position unie pour affronter le mur.
Une force de dissuasion fictive
De son côté l’analyste politique Hani Habib pense que ce mur en ciment serait une réponse aux voix politiques israéliennes qui appellent à augmenter la force de persuasion.
« Israël » est un pays nucléaire et d’avancée technologique exceptionnelle ; il est cependant incapable de faire face aux moyens de combat des plus simples des plus rudimentaires dit-il à notre Centre Palestinien d’Information.
Les médias israéliens croient que ce mur laisse présager une guerre. Les responsables ne le croient pas ; ils voudraient cependant perturber la résistance palestinienne.
Le système israélien possède l’arme et la technologie les plus avancées mais il a perdu son intelligence. Intelligente est cependant la résistance palestinienne de plus en plus. L’arme moderne n’a plus le même rôle qu’auparavant. Il est vrai que l’arme moderne est très destructrice mais elle ne sort pas obligatoirement d’une guerre vainqueur.
Amous Harïl expert militaire du journal hébreu Haaretz pense que la construction d’un mur sous terre pourrait être l’étincèle d’un nouvel affrontement. « Israël » s’y prépare.
La résistance palestinienne pourrait faire face au nouvel obstacle le mur en ciment comme cela a été le cas avec le « dôme en fer » qui avait confirmé son échec.
Finalement il faut attendre de voir la réaction et la créativité de la résistance palestinienne pour voir ce que vaut ce nouvel obstacle. La résistance palestinienne a pu prouver que d’anciennes techniques simples pouvaient neutraliser de nouvelles technologies.
